Cependant, le journaliste Eric Coulibaly s’est exprimé face à l’ampleur de la mobilisation.
« Je viens d’Abobo, mais je ne suis pas b&te ! Cette image fait le tour des réseaux sociaux depuis ce matin.
Pour beaucoup de personnes, c’est le résultat de l’abrutissement des habitants de la commune d’Abobo.
Comment peut-on célébrer un tunnel ? Un ouvrage normalement banal dans d’autres pays.
Mais si vous n’avez jamais vécu à Abobo, si vous n’avez jamais essayé de faire le trajet depuis le Banco jusqu’à Avocatier ou Agripac, pendant la construction de l’infrastructure, vous ne comprendrez jamais cette image.
Cette commune sort peu à peu de l’ornière et j’en suis fière. L’euphorie de l’ouverture du tunnel va s’estomper, rassurez-vous, mais on ne peut pas empêcher des gens de fêter la fin de leur calvaire.
Personne n’est bête à Abobo. Mais lorsque vous vivez dans une certaine condition, même le bout de bonheur qu’on vous donne est considéré comme un paradis. »
Le tunnel d’Abobo a pour but de rendre fluide la circulation dans ladite commune. Il est également bienvenu, car il permettra aux supporters et fans de se rendre plus facilement au stade Alassane Ouattara d’Ebimpé pour les matchs de la CAN.
