C’est une offensive de très grande envergure que vient de lancer le gouvernement burkinabè. Un chèque titanesque de 373 milliards de FCFA qui vise à dynamiter les carences structurelles freinant encore l’essor du Burkina Faso.
Dans son viseur, une pléiade de « projets spécifiques » allant des infrastructures énergétiques aux équipements scolaires, en passant par l’aménagement hydroagricole et l’acquisition de semences.
Il s’agit d’un plan d’investissements massifs capable de rectifier les entraves historiques au développement.
Au cœur des priorités, la problématique cruciale de la production électrique avec la réalisation de nouvelles centrales promises.
Une bouffée d’oxygène pour un pays où l’accès à ce bien de première nécessité reste chaotique, entravant toute dynamique industrielle.
Mais ce n’est qu’une composante d’un vaste champ de manœuvres où le pouvoir d’Ibrahim Traoré semble bien décidé à investir massivement.
Le Bureau national des Grands projets se taille ainsi la part du lion avec de lourds équipements à la clé.
Une ambition aussi démesurée qu’inédite, faisant fi des prudences comptables passées. Un déferlement budgétaire qui ne doit rien au hasard, mais reflète la volonté réformatrice du nouveau capitaine.
Celui qui, au faîte de l’État, parait bien décidé à remuer ciel et terre pour réinventer son pays.
Las de tourner en rond, confronté aux urgences sécuritaires et économiques, le Président et son gouvernement misent sur ce levier massif de l’investissement pour catalyser les changements.
Une révolution bientôt à l’œuvre sur les chantiers, dans les villes et les campagnes ? Le Burkina semble en tout cas emprunter une voie jusqu’ici inexplorée grâce à ces 373 milliards de FCFA.
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