Le Nigéria vient de jeter un nouveau coup de sonde dans les profondeurs bleues avec pour objectif plus de 1626 milliards de francs CFA.
Le ministère de la Marine et de l’Économie bleue au Nigéria annonce des objectifs ambitieux pour cette année : pas moins de 2,7 milliards de dollars (1626 milliards de francs CFA) de revenus espérés pour les caisses de l’Etat.
Un jalon stratégique qui témoigne des grandes ambitions du géant ouest-africain sur les mers et les océans.
Un cap résolument offensif qui marque un tournant pour ce secteur trop longtemps négligé. Le gouvernement entend bien remédier à cette carence en dopant les investissements pour renforcer la filière maritime locale.
Au programme, il est facile de retrouver fonds dédiés pour l’acquisition de nouvelles coques, développement d’installations de réparation navale.
Le but derrière une telle manœuvre est d’arrimer les activités portuaires et de transport aux intérêts économiques nationaux.
Un chantier de grande ampleur qui devrait permettre de faire d’une pierre deux coups. D’une part, rompre la dépendance envers les pavillons étrangers qui trustent encore nombre de segments stratégiques. De l’autre, canaliser d’importantes retombées financières dans les caisses de l’État.
Selon les estimations officielles, la mise en place d’un chantier naval national d’envergure permettrait par exemple d’économiser environ 180 milliards de nairas – soit plus de 400 millions d’euros – aujourd’hui dépensés dans l’entretien des navires à l’étranger.
Une sacrée manne qui donnerait un sacré coup de fouet à l’économie bleue nigériane.
C’est donc une véritable marée bleue qui semble se profiler à l’horizon pour les finances publiques.
Reste à voir si les autorités nigérianes parviendront à déployer avec succès leurs ambitieux projets maritimes. Une quête d’ampleur pour faire émerger un véritable « Roi de la mer » au large des côtes du Golfe de Guinée.
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