Le programme des Volontaires des Nations Unies (VNU) est une agence de l’Organisation des Nations unies qui déploie des volontaires VNU pour soutenir directement sur le terrain d’autres organismes de l’ONU.
Détails
Mission et objectifs
Créé en 1973, le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) au Nigéria est situé dans le territoire de la capitale fédérale d’Abuja, avec quatre antennes, pour répondre aux problèmes de population dans les six zones géopolitiques du pays: Nord-Ouest, Nord-Est, Centre-Nord, Sud-Ouest, Sud-Est et Sud-Sud. Actuellement dans son 8ème programme de pays (2018-2022), les opérations de l’UNFPA au Nigeria donnent la priorité à l’approche humanitaire-paix-développement, en particulier pour faire face à la crise persistante dans la région nord-est du pays. Outre l’aide humanitaire fournie aux trois États les plus touchés de Yobe, Borno et Adamawa dans le nord-est, l’UNFPA Nigéria soutient la mise en œuvre des plans de développement du pays dans 15 États focaux: Abia, Akwa Ibom, Benue, Cross Rivers, Ebonyi, Gombe, Imo, Kaduna, Lagos, Ogun, Ondo, Sokoto, Kebbi, Bauchi et Oyo, ainsi qu’au niveau fédéral. Toutefois, il convient de noter que le programme d’approvisionnement en produits de santé procréative du FNUAP couvre l’ensemble des 36 États ainsi que le territoire de la capitale fédérale. Conformément aux trois objectifs de l’ensemble de l’organisation visant à mettre fin à la mortalité maternelle évitable, à mettre fin aux besoins non satisfaits en matière de planification familiale et à mettre fin à la violence sexiste et aux pratiques néfastes, l’UNFPA Nigéria s’associe également à des organisations non gouvernementales, notamment des organisations confessionnelles, des organisations de femmes et de jeunes, d’autres agences des Nations Unies et des principaux donateurs pour répondre aux besoins des groupes les plus vulnérables du pays, y compris les femmes. les adolescents et les jeunes, ainsi que les personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays (PDI). Les objectifs organisationnels font appel à une programmation holistique centrée sur le renforcement des capacités des systèmes de santé nationaux et des structures sociales afin d’administrer des services de qualité en matière de santé sexuelle et reproductive (SSR), de planification familiale et de prévention, d’atténuation et de réponse à la violence sexiste (VBG).
Contexte
Le Nigéria a connu de fortes pluies et des inondations dévastatrices qui ont causé des pertes en vies humaines, des déplacements de population et des destructions massives de maisons, de fermes et d’infrastructures. Lors des inondations de 2023, plus de trois millions de personnes ont été touchées dans 34 États lors des pires inondations que le pays ait connues depuis plus d’une décennie. Au moins 603 personnes auraient été mortes et plus de 2 400 blessées. Selon l’Agence nationale de gestion des urgences (NEMA), plus de 1,4 million de personnes auraient été déplacées en raison des inondations. Les États d’Anambra, de Bayelsa et de Kogi figuraient parmi les 34 États nigérians aux prises avec les effets dévastateurs des pires inondations qu’ait connues le pays depuis une décennie. Dans la plupart des régions de cet État, les inondations ont submergé des maisons, des terres agricoles, des écoles, des centres de santé, des postes de police, des églises et d’autres infrastructures essentielles. Il a été noté que les femmes et les filles sont les plus vulnérables dans toute situation désastreuse par rapport à leurs homologues masculins. Il est évident dans plusieurs études que, parmi toutes les autres catastrophes naturelles, les inondations causent d’immenses souffrances aux femmes, en particulier en ce qui concerne leur santé sexuelle et reproductive (SSR). Pendant les inondations, les défis auxquels sont confrontées les femmes et les filles en ce qui concerne leurs besoins en matière de santé sexuelle et reproductive sont exacerbés. Compte tenu du manque d’espace, d’installations et de produits de première nécessité, les femmes et les filles en âge de procréer sont incapables de gérer leurs menstruations mensuelles de manière sûre, privée et digne. De plus, dans de telles situations, une femme sur cinq en âge de procréer est susceptible d’être enceinte. Le risque de décès et de complications du travail s’intensifie pendant cette période en raison des services de santé limités. Parmi les autres défis, citons l’utilisation limitée ou inexistante des toilettes privées et publiques (car beaucoup sont détruites ou submergées dans l’eau), la défécation généralisée à l’air libre et l’hygiène personnelle compromise. La violence sexiste, y compris l’exploitation et les abus sexuels, est également exacerbée dans ces moments. L’accès aux installations médicales sera un défi majeur pour les femmes qui cherchent des soins anti natals ou des services d’accouchement, car de nombreux établissements de santé publics dans la zone de retour ont été gravement touchés par les inondations. Le ministère de la Santé a indiqué qu’un total de 44 établissements de santé avaient été endommagés par les inondations. Malheureusement, 85% de la population touchée sont des femmes et des enfants, les plus vulnérables touchés par cette crise. Sept cent dix-neuf (719) femmes étaient enceintes tandis que 209 étaient des mères allaitantes. D’après les calculs du MISP, environ 8 067 femmes en âge de procréer, dont quelque 985 femmes enceintes, ont eu besoin de services essentiels de santé génésique, y compris des soins obstétriques d’urgence. Des informations et des services de santé génésique seront également nécessaires pour les adolescents, y compris la fourniture de services sur les infections sexuellement transmissibles (IST). À la suite des inondations, le Gouvernement de l’État d’Anambra a demandé au FNUAP de mobiliser quelque 320 000 dollars pour les interventions en cas d’inondation à Anambra par l’intermédiaire du Fonds extraordinaire du FNUAP. Ce fonds couvrira la réponse immédiate que nous venons de commencer avec le FPA90 et aussi pour soutenir l’État dans son plan de préparation dans nos zones de mandat en vue de la prochaine saison des pluies.
Description de la tâche
Sous la supervision directe du Coordonnateur humanitaire et Chef du Bureau, le Chargé national de programme SSR/VBG assurera la supervision et la direction technique des activités d’intervention du FNUAP en matière de violence sexiste et de SSR dans l’État d’Anambra, Bayelsa, Kogi et d’autres États touchés, selon les instructions du Coordonnateur résident. Les principales tâches sont les suivantes :
• Renforcer les mécanismes de coordination de l’État (VBG/SSR), y compris la cartographie des services et la mise à jour des voies d’orientation accompagnées d’une POS sur la manière de traiter la VBG/SSR dans les situations d’urgence, en élaborant une stratégie de réponse pour soutenir le gouvernement.
• Assurer le pré positionnement de kits de dignité féminine et d’autres fournitures médicales essentielles pour les soins médicaux aux survivantes de VBG et autres produits non alimentaires essentiels.
• Veiller à ce que des trousses de santé génésique soient placées dans les établissements de santé des communautés touchées pour répondre aux besoins en matière de SSR des personnes touchées.
• Participer et représenter le FNUAP aux réunions de coordination pertinentes au niveau des États pour veiller à ce que les questions techniques sur la SSR / VBG soient intégrées dans les plans d’intervention en cas d’inondation.
• Élaborer et mettre en œuvre des plans de renforcement des capacités dans tous les domaines de la programmation; Gestion des cas de VFS, soutien psychosocial PEFP et voies d’aiguillage,
• Appui à l’organisation de formations de renforcement des capacités pour les prestataires de soins de santé (médecin, infirmières, sages-femmes) sur la RMC, le MISP.
• Suivre, évaluer et rendre compte de l’état d’avancement de la mise en œuvre du projet selon que de besoin.
• Autres tâches assignées par le superviseur.
Critères d’éligibilité
Âge
27 – 80
Nationalité
Le candidat doit être ressortissant ou résident légal du pays d’affectation.
Exigences
Expérience requise
5 ans d’expérience dans la lutte contre la violence sexiste au niveau national; Une expérience dans ce domaine dans un contexte d’intervention humanitaire / inondation est un atout. Expérience démontrée en leadership et en gestion au sein d’une expérience multinationale et d’un environnement multiculturel. Expérience avérée dans l’approche centrée sur les survivantes expérience directe fournissant un soutien aux survivantes de VBG un atout.
Domaine(s) d’expertise
Programmes de développement
Conduire
–
Traduction
Haoussa, Niveau: Connaissance pratique, Requis Anglais, Niveau: Courant, Requis
Niveau d’éducation requis
Maîtrise ou équivalent dans des domaines tels que le travail social, la santé publique, le genre, le droit / les droits de l’homme, les relations internationales et / ou d’autres disciplines connexes des sciences sociales.
Compétences et valeurs
Responsabilité, adaptabilité et flexibilité, engagement envers l’apprentissage continu, communication, intégrité, leadership, gestion du rendement, planification et organisation, professionnalisme, respect de la diversité, travail en équipe.
Autres informations
Conditions de vie et remarques
Yola est la capitale de l’État d’Adamawa au nord-est du Nigeria. Le niveau de sécurité actuel est de 5, ce qui n’est qu’un échelon en dessous de la classification de niveau de sécurité la plus élevée à l’ONU (la plus élevée étant 6). Les mouvements du personnel de l’ONU sont restreints et doivent se conformer aux mesures de sécurité de l’ONU. Les conditions de vie sont exigeantes et les candidats doivent être prêts à considérer ce poste comme difficile. Les populations locales sont principalement musulmanes, y compris les groupes ethniques Kanuri, Hausa, Shuwa, Bura, Marghi et Fulani. Il y a aussi une population chrétienne considérable et des gens d’autres régions du pays comme les Igbo, les Ijaw et les Yoruba. Il existe une grande communauté de personnel national et international de l’ONU et des OING. Certaines installations de base sont disponibles. La ville dispose d’un aéroport international qui dessert les vols internationaux et domestiques. Il y a des vols directs réguliers de Maiduguri à Abuja (la capitale) et Lagos dans la partie sud-ouest du pays. En outre, l’UNHAS opère également des vols réguliers de Maiduguri vers les champs profonds de l’État pour soutenir les activités opérationnelles de la réponse humanitaire. Le climat est chaud semi-aride, surtout pendant la saison sèche où il peut dépasser 40°C. Un briefing détaillé sur la sécurité est fourni à tous les nouveaux arrivants par le personnel de sécurité à leur arrivée dans le pays.
Déclaration d’inclusivité
Les Volontaires des Nations Unies sont un programme d’égalité des chances qui accueille les candidatures de professionnels qualifiés. Nous nous engageons à atteindre la diversité en termes de genre, de caractéristiques protégées par les soins. Dans le cadre de leur adhésion aux valeurs du programme VNU, tous les Volontaires des Nations Unies s’engagent à lutter contre toute forme de discrimination et à promouvoir le respect des droits de l’homme et de la dignité individuelle, sans distinction de race, de sexe, d’identité de genre, de religion, de nationalité, d’origine ethnique, d’orientation sexuelle, de handicap, de grossesse, d’âge, de langue, d’origine sociale ou de tout autre statut.
Note sur les exigences de vaccination contre la Covid-19
Les candidats sélectionnés pour certains groupes professionnels peuvent être soumis à des exigences de vaccination (vaccination), y compris contre le SRAS-CoV-2 (Covid-19) conformément à la politique applicable de l’entité hôte.
