La France est sous le choc depuis le meurtre d’une enseignante par son élève de 16 ans ce matin.
Le drame est survenu ce mercredi 22 février au lycée catholique Saint Thomas d’Aquin.
La victime, une professeure d’espagnole d’une cinquantaine d’années, était vraiment appréciée de ses élèves. Sa mort plonge non seulement son école, mais tout le système éducatif dans une grande tristesse.
Informé du drame, le ministre français de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye s’est dépêché sur les lieux.
Interrogé sur le mobile du meurtre, il a indiqué que les enquêtes apporteront bientôt les éléments de réponse.
« À ma connaissance, il n’y avait aucun signalement particulier qui annonçait le drame. Je laisse le soin au procureur de poursuivre les enquêtes », a-t-il ajouté.
Le procureur de Bayonne où le drame s’est déroulé a renchéri les propos du ministre. « Le temps n’est pas venu de tirer les conclusions de ce qui s’est passé.
[A LA UNE A 12H] Une professeure d'un établissement privé de Saint-Jean-de Luz (Pyrénées-Atlantiques) est décédée après avoir été mortellement blessée à l'arme blanche par un élève, selon le parquet de Bayonne #AFP 1/5 pic.twitter.com/WcLW72Vklf
— Agence France-Presse (@afpfr) February 22, 2023
Il serait prématuré de tirer les conclusions de ce drame épouvantable. Nous sommes là dans le cadre de la solidarité et de l’émotion », a-t-il expliqué.
Il indique que le suspect n’est pas connu des services de la police. Il est donc à son premier crime.
Pour l’instant, ce dernier est en garde à vue. Mais il risque une condamnation pour meurtre avec préméditation.
Le procureur de Bayonne a promis qu’il s’exprimera plus tard afin de révéler les résultats de l’enquête.
Sur les lieux, le ministre de l’Éducation a précisé qu’une minute de silence sera effectuée dans tous les établissements scolaires le jeudi 23 février à 15h.
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