Selon le président de la CEDEAO, Bola Tinubu, l’Alliance des États du Sahel (AES) ne permettra pas d’atteindre démocratie et la bonne gouvernance dans le Sahel.
Cette alliance créée récemment par le Mali, le Burkina Faso et le Niger ne reçoit pas encore la bénédiction de la CEDEAO.
On peut le remarquer à travers la réaction du président de la CEDEAO, Bola Tinubu, le dimanche 10 décembre 2023.
En effet, Tinubu a réagi sur la création de l’AES lors de la conférence des chefs d’État de la CEDEAO consacrée à la situation au Niger.
Sans être tendre dans ses propos, il a qualifié cette alliance d' »alliance fantôme et repoussée ».
Il indique qu’elle détourne l’attention de la « quête commune de démocratie et de bonne gouvernance dans la sous-région ».
« Nous refusons de nous laisser détourner de la poursuite des rêves collectifs d’intégration de la CEDEAO tels qu’ils sont définis dans nos cadres institutionnels et juridiques », a déclaré Tinubu.
L’Alliance des États du Sahel mal perçue par la CEDEAO pour cette raison
L’AES a été créée en septembre par Ibrahim Traoré (Burkina Faso), Assimi Goita (Mali) et Tiani (Niger). Ces dirigeants sont venus au pouvoir grâce à un coup d’Etat.
La CEDEAO, formellement contre les putschs, continue de faire pression sur eux. Elle exige que les militaires laissent la place à un gouvernement issue des urnes.
Dans ce contexte, l’initiative de ces pays sous régime militaire de créer une Alliance des États du Sahel, n’est pas la bienvenue pour la CEDEAO.
De plus, l’AES est née suite à la décision de la CEDEAO d’intervenir militairement au Niger après le renversement du régime de Bazoum.
Elle est donc perçue comme un regroupement pour contrer les actions de la CEDEAO.
LIRE AUSSI : Côte d’Ivoire : Gros rebondissement dans l’affaire de fermeture de 1xbet
Pour ne rien rater de l’actualité dans le monde, veuillez rejoindre notre canal Telegram en cliquant ici.