Bien que l’espace Schengen offre de nombreuses opportunités de voyage aux ressortissants africains, l’obtention des visas après les demandes peut s’avérer une véritable épreuve.
Certains pays se montrent d’ailleurs nettement plus restrictifs que d’autres dans l’examen des dossiers de demandes de visas Schengen.
Selon les données de la Commission européenne, Malte affiche le taux d’approbation le plus bas de la zone Schengen pour l’année 2023, avec seulement 62% des 33 000 demandes acceptées.
L’Estonie suit de près avec un maigre taux de 66,9%, tandis que la Belgique ferme la marche avec 73,5% de visas accordés.
Au-delà de ce trio de pays les moins enclins à délivrer des visas aux ressortissants africains, la Suède, le Danemark et la Croatie présentent également des taux d’approbation inférieurs à la moyenne européenne de 84%.
Face à ces chiffres peu rassurants, les candidats africains doivent redoubler de vigilance dans la préparation de leur dossier.
Disposer de garanties financières solides, justifier de manière convaincante les motifs du voyage et apporter les preuves d’une intention ferme de retour sont autant d’éléments cruciaux pour convaincre les autorités compétentes.
Il convient pareillement de noter que chaque dossier est étudié au cas par cas, et qu’un refus ne signifie pas nécessairement une fin de non-recevoir définitive.
Les candidats déboutés ont la possibilité de faire appel de la décision ou de représenter une nouvelle demande, plus étayée et conforme aux exigences.
Si les statistiques peuvent sembler décourageantes, elles reflètent surtout la rigueur avec laquelle les pays concernés traitent les demandes de visa Schengen.
Une démarche sérieuse, transparente et bien documentée reste la meilleure garantie pour franchir les portes de l’espace Schengen.
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