L’OMS recrute pour ce poste (10 Mai 2022)

Informations sur l'emploi

Titre du Poste : Chargé des Urgences humanitaires (2) Sanitaires (Régions du Sahel et du Nord) @ NO-B - ( 2204293 )

Niveau Requis : Doctorat

Année d'Expérience Requise : 2 ans

Lieu du Travail : Burkina Faso

Date de Soumission : 18/05/2022

Description de l'emploi

Poste : Chargé des Urgences humanitaires (2) Sanitaires (Régions du Sahel et du Nord) @ NO-B – ( 2204293 ) 
Note Aucune note 
Arrangement contractuel : accord de services spéciaux (SSA) 
Durée du contrat (Années, Mois, Jours) 3 mois 

 

Offre d’emploi 10 mai 2022, 15:07:24

Date de clôture 18 mai 2022, 01:59:00

Emplacement principal Burkina Faso

Organisme AF_BFA Burkina Faso
Programme Temps plein   
AVIS IMPORTANT : Veuillez noter que la date limite de réception des candidatures indiquée ci-dessus reflète les paramètres système de votre appareil personnel. 
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TERMES DE REFERENCE

Titre : Chargé des Urgences humanitaires Sanitaires (Régions du Sahel et du Nord)

Grade : NO-B du barème du système des Nations Unies

Type de contrat : Accord d’exécution de Service Spéciaux (SSA) 

Unité : EPR/WCO BFA

Lieu d’affectation : Dori et Ouahigouya 

Durée : 3 mois (renouvelables au besoin)

CONTEXTE et JUSTIFICATION

2015, le contexte sécuritaire et humanitaire Depuis s’est fortement dégradé au Burkina Faso surtout dans les régions du Sahel, de l’Est, de la Boucle du Mouhoun, du Centre nord, du Nord et du Centre-Est, suite à des multiples attaques terroristes avec une forte recrudescence depuis 2018, affectant plusieurs secteurs de la vie sociale dont celui de la santé publique. L’insécurité croissante s’est traduite par une accélération rapide des déplacements forcés de populations, aussi bien dans leurs régions propres que vers d’autres, plus sûres, du pays. A la date du 28 février 2022, selon le Conseil National de Secours d’Urgence et de Réhabilitation (CONASUR), le nombre de personnes déplacées internes s’élève à 1 814 283 individus répartis dans les 13 régions du pays avec une forte concentration dans les régions du Centre-Nord (35,9%), Sahel (31, 7%), Nord (11,7%), Est (8,6%), Boucle du Mouhoun (3,5%), Centre-Est (2,1%). Les perspectives de retour immédiat vers les sites d’origine ainsi que les opportunités, sont très faibles pour les déplacés, d’où une amplification de leurs besoins et de ceux des communautés d’accueil déjà fragilisées par la crise alimentaire et nutritionnelle. Cet afflux important des déplacés a entraîné une forte demande en services sociaux de base notamment en soins et services de santé avec son corollaire de blessés, des maladies et risques sanitaires s’accumule avec d’importantes populations déplacées installées dans des camps ou en communauté. Les structures de soins ainsi que le plateau technique sont insuffisantes ou inadaptées pour répondre à une demande croissante en offre de soins et services de santé. Centre-Est (2,1%). Les perspectives de retour immédiat vers les sites d’origine ainsi que les opportunités, sont très faibles pour les déplacés, d’où une amplification de leurs besoins et de ceux des communautés d’accueil déjà fragilisées par la crise alimentaire et nutritionnelle. Cet afflux important des déplacés a entraîné une forte demande en services sociaux de base notamment en soins et services de santé avec son corollaire de blessés, des maladies et risques sanitaires s’accumule avec d’importantes populations déplacées installées dans des camps ou en communauté. Les structures de soins ainsi que le plateau technique sont insuffisantes ou inadaptées pour répondre à une demande croissante en offre de soins et services de santé. Centre-Est (2,1%). Les perspectives de retour immédiat vers les sites d’origine ainsi que les opportunités, sont très faibles pour les déplacés, d’où une amplification de leurs besoins et de ceux des communautés d’accueil déjà fragilisées par la crise alimentaire et nutritionnelle. Cet afflux important des déplacés a entraîné une forte demande en services sociaux de base notamment en soins et services de santé avec son corollaire de blessés, des maladies et risques sanitaires s’accumule avec d’importantes populations déplacées installées dans des camps ou en communauté. Les structures de soins ainsi que le plateau technique sont insuffisantes ou inadaptées pour répondre à une demande croissante en offre de soins et services de santé. sont très faibles pour les déplacés, d’où une amplification de leurs besoins et de ceux des communautés d’accueil déjà fragilisées par la crise alimentaire et nutritionnelle. Cet afflux important des déplacés a entraîné une forte demande en services sociaux de base notamment en soins et services de santé avec son corollaire de blessés, des maladies et risques sanitaires s’accumule avec d’importantes populations déplacées installées dans des camps ou en communauté. Les structures de soins ainsi que le plateau technique sont insuffisantes ou inadaptées pour répondre à une demande croissante en offre de soins et services de santé. sont très faibles pour les déplacés, d’où une amplification de leurs besoins et de ceux des communautés d’accueil déjà fragilisées par la crise alimentaire et nutritionnelle. Cet afflux important des déplacés a entraîné une forte demande en services sociaux de base notamment en soins et services de santé avec son corollaire de blessés, des maladies et risques sanitaires s’accumule avec d’importantes populations déplacées installées dans des camps ou en communauté. Les structures de soins ainsi que le plateau technique sont insuffisantes ou inadaptées pour répondre à une demande croissante en offre de soins et services de santé. Cet afflux important des déplacés a entraîné une forte demande en services sociaux de base notamment en soins et services de santé avec son corollaire de blessés, des maladies et risques sanitaires s’accumule avec d’importantes populations déplacées installées dans des camps ou en communauté. Les structures de soins ainsi que le plateau technique sont insuffisantes ou inadaptées pour répondre à une demande croissante en offre de soins et services de santé. Cet afflux important des déplacés a entraîné une forte demande en services sociaux de base notamment en soins et services de santé avec son corollaire de blessés, des maladies et risques sanitaires s’accumule avec d’importantes populations déplacées installées dans des camps ou en communauté. Les structures de soins ainsi que le plateau technique sont insuffisantes ou inadaptées pour répondre à une demande croissante en offre de soins et services de santé.

Dans ces régions, le système de santé est fortement affecté par la situation sécuritaire avec des formations sanitaires fermées et d’autres formations sanitaires fonctionnent à minima, privant l’accès aux soins aux populations. Au 25 mars 2022, 533 formations des huit régions ont été affectées dont 34% ont complètement fermés privant des soins de santé à plus de 2 millions de personnes et 66% autres formations sanitaires ont réduit les services a minima. La fermeture des formations sanitaires a un impact dévastateur sur la survie de la population avec une augmentation de la morbidité et la mortalité au sein des populations déplacées internes et les communautés hôtes. A cette situation de crise s’ajoute le nombre d’épidémies qui ont touché le Burkina (la rougeole, la poliomyélite, la COVID-19 et l’hépatite E) entraînant des conséquences socio-économiques graves en plus des conséquences sanitaires. De manière générale, les capacités de préparation et de réponse du pays aux flambées des maladies à potentiel épidémique sont faibles. Au 22 mars 2022, 20 839 cas de COVID-19 ont été confirmés avec 382 décès soit 1,8% de létalité, 20 434 patients guéris depuis la survenue de la pandémie le 9 mars 2020. Les effets de la pandémie ont aussi été détectés à exacerber les vulnérabilités préexistantes et la gravité des besoins humanitaires.
L’OMS est fortement engagé dans la réponse à la crise aux côtés du Gouvernement à travers la coordination des partenaires du secteur santé le renforcement des services et du système de santé essentiels pour les populations touchées par la crise et de réagir rapidement aux urgences sanitaires aiguës , en appliquant les capacités nationales.

En tant que leader du cluster santé, l’OMS a combiné certaines lacunes et besoins critiques identifiés selon un cadre bien défini de travail dans le mécanisme de coordination humanitaire. L’OMS a également prévu le renforcement de la coordination des interventions sanitaires du Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS). Afin de renforcer la coordination de terrain, il est prévu le déploiement d’un staff basé à Dori (Chef-lieu de la région du Sahel) et à Ouahigouya (Chef-lieu de la région du Nord).

DESCRIPTION DES TACHES

Sous la supervision générale du Représentant de l’OMS au Burkina Faso et la supervision directe de l’Administrateur technique chargé du Programme de Gestion des Situation d’urgence (EPR) au Bureau Pays de l’OMS, le candidat sera chargé d’assurer les tâches principales suivantes :

1. Assurer et affirmer la présence de l’OMS dans la région du Sahel ;
2. Assurer et veiller à la mise en œuvre des interventions sanitaires d’urgence de l’OMS dans la région en rapport avec les personnes déplacées internes (PDI) suite à la crise humanitaire ;
3. Fournir un appui à la Direction régionale de la Santé (DRS) et au sous-bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) dans la coordination des partenaires ayant des interventions sanitaires d’urgence pour la réponse sanitaire à la crise humanitaire ;
4. Assurer l’animation du cluster santé dans la région en appui à la Direction régionale de la santé ;
5. Assurer la collaboration avec les autres secteurs intervenant dans la réponse humanitaire et participer à la coordination intersectorielle ;
6. Identifier les besoins sanitaires dans la réponse humanitaire pour les PDI et les communautés hôtes et faire le plaidoyer pour leur couverture ;
7. Dans la réponse sanitaire aux conséquences de la crise humanitaire dans la région, promouvoir le respect des principes de couverture sanitaire universelle, du Cadre d’action d’urgence de l’OMS, des principes humanitaires, des normes SPHERE et de la redevabilité aux personnes affectées ;
8. Collaborateur avec la DRS pour l’organisation des activités de vaccination, autres campagnes de santé publique et la mise en œuvre des autres programmes de réponse humanitaire ;
9. Apporter un appui technique au renforcement de la surveillance épidémiologique dans la région pour la détection précoce des épidémies, l’investigation des rumeurs et la confirmation des cas ;
10. Soutenir l’offre de la continuité des soins pour les personnes affectées par la crise qui favorisent les maladies chroniques comme le diabète, l’hypertension artérielle, l’asthme, la tuberculose, le VIH etc…
11. Assurer la mise en œuvre dans la région, des interventions d’urgence proposées par le système de gestion des incidents (IMS) ;
12. Fournir l’expertise technique aux autorités sanitaires régionales et aux partenaires pour toutes les activités de réponse sanitaire aux conséquences de la crise (prestation des services, surveillance épidémiologique, maladies transmissibles et non transmissibles, santé reproductive, Nutrition et santé des enfants/adolescents , promotion de la santé, …) ;
13. Analyser les données épidémiologiques produites et produire des résultats récapitulatifs (tableaux, graphiques, cartes) ;
14. Élaborer des rapports périodiques sur les activités liées aux risques infectieux, appuyer les systèmes d’information et faciliter l’intégration avec les systèmes nationaux d’information sanitaire, selon les besoins.
15. Exécuter toute autre tâche à lui désignée par le Superviseur.

Habitables :

⦁ Appuyer la coordination des interventions par un suivi régulier avec partage régulier des informations et données avec le niveau hiérarchique ;
⦁ Apporter un appui dans la mise en œuvre des stratégies retenues pour la réponse à la crise humanitaire ;
⦁ Analyser les données épidémiologiques produites et produire des résultats récapitulatifs (tableaux, graphiques, cartes) ;
⦁ Rédiger des bulletins d’information et de rétro-information de façon journalière, hebdomadaire et mensuelle en fonction du besoin ;
⦁ Coordonner le suivi des indicatifs appropriés pour la mise en œuvre des activités ;
⦁ S’assurer de l’utilisation des outils appropriés, de la qualité et de la cohérence des informations remontées ;
⦁ Rédiger un rapport hebdomadaire des activités adaptées et un rapport final à l’issue de la consultation

QUALIFICATIONS ET EXPÉRIENCES REQUISES

Education (diplômes)
Essentielle  : Doctorat d’Etat en Médecine obtenu dans une Université reconnue

Souhaitable ⦁
Spécialisation en Santé publique, Epidémiologie ou en Santé humanitaire
⦁ Formation en matière de préparation et d’intervention en cas d’urgences/catastrophes

Expérience
Essentielle :
⦁ Au moins deux ans (2) dans la gestion des interventions sanitaires d’urgence ou dans la prise en charge des populations affectées par les crises humanitaires
⦁ Connaissance avérée de la coordination des interventions sanitaires d’urgence dans le cadre de l ‘approche de responsabilité sectorielle de la réforme humanitaire
⦁ Avoir une excellente connaissance du système de santé du Burkina Faso

Souhaitable :
⦁ Expérience pratique dans la surveillance épidémiologique dans les situations d’urgence ou de catastrophe et de crise sanitaire ou expérience de travail dans le domaine humanitaire sur le terrain, niveau national, régional ou des districts du pays
⦁ Une expérience de travail dans les organisations humanitaires (Nations Unies, ONG internationales, Croix-Rouge, …) serait un atout

Compétences fondamentales

⦁ Excellentes compétences en communication écrite et verbale
⦁ Travail en équipe
⦁ Respect des différences individuelles et culturelles
⦁ Capacité à s’adapter aux changements
⦁ Qualités relationnelles (partenaires, autorités, équipes, bénéficiaires)
⦁ Capacités d’adaptation rapide

Compétences fonctionnelles :

1. Expérience avérée à travailler au sein des équipes multidisciplinaires et multiculturelles ;
2. Capacité de compétence démontrée entre plusieurs équipes et organismes à des fins communes
3. Excellentes compétences interpersonnelles et capacitée à s’adapter à l’évolution des exigences.
4. Etre capable de travailler sous stress dans des situations d’urgence

Langues et niveau requis

Essentielle  : Excellente connaissance du Français
Souhaitable  : connaissance pratique de l’Anglais

Autres diplômes

Excellente connaissance de l’outil informatique : (Word, Excel powerpoint, internet… et de logiciels de données

Technique de surveillance

Supervision générale du Représentant de l’OMS et la supervision directe de l’Administrateur chargé de la préparation aux urgences sanitaires du Bureau de pays.

Lieu d’affectation

Les consultants seront basés dans les lieux d’affectation respectifs : Dori et Ouahigouya

Voyage
Amérique du Nord

Rémunération et budget (coût de voyage exclu)

Salaire mensuel équivalent au grade NO-B du barème du système des Nations Unies
Devise : XOF

Type de contrat : Accord d’exécution de Service Spéciaux (SSA)

Informations additionnelles

– Fonction ouverte aux candidats (es) de nationalité burkinabè.
– Les candidatures féminines sont fortement encouragées
– Être disponible immédiatement

– Vu l’urgence, le processus de sélection pourra débuter avant la clôture de l’avis de recrutement

L’OMS applique une tolérance zéro à l’égard de toutes formes d’exploitation et d’abus sexuels, du harcèlement sexuel et tous types de conduite abusive (discrimination, abus d’autorité et harcèlement)

L’OMS s’engage en faveur de la diversité

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