Le programme des Volontaires des Nations unies est une agence de l’Organisation des Nations unies qui déploie des volontaires VNU pour soutenir directement sur le terrain d’autres organismes de l’ONU.
Détails
Mission et objectifs
Préoccupé par la crise sécuritaire, humanitaire, politique et des droits de l’homme en République centrafricaine et ses implications régionales, le Conseil de sécurité a autorisé en avril 2014 le déploiement d’une opération multidimensionnelle de maintien de la paix des Nations Unies, la MINUSCA, dont la priorité absolue est la protection des civils. Ses autres tâches initiales comprenaient l’appui au processus de transition; faciliter l’aide humanitaire; la promotion et la protection des droits de l’homme; l’appui à la justice et à l’état de droit; et les processus de désarmement, démobilisation, réinsertion et rapatriement. La mission nouvellement créée a absorbé le Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BINUCA). Les effectifs actuels de la MINUSCA en uniforme s’élèvent à 11 650 militaires et 2 080 policiers, et ont pour objectif stratégique de créer les conditions politiques, sécuritaires et institutionnelles propices à une réduction durable de la présence et de la menace des groupes armés. Voir http://www.un.org/en/peacekeeping/missions/minusca/.
Contexte
L’affectation est renouvelable sur une base annuelle (1er juillet – 30 juin) jusqu’à un maximum de 4 ans. Les renouvellements de contrats sont accordés en fonction du mandat de la mission, de la disponibilité du budget, de la nécessité opérationnelle et du rendement satisfaisant. Le lieu d’affectation peut changer au cours d’une affectation en fonction des nécessités opérationnelles; Les Volontaires des Nations Unies peuvent être amenés à travailler et à voyager n’importe où dans la zone d’opérations de l’organisation hôte, y compris dans des endroits éloignés. Résultats/extrants attendus : – Surveiller et rendre compte des violations des droits de l’homme dans le cadre des tâches assignées conformément à la méthodologie des Nations Unies accomplie; – Produire des rapports quotidiens, hebdomadaires et mensuels réguliers à l’AC effectués à temps; – Participation aux réunions de plaidoyer et de suivi des dossiers avec les autorités locales afin de lutter contre l’impunité achevée ; – Participation aux activités visant à renforcer les capacités des autorités locales en RCA ; – Renforcement des capacités documenté.
Description de la tâche
Sous la supervision directe du Chef du Bureau des droits de l’homme et de son responsable désigné dans le Secteur et/ou du Fonctionnaire responsable, et dans les limites des pouvoirs qui lui sont délégués, le titulaire s’acquitte des fonctions ci-après : – Rechercher et recueillir des informations relatives aux questions relatives aux droits de l’homme, y compris leurs dimensions sexospécifiques, à partir de diverses sources de données; aide à l’analyse de l’information, y compris l’impact sur la situation des droits de l’homme en RCA. – Saisir tous les cas dans la base de données sur les droits de l’homme conformément aux normes relatives aux droits de l’homme et à sa méthodologie. – Se tenir au courant des questions actuelles relatives aux droits de l’homme dans la région, en lui assignant d’inclure les développements politiques et juridiques pertinents. – Contribuer à l’identification des questions et problèmes relatifs aux droits de l’homme, y compris leurs dimensions sexospécifiques, grâce à des recherches et analyses de qualité et à l’établissement en temps voulu des rapports, etc. – Assurer la liaison avec les représentants du gouvernement, les organisations non gouvernementales (ONG), les organisations de la société civile, les agences des Nations Unies et d’autres partenaires pour créer des données de base sur la situation des droits de l’homme dans la région, en accordant une attention particulière aux groupes vulnérables. – Participer avec d’autres spécialistes des droits de l’homme à des discussions avec les autorités compétentes et d’autres acteurs influents dans le but de faire cesser ou de prévenir les violations des droits de l’homme ou chercher d’autres mesures correctives par les autorités pour empêcher que des violations similaires ne se reproduisent à l’avenir. – Rédiger divers types de rapports relatifs aux droits de l’homme. – Participer à des programmes de formation aux droits de l’homme à l’intention des responsables nationaux de l’application des lois, des représentants de la société civile et des organisations non gouvernementales (ONG) de défense des droits de l’homme afin de promouvoir le renforcement des capacités nationales. – Examiner les questions relatives aux droits de l’homme, y compris leurs dimensions sexospécifiques, et participer aux discussions avec d’autres spécialistes des droits de l’homme sur l’intégration de ces questions dans les efforts et programmes politiques, humanitaires et économiques. – Contribuer à la formulation de plans d’action visant à atténuer les problèmes immédiats et à long terme en matière de droits de l’homme. – Faire preuve d’une interaction efficace avec ses collègues et les autres parties concernées à l’interne et à l’externe. – Lorsqu’il travaille avec (y compris la supervision) du personnel recruté sur le plan national ou des homologues (non )gouvernementaux, le titulaire est vivement encouragé à consacrer du temps au renforcement des capacités par le biais de l’encadrement, du mentorat et de la formation formelle et en cours d’emploi. – S’acquitter de toutes autres tâches connexes qui pourraient lui être confiées par son supérieur hiérarchique direct.
Critères d’éligibilité
Âge
27 – 80
Nationalité
Le candidat doit être un ressortissant d’un pays autre que le pays d’affectation.
Exigences
Expérience requise
3 années d’expérience en a field related to human rights. La connaissance des instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme et des outils de promotion et de protection des droits de l’homme est exigée. La connaissance du droit international humanitaire est souhaitable. Une expérience de la surveillance des droits de l’homme et de l’établissement de rapports est souhaitable. Une expérience de la recherche et de la rédaction de documents, tels que des rapports, est souhaitable. Une expérience de travail dans un contexte de développement, de conflit ou d’après-conflit est un atout. Une expérience de travail dans une opération de terrain du système commun des Nations Unies (y compris le maintien de la paix, les missions politiques et les agences, fonds et programmes des Nations Unies) – ou une organisation internationale ou non gouvernementale similaire – dans un contexte de conflit ou d’après-conflit est un atout. Une expérience de travail sur des questions thématiques pertinentes pour le mandat de la MINUSCA et / ou une expérience professionnelle en Afrique centrale est souhaitable.
Domaine(s) d’expertise
Élections et gouvernance, Développement communautaire, Intervention en cas de crise et d’urgence
Permis de conduire
Expérience de conduite de véhicules 4×4 à engrenages manuels sur terrain difficile Requis
Langues
English, Niveau: Working knowledge, Requis French, Niveau: Courant, Requis
Niveau de formation requis
Master ou équivalent en droit, sciences politiques, relations internationales, sciences sociales ou autre discipline pertinente aux droits de l’homme. À défaut, un diplôme de premier cycle (licence ou équivalent) assorti de deux années supplémentaires d’expérience pertinente peut être accepté.
Compétences et valeurs
• Intégrité et professionnalisme : expertise démontrée dans le domaine de spécialité et capacité à faire preuve de discernement; aptitude à travailler de manière indépendante selon les procédures établies dans un environnement politiquement sensible, tout en faisant preuve de discrétion, d’impartialité et de neutralité; capacité de gérer l’information de manière objective, précise et confidentielle; réactif et orienté client. • Responsabilisation : maturité et responsabilité; aptitude à travailler conformément aux règles et règlements de l’Organisation. • Planification et organisation : compétences efficaces en matière d’organisation et de résolution de problèmes et aptitude à gérer un volume de travail important de manière efficace et en temps voulu ; aptitude à établir des priorités et à planifier, coordonner et suivre (proprement) le travail ; Capacité à travailler sous pression, avec des délais contradictoires et à gérer plusieurs projets / activités simultanés. • Travail d’équipe et respect de la diversité : aptitude à établir et à maintenir des partenariats efficaces et des relations de travail harmonieuses dans un environnement multiculturel et multiethnique, avec sensibilité et respect de la diversité et de l’égalité des sexes ; • Communication : compétences avérées en relations interpersonnelles; bonnes compétences en communication orale et écrite, y compris la capacité de préparer des rapports clairs et concis; aptitude à communiquer et à faire preuve d’empathie avec le personnel (y compris le personnel recruté sur le plan national), le personnel militaire, les volontaires, les homologues et les interlocuteurs locaux provenant de divers horizons; capacité de transférer des informations et des connaissances à un large éventail de groupes cibles différents; • Flexibilité, adaptabilité, capacité et volonté d’opérer de manière indépendante dans des environnements austères, éloignés et potentiellement dangereux pendant des périodes prolongées, impliquant des difficultés physiques et peu de confort, et y compris d’éventuels déplacements prolongés dans la zone d’opérations, le cas échéant; • Un véritable attachement aux principes de l’engagement volontaire, qui comprend la solidarité, la compassion, la réciprocité et l’autonomie; et l’engagement envers les valeurs fondamentales de l’ONU.
Autres informations
Conditions de vie et remarques
La République centrafricaine est un lieu d’affectation déconseillé aux familles où la sécurité et les conditions de travail sont difficiles. Les consignes de sécurité du Département de la sûreté et de la sécurité des Nations Unies (UNDSS) doivent être strictement respectées dans tous les lieux d’affectation. Le niveau de sécurité du pays est de 4, ce qui limite les déplacements aux voyages officiels uniquement. Actuellement, un couvre-feu s’applique de 10 heures à 5 heures du matin. Le pays est enclavé, avec des possibilités de voyage très limitées, et entouré de pays avec des problèmes instables et sécuritaires (Cameroun, Tchad, RDC, Soudan, Soudan du Sud). Il y a une situation sociopolitique instable et des troubles sociaux et des griefs, en particulier dans la capitale Bangui, avec de fréquentes grèves des fonctionnaires entraînant des interruptions de la santé, de l’éducation et de la fonction publique, en raison d’années de salaires impayés. Les coupures de courant sont une norme, provoquant l’insécurité dans la ville. La population de Bangui, y compris les expatriés, est préoccupée par l’augmentation de la criminalité résultant directement du coup d’État de mars 2013 de la SELEKA, une coalition de groupes rebelles, et des événements de décembre 2013 qui ont plongé le pays dans le chaos. Le pays est entièrement dépendant du port maritime camerounais, situé à 1500 km, provoquant une pénurie régulière de produits domestiques de base. Cette situation exerce un stress énorme sur le personnel. Les infrastructures médicales sont très limitées et les services ne fonctionnent pas correctement. Les conditions de vie sont difficiles en raison du coût élevé de la vie et de la rareté des produits de base et de la nourriture. Les supermarchés proposant une variété de produits alimentaires et de consommation sont disponibles, mais coûteux. Des légumes et des fruits frais sont disponibles sur le marché. Il n’y a pas de maison d’hôtes MINUSCA à Bangui. Les possibilités d’hébergement privé sont limitées et l’obtention d’une maison conforme aux mesures de sécurité de l’ONU peut prendre plusieurs semaines. Le personnel des Nations Unies à Bangui vit de l’économie locale en louant des appartements et des maisons. Par rapport à il y a quelques années, plus d’hébergements sont disponibles maintenant, mais à un coût élevé. Il est recommandé de partager un logement. Actuellement, tous les Volontaires des Nations Unies en service ont accès à un logement décent garantissant des normes minimales de confort. Le coût mensuel moyen de l’hébergement varie d’environ 1000 USD pour un petit appartement avec des meubles de base, mais pas de générateur électrique et un approvisionnement en eau courante interrompu, à 2 000 + USD avec toutes les commodités. L’hébergement dans tous les lieux d’affectation centrafricains en dehors de la capitale Bangui est obligatoirement à l’intérieur des camps de la MINUSCA. Dans la plupart des cas, il s’agit d’un hébergement conteneurisé avec une salle de bain individuelle, avec eau courante 24h / 7 et 200j / 2014, électricité et wifi. Cela coûte 2013 dollars des États-Unis par mois et est automatiquement déduit de la paie mensuelle. Lorsqu’aucun logement autonome n’est disponible immédiatement à son arrivée, le personnel nouvellement arrivé est logé dans un conteneur avec une salle de bain commune jusqu’à ce qu’un conteneur autonome se libère. Un dispensaire des Nations Unies fournit des soins médicaux de base au personnel des Nations Unies et un hôpital des Nations Unies est opérationnel depuis août 6. Un hôpital de niveau II géré par une équipe médicale militaire existe également. Seules quatre compagnies aériennes officiellement reconnues par le système des Nations Unies desservent le pays : Air France (deux fois par semaine), Royal Air Maroc (deux fois par semaine), Kenya Airways (trois vols par semaine) et Asky (trois vols par semaine). Les vols sont parfois sujets à annulation lorsque la volatilité de la situation de sécurité augmente. Un programme de repos et de récupération (R&R) a été rétabli depuis août <> et maintenu pour tous les lieux d’affectation centrafricains à une fréquence de <> semaines. La République centrafricaine est un pays unique et la MINUSCA est une opération unique. Il offre un environnement intéressant et enrichissant, mais nécessite également un niveau mature de sensibilisation à la culture et à la sécurité, ainsi que plus d’endurance et d’engagement qu’ailleurs pour rendre la vie confortable et abordable. Par conséquent, la flexibilité et la capacité et la volonté de vivre et de travailler dans des conditions difficiles et potentiellement dangereuses, impliquant des difficultés physiques et peu de confort, sont essentielles.
Déclaration d’inclusivité
Le programme des Volontaires des Nations Unies est un programme d’égalité des chances qui accueille les candidatures de professionnels qualifiés. Nous nous engageons à atteindre la diversité en termes de sexe, de soins et de caractéristiques protégées. Dans le cadre de leur adhésion aux valeurs du programme VNU, tous les Volontaires des Nations Unies s’engagent à combattre toute forme de discrimination, et à promouvoir le respect des droits de l’homme et de la dignité individuelle, sans distinction de race, de sexe, d’identité de genre, de religion, de nationalité, d’origine ethnique, d’orientation sexuelle, de handicap, de grossesse, d’âge, de langue, d’origine sociale ou de tout autre statut.
Note sur les exigences en matière de vaccination Covid-19
Les candidats sélectionnés pour certains groupes professionnels peuvent être soumis à des exigences d’inoculation (vaccination), notamment contre le SRAS-CoV-2 (Covid-19), conformément à la politique de l’entité hôte applicable.