Entraide universitaire mondiale du Canada (EUMC)
L’Entraide universitaire mondiale du Canada (EUMC) est l’un des principaux organismes de développement international à but non lucratif du Canada, engagé dans l’édification d’un monde plus équitable et durable. Notre vision est celle d’un monde plus inclusif, équitable et durable pour les jeunes. C’est un monde dans lequel tous les jeunes, en particulier les femmes et les réfugiés, ont les moyens d’assurer une bonne qualité de vie pour eux-mêmes, leurs familles et leurs communautés. Nous travaillons avec un réseau diversifié d’étudiants, de bénévoles, d’institutions, de gouvernements et d’entreprises pour améliorer les possibilités d’éducation, d’économie et d’autonomisation des jeunes, et pour améliorer la vie de millions de personnes défavorisées dans le monde.
Centre d’études et de coopération internationale (CECI)
Le Centre d’études et de coopération internationales (CECI) est un organisme canadien de premier plan qui se consacre à la lutte contre la pauvreté et l’exclusion en renforçant les capacités de développement des communautés défavorisées. Le CECI a pour mission de lutter contre la pauvreté, l’exclusion et les inégalités. À cette fin, le CECI renforce les capacités de développement des communautés défavorisées. Le CECI soutient également l’égalité des genres, la réduction de la violence, la sécurité alimentaire, la résilience et l’adaptation aux changements climatiques. De plus, il mobilise des ressources et favorise le partage des connaissances.
Le projet Forêts de Guinée du NbS
Le projet Forêts guinéennes de NbS est financé par Affaires mondiales Canada (AMC) et est mis en œuvre en Guinée, en Côte d’Ivoire et au Ghana par un consortium composé de l’Entraide universitaire mondiale du Canada (EUMC) et du Centre d’études et de coopération internationales (CECI). Pour assurer la mise en œuvre de la stratégie de mise en œuvre du projet, le Consortium travaille en étroite collaboration avec l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), le Centre de recherche forestière internationale et le Centre international de recherche en agroforesterie (CIFOR-ICRAF), l’ABANTU pour le développement au Ghana et l’Université de Guelph (par l’intermédiaire de l’International BarCode of Life Association).
Le projet vise à renforcer l’adoption de solutions d’adaptation au changement climatique (ACC) inclusives et sensibles au genre parmi les communautés résidant dans la région forestière guinéenne de la Côte d’Ivoire, du Ghana et de la Guinée. Pour ce faire, il faudra améliorer le leadership des femmes dans les processus de planification de l’ACC, accroître la restauration des forêts dégradées et des habitats clés présentant des avantages pour la biodiversité, et accroître les investissements sensibles au genre qui présentent un fort potentiel de revenus pour les femmes. Le projet mobilise un large éventail d’intervenants, y compris des organisations de femmes et des organisations locales et nationales, afin de prioriser les solutions pertinentes à l’échelle locale. Six paysages sont ciblés par le projet, deux dans chaque pays, comme indiqué ci-dessous.
- Ghana: Le lac Bosumtwi et les paysages de Wassa Amenfi
- Guinée: Réserves forestières de Kounoukan et Madina Oula
- Côte d’Ivoire: Taï National Park and the Lôh-Djiboua Région.
Contexte de l’affectation
Le projet NbS Forêts de Guinée, dans le cadre de sa troisième composante, vise à fournir « des investissements accrus et sensibles au genre dans des solutions fondées sur la nature pour l’adaptation au changement climatique avec un potentiel de revenus pour les femmes et des avantages pour la biodiversité dans les forêts guinéennes des zones cibles ». Dans le cadre de la stratégie visant à atteindre cet objectif, le projet prévoit de mener une analyse du système de marché afin de mieux comprendre les modèles d’affaires fondés sur la nature et les opportunités de subsistance qui contribuent à la biodiversité, à l’adaptation au changement climatique et à l’autonomisation économique des femmes au Ghana, en Guinée et en Côte d’Ivoire. Au Ghana, cette évaluation se concentrera sur l’analyse des chaînes de valeur des secteurs forestier et agricole dans les régions Ashanti et occidentale, avec un accent particulier sur les paysages du lac Bosomtwe et de Wassa Amenfi. La chaîne de valeur du cacao, qui est prédominante dans les deux paysages, sera prise en compte dans l’analyse des systèmes de marché à partir des paysages cibles.
Zones de mise en œuvre du projet
Au Ghana, le projet NbS travaille directement dans 15 communautés à travers les paysages de Bosomtwe et de Wassa Amenfi. Cinq de ces communautés appartiennent à la zone de gestion des ressources communautaires (CREMA) d’Achichire-Sureso-Pebaseman dans les paysages de Wassa Amenfi et sept font également partie de la CREMA d’Otade3-Bosomtwe dans le paysage de Bosomtwe. Trois des communautés d’accueil n’appartiennent à aucun CREMA. Sur le plan administratif, il y a 5 assemblées municipales et de district dans les deux paysages où le projet s’inscrit. Trois de ces districts se trouvent dans la région de l’Ouest et deux dans la région Ashanti du Ghana. Le consultant est censé collecter des données sur le terrain dans les 15 communautés d’accueil et dans d’autres communautés qu’il pourrait juger pertinentes dans les régions Ashanti et occidentale.
Bénéficiaires du projet
Ce projet vise à améliorer l’adoption de solutions inclusives et sensibles au genre fondées sur la nature pour l’adaptation au changement climatique parmi les communautés résidant dans les paysages cibles mentionnés ci-dessus. À ce titre, le projet contribuera aux changements que subiront les populations rurales résidant dans ces paysages cibles, en particulier les femmes. Le projet vise à atteindre plus directement un sous-ensemble de la population par l’action directe, en particulier les femmes, en tant qu’individus ou en tant que collectif. Comme il s’agit d’un projet qui vise à obtenir des résultats sensibles au genre pour les communautés cibles, les interventions devront appliquer des approches qui garantissent que les femmes et les autres groupes vulnérables sont atteints, qu’ils participent et qu’ils bénéficient directement de ces interventions.
Le projet touchera également et bénéficiera directement à un éventail de bénéficiaires intermédiaires, notamment des représentants des dirigeants villageois locaux, des organisations de femmes, ainsi que des propriétaires/dirigeants d’entreprises, des décideurs, des investisseurs et des donateurs. Il s’agit d’un groupe diversifié de personnes représentant un large éventail d’organisations ou d’entreprises. Les femmes ont tendance à être sous-représentées dans ces postes de direction. Le projet travaillera avec des partenaires pour cibler les femmes dirigeantes ainsi que les femmes propriétaires d’entreprise ou les dirigeantes d’entreprises axées sur les femmes à des fins de sensibilisation, et suppose qu’au moins 40 % des intermédiaires devraient être des femmes. Cela peut varier d’un paysage et d’une région à l’autre, en supposant qu’un pourcentage plus élevé de femmes sera représenté parmi les intermédiaires locaux qu’au niveau national.
Nature et portée de la mission
L’évaluation du marché analysera la chaîne de valeur du cacao pour les régions cibles du projet mentionnées ci-dessus. L’évaluation permettra de mettre en lumière les domaines de la chaîne de valeur qui présentent des opportunités commerciales viables et qui peuvent bénéficier d’un soutien au projet. Dans le cadre du projet, les opportunités d’affaires viables font référence à celles qui sont rentables (ou qui présentent un potentiel de rentabilité) et qui peuvent générer un retour sur investissement (ROI) positif. En plus de générer un retour sur investissement positif, le projet considère également qu’une entreprise est viable si elle présente au moins l’une des caractéristiques suivantes : a) elle profite aux femmes des communautés cibles du projet, b) générera des co-bénéfices en matière de biodiversité pour les communautés cibles ou c) contribuera à l’adaptation climatique des paysages où le projet est exploité. L’évaluation du marché devrait donc mettre en lumière les liens pertinents entre les marchés qui ont le potentiel d’améliorer la biodiversité, l’adaptation au climat et l’autonomisation économique des femmes dans les paysages des deux projets.
La mission permettra également d’établir une liste de micro, petites et moyennes entreprises opérant dans les zones viables identifiées de l’écosystème du marché du cacao. Dans le cadre du projet, les micro-entreprises sont des entreprises de subsistance gérées principalement par des groupes/associations de femmes au niveau communautaire. Le projet accordera également la priorité aux petites entreprises dirigées par des femmes entrepreneures. Les entreprises de taille moyenne sont beaucoup plus grandes et peuvent également opérer à différents endroits, y compris au niveau de la communauté ou du district.
Les résultats de cette analyse du système de marché aideront à éclairer l’approche du projet en matière d’engagement du secteur privé, à identifier les activités de subsistance des femmes, les organisations de femmes, les coopératives et les entreprises qui ont besoin d’aide pour étendre et développer leurs activités commerciales et à concevoir des interventions appropriées dans les paysages et les régions cibles. Les résultats permettront également d’identifier les investissements qui ont déjà été réalisés par les entreprises existantes pour améliorer la biodiversité, l’adaptation au changement climatique et l’autonomisation économique des femmes.
Parmi les principales parties prenantes que le consultant doit interviewer, citons : les femmes, les entrepreneurs, les petits exploitants agricoles, les institutions financières, les instituts de recherche, les acteurs des secteurs privé et public travaillant dans les domaines de la chaîne de valeur du cacao, de l’agriculture et de la sylviculture et du changement climatique.
Il s’agit d’une mission de conseil individuelle d’une durée totale de 25 jours ouvrables. Cette mission devrait être terminée au plus tard le vendredi 17 mai 2024.
Objectif principal
L’objectif global de l’analyse des systèmes de marché est d’identifier des modèles commerciaux viables, innovants et évolutifs au sein de la chaîne de valeur du cacao et de contribuer aux opportunités d’amélioration de la biodiversité, de l’adaptation au changement climatique et de l’autonomisation économique des femmes dans les paysages et les régions du projet.
Objectifs spécifiques
- Identifier la chaîne de valeur du cacao pour l’exportation et le marché local, ainsi que les fonctions, règles et réglementations associées qui régissent le fonctionnement de la chaîne de valeur du cacao.
- Analyser la chaîne de valeur du cacao dans les régions Ashanti et occidentale du Ghana, en mettant en lumière les différents acteurs impliqués avec un accent particulier sur la participation des femmes à toutes les étapes de la chaîne de valeur.
- Identifier les étapes et les composantes au sein des chaînes de valeur du cacao identifiées où des modèles commerciaux viables, innovants et évolutifs existent et offrent des opportunités pour améliorer la biodiversité, l’adaptation au climat ou l’autonomisation économique des femmes.
- Identifier les contraintes rencontrées par les acteurs du marché dans la chaîne de valeur du cacao en ce qui concerne la biodiversité, l’adaptation au changement climatique (ACC) et l’autonomisation économique des femmes à l’aide du modèle Why de Toyota.
- Créer un inventaire des entreprises, y compris celles à l’échelle micro, petite et moyenne, qui contribuent à la chaîne de valeur du cacao à différents niveaux dans les paysages cibles.
- Pour les micro-entreprises qui se concentrent sur des initiatives de subsistance, identifiez les défis auxquels ces entreprises sont confrontées et fournissez des recommandations pertinentes pour relever ces défis.
- Recommander des stratégies pour améliorer les contributions économiques des femmes et l’autonomisation de la valeur du cacao afin d’améliorer la biodiversité et l’adaptation au changement climatique.
Livrables
- Examiner la documentation pertinente en fonction des rapports de projet et d’autres sources secondaires pertinentes pour la mission. Données de terrain recueillies auprès des acteurs du marché concernés dans les régions Ashanti et occidentale, ainsi que dans toute autre région pertinente du Ghana.
- Rédaction d’un rapport préliminaire et soumission à l’équipe de projet pour qu’elle l’examine et lui fasse part de ses commentaires.
- Participer à un atelier de 2 jours avec l’équipe projet pour présenter le rapport et analyser les premiers résultats.
- Préparer et soumettre un rapport final qui intègre les analyses de l’atelier et les commentaires du personnel.
Compétences et expérience requises
- Possède une maîtrise en économie agricole, en agriculture durable ou dans d’autres domaines connexes.
- Minimum de 10 ans d’expérience pertinente dans la réalisation d’évaluations de la chaîne de valeur pour le secteur agricole, en particulier pour le secteur du cacao.
- Compétences démontrées dans la conception et l’application d’outils de collecte de données quantitatives et qualitatives, l’analyse/visualisation de données et la rédaction de rapports.
- Connaissances en agroforesterie, en agriculture, en environnement, en climatologie et en sciences de la durabilité et dans d’autres domaines connexes.
- Des connaissances et une expérience avérées dans l’utilisation du développement des systèmes de marché et de l’agriculture seront un atout.
- Expérience dans la réalisation d’évaluations de marché pour les chaînes de valeur dans le cadre de projets visant à améliorer l’autonomisation économique des femmes.
- Des connaissances sur les processus de planification de l’adaptation au climat et la biodiversité sont souhaitées.
- La connaissance de l’économie circulaire, de l’approche du design thinking et du développement de produits verts sera un atout.
Comment postuler
Les candidats qui sont intéressés par la réalisation de la mission de conseil et qui possèdent les qualifications, l’expérience et les compétences requises décrites ci-dessus sont invités à soumettre une proposition technique comprenant un curriculum vitae et une proposition financière.
Les dossiers complets doivent être soumis au plus tard le dimanche 31 mars 2024 à [email protected]
Seuls les candidats présélectionnés seront contactés pour de plus amples discussions. Les consultants présélectionnés devront soumettre un échantillon de leurs travaux antérieurs.
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