La Chine et les États-Unis continuent leur mano a mano en tête du tableau des médailles avec 33 titres chacun vendredi 9 août 2024, à deux jours de la fin des compétitions aux Jeux olympiques de Paris.
Les Américains ont gagné deux nouvelles médailles d’or en athlétisme dans le 400 m haies (Rai Benjamin) et le relais 4×100 féminin, mais les Chinois ont poursuivi leur razzia en plongeon et en tennis de table.
. Le doublé de Chebet
Quatre jours après son titre sur 5.000 m, la Kényane Beatrice Chebet a réussi le doublé en gagnant le 10.000. Détentrice du record du monde de la distance, elle a devancé l’Italienne Nadia Battocletti et la Néerlandaise Sifan Hassan, déjà en bronze sur 5000 m et qui courra le marathon dimanche.
. La revanche de Rai Benjamin
L’Américain Rai Benjamin a pris sa revanche de Tokyo en gagnant l’or devant le Norvégien Karsten Warholm qui l’avait privé du titre il y a trois ans. On retrouve les mêmes sur le podium qu’au Japon, le Brésilien Alison Dos Santos prenant de nouveau le bronze.
. Paulino plus rapide que Pérec
La Dominicaine Marileidy Paulino a enlevé le 400 m, trois ans après sa médaille d’argent à Tokyo, en battant de huit centièmes le record olympique de la Française Marie-José Pérec (48.25 à Atlanta en 1996).
. Les Américains lâchent le bâton
Si le quatuor de rêve Melissa Jefferson, Twanisha Terry, Gabby Thomas et Sha’Carri Richardson a bien remporté l’or du 4X100 féminin, les Américains ont été disqualifiés chez les hommes à cause d’une transmission de bâton ratée. C’est le Canada d’Andre De Grasse qui s’est imposé. Noah Lyles, sacré sur le 100 m, n’a pas couru, contaminé par le Covid.
. Le triomphe des exilés au triple
Au triple saut, l’école cubaine a réussi le triplé… sous d’autres pavillons. Le podium est occupé par trois athlètes qui ont fui l’île ces dernières années : Jordan Diaz pour l’Espagne (17,86 m), Pedro Pablo Pichardo (17,84 m) pour le Portugal et Andy Diaz pour l’Italie (17,64 m).
. Les plongeurs chinois vers le sans-faute
La Chine n’est plus qu’à une étape du Grand Chelem au plongeon après le sacre olympique de Chen Yiwen au tremplin à 3 m féminin. C’est la septième médaille d’or en autant de concours de plongeon pour la Chine dans ces Jeux. La dernière épreuve, le 10 m masculin, se déroulera samedi.
. L’or du foot encore espagnol
Champion d’Europe il y a moins d’un mois, l’Espagne a conquis l’or olympique, pour la deuxième fois après 1992, au bout d’un match fou. Rapidement menés 1 à 0, les Espagnols ont marqué trois buts en dix minutes (18, 25, 28) mais les Français, entraînés par Thierry Henry, sont revenus en fin match (79, 90+3). C’est Sergio Camello qui a eu le dernier mot avec un doublé lors des 30 minutes supplémentaires.
. Les Chinois toujours maîtres du ping
Les pongistes chinois, tenants du titre et grand favoris de la compétition, ont été sacrés champions olympiques par équipes, aux dépens (3-0) des Suédois, apportant au légendaire Ma Long une sixième médaille d’or. La Chine confirme sa suprématie sur la planète « ping » avec ce quatrième titre en cinq épreuves dans ces Jeux (simples hommes et femmes, double mixte), en attendant l’équipe féminine dimanche contre les Japonaises pour un probable carton plein.
. Khelif en or
La boxeuse algérienne Imane Khelif est devenue championne olympique des -66 kg. Elle s’était retrouvée malgré elle au centre d’une controverse sur le genre sur fond de différend entre le CIO et la Fédération internationale de boxe.
. Carrington sept fois en or
La kayakiste néo-zélandaise Lisa Carrington a décroché sa septième médaille d’or olympique, en kayak biplace sur 500 mètres, associée à Alicia Hoskin, sur le bassin de Vaires-sur-Marne. Et elle sera de nouveau en course samedi dans le K1 200 m. En cas de huitième titre, elle rejoindrait l’Allemande Birgit Fischer au panthéon de sa discipline et consoliderait sa place dans l’histoire du sport : seules la gymnaste soviétique Larissa Latynina et la nageuse américaine Katie Ledecky (9 médailles d’or chacune) auraient touché l’or plus souvent qu’elle.
. Première et dernière pour le breaking
C’est une Japonaise, Bgirl Ami, qui est devenue la première championne olympique de breaking sur la place de La Concorde. A 25 ans, elle sera aussi probablement la dernière car cet art de la danse issu de la culture hip-hop n’a pas été retenu pour les Jeux de Los Angeles.
Avec AFP