L’Agence publique française EXPERTISE FRANCE recrute pour ces 04 postes (25 Septembre 2022)

L’Agence publique française EXPERTISE FRANCE recrute pour ces 04 postes (25 Septembre 2022)

Informations sur l'emploi

Titre du Poste : 04 postes

Description de l'emploi

Expertise France est l’agence publique de conception et de mise en œuvre de projets internationaux de coopération technique. L’agence intervient autour de quatre axes prioritaires :

  • gouvernance démocratique, économique et financière ;
  • paix, stabilité et sécurité ;
  • climat, agriculture et développement durable ;
  • santé et développement humain.

Dans ces domaines, Expertise France assure des missions d’ingénierie et de mise en œuvre de projets de renforcement des capacités, mobilise de l’expertise technique et joue un rôle d’ensemblier de projets faisant intervenir de l’expertise publique et des savoir-faire privés.

Poste 1 : Expert.e.s pour la réalisation de l’activité A1.2.1.2 « Assistance technique auprès de la DAF sur l’ (H/F)

Description de la mission

  • Activités prévues

Le consultant.e. devra conduire les activités suivantes (liste non exhaustive) :

  1. Exploiter la documentation mise à disposition notamment (liste non exhaustive)

Pour atteindre les résultats escomptés, l’ensemble des documents seront mis à la disposition du consultant par Expertise France et Ministère de Santé.

  • Loi Organique relative aux Lois de Finances (LORF) (2012),
  • Règlement Général de Gestion Budgétaire et de Comptabilité Publique (RGGBCP) (2013),
  • Cadre de Gouvernance des Finances Publiques (2014),
  • Arrêté n°A/2015/965/MEF/SGG du 2 Avril 2015 portant plan comptable de l’Etat
  • Arrêté n°A/2017/5487/MEF/MB/SGG du 6 octobre 2017 fixant la nomenclature des pièces justificatives de la dépense publique ;
  • Arrêté n°A/2014/5262/MEF/SGG du 9 octobre 2014 portant nomenclature budgétaire de l’Etat etc. ;
  • Loi L/2018/025/AN du 03 juillet 2018 portant Organisation générale de l’Administration publique ;
  • Décret n° D/2018/168/PRG/SGG du 16 août 2018 portant organisation et attribution du ministère de la santé ;
  • Etat des lieux des acteurs de l’exécution du budget au niveau de la région administrative de Nzérékoré ;
  • Les décrets de création des services déconcentrés du MS et ceux des structures de rattachement etc.

ATTENTION :

 – les acteurs recherchés sont ceux qui exercent une activité liée à l’exécution budgétaire et financière du budget du MSHP, soit les ordonnateurs, la division (DAF pour les services centraux) / les Services des affaires financières (SAF pour les services déconcentrés), les contrôleurs financiers, PRMP, Comptables matières … et ce pour toute la pyramide sanitaire ( service central, déconcentrés et rattachés (hôpitaux  préfectoraux par exemple…) les Etablissements publics administratifs de la Santé (14 EPAS…) …

–  la cartographie doit pouvoir être mise à jour simplement

 – les services financiers du MSHP seront sollicités lors de ses travaux

  1. Se faire confirmer auprès de la DAF et des services associés, sur les besoins en matière d’information devant figurer dans la cartographienom, prénom, fonction, statut, liens hiérarchique et fonctionnel etc.,

Il indiquera la proposition de méthode, les outils et la planification des travaux envisagés.

  1. Participer, organiser des réunions relatives à la prestation (pré-validation, validation des travaux… (mèl/ tel…)
  2. Conduire les entretiens nécessaires auprès des administrations concernées en vue de faire :
  • Préparer les questionnaires et envoyer aux acteurs concernés, des mails de confirmation
  • Recenser les informations en tenant compte du cadre légal et réglementaire de la gestion des finances publiques, s’assurer de la légalité des acteurs occupants les postes ;
  • Collecter les données dans une base et à minima un fichier Excel ou csv
  1. Compiler les résultats et élaborer une cartographiequi doit permettre d’identifier les acteurs de l’exécution budgétaire et financière, leurs coordonnées (géographiques, professionnelles (téléphone, mel..), leur poste, fonction et statut, les liens hiérarchiques ( supérieur et subordonnées ), les taches budgétaires et financières principales, les livrables et échéances associées …liste non exhaustive (voir phase 2 sur la confirmation des informations devant être recensés dans la cartographie)

– Prévoir des conditions de mise à jour simple.

  1. Mettre à disposition la cartographie et rédiger le rapport de fin de mission et la restitution restituer auprès du ministère de la Santé.
  • Livrables attendus

 

Livrables Date de livraison
1.      La cartographie des acteurs des services déconcentrés du MSHP (pyramide sanitaire concernés

Un rapport explicatif sur l’activité et la cartographie livrée (l’organisation, du fonctionnement, des liens de dépendance et de dysfonctionnements éventuels des acteurs concernés), les modalités de mise à jour de la cartographie (voir les objectifs spécifiques)

2.      Une présentation à restituer auprès de la DAF et du MSHP

T0 + 15 jours
3.      Des propositions d’amélioration dans l’organisation et du fonctionnement des services d’exécution de la dépense et une feuille de route sur la mise en œuvre des recommandations à restituer auprès du ministère de la Santé T0 + 15 jours

 

  • Coordination

En cas de groupement de consultant.e.s répondant aux TDR, le groupement devra désigner un interlocuteur pour assurer la coordination de la mise en œuvre de projet.

Madame Phkarnavy GERARD, Responsable volet 1 et AT de la DAF du MS du PASA2 sera l’interlocuteur unique du/de la consultant.e pour Expertise France, à défaut son équipe et le chef de projet.

Courriel :

Une première réunion aura lieu dès la signature du contrat. Elle sera suivie des réunions autant que nécessaires (explication, renseignements complémentaires, l’état d’avancement des missions, pré-validation, validation et éventuellement les difficultés rencontrées…).

En outre une coordination étroite avec l’équipe du volet 1, devra impérativement être mise en place dès la préparation de la mission et jusqu’à leur finalisation.

Description du projet ou contexte

  • Contexte lié au projet PASA2 (EF)

Dans le cadre de la mise en œuvre du programme d’appui au renforcement du système de santé en Guinée, une convention entre la Délégation de l’Union Européenne (DUE) et Expertise France (EF) a permis de confier une partie de la mise en œuvre de ce projet à Expertise France, l’autre partie étant confiée à la GIZ.

Ainsi, Expertise France intervient, dans le cadre de ce projet, dans deux zones principales : Conakry et la région cible de Nzérékoré à laquelle est associée deux préfectures avoisinantes (Kissidougou et Kérouané).

Expertise France a en charge les volets 1 et 5. Le premier porte sur le renforcement de la gouvernance dans le champ de la gestion financière du ministère de la santé, et le second sur l’amélioration des infrastructures sanitaires, de l’équipement et de la maintenance.

Le volet 1 « Gouvernance financière » s’articule autour de quatre axes :

  1. Le renforcement des capacités du ministère de la santé dans l’exécution et le suivi du budget au niveau central ;
  2. Le renforcement de la gouvernance des Etablissements Publics Administratifs (EPA) ;
  3. Le renforcement des capacités de contrôle interne du ministère de la santé ;
  4. L’accompagnement du ministère de la santé dans la révision des tarifs de prestations de soins.

Le renforcement des capacités du ministère de la santé dans l’exécution et le suivi du budget au niveau central, se décline lui-même en quatre sous-activités :

  • 2.1.1 Diffusion des nouveaux textes en vigueur sur l’exécution budgétaire, et formation aux acteurs du Ministère de la santé au niveau central ;
  • 2.1.2 Assistance technique auprès de la DAF sur l’engagement et le suivi du budget ;
  • 2.1.3 Suivi des recommandations de l’évaluation fonctionnelle de la DAF ;
  • 2.1.4 Etude de faisabilité sur la mise en place d’un logiciel de gestion au Ministère de la santé ;

L’activité d’assistance technique auprès de la DAF sur l’engagement et le suivi du budget porte essentiellement sur l’appui :

  • Du service DAF sur l’engagement des crédits, dans le respect des délais réglementaires, conformément à l’instruction conjointe n°0003/MEF/MB/2017 du 12 avril 2017 fixant les délais dans la chaîne d’exécution de la dépense publique et organisant la production des états de suivi budgétaire.
  • À la délégation des crédits vers les services déconcentrés, et le transfert des subventions, qui doivent être réalisée chaque trimestre ;
  • À la réalisation d’une cartographie des acteurs de l’exécution du budget dans les services déconcentrés du ministère de la santé (objet de ces présents TDR).
Ces TDR ont pour objet de définir les modalités de réalisation d’une cartographie des acteurs de l’exécution du budget dans les services déconcentrés santé du Ministère de la Santé et de recruter un.e expert.e national.e.

 

 

  • Contexte lié à l’activité et description de l’existant

La Guinée a entrepris ces dernières années, un vaste programme de réforme des finances publiques qui a abouti en 2012, à l’adoption d’une nouvelle loi organique relatives aux lois de finances (LORF 2012).

Depuis, le cadre légal et règlementaire régissant les finances publiques se consolide progressivement.

Bon nombre de textes ont été produits tels que :

  • Loi Organique relative aux Lois de Finances (LORF) (2012),
  • Règlement Général de Gestion Budgétaire et de Comptabilité Publique (RGGBCP) (2013),
  • Cadre de Gouvernance des Finances Publiques (2014),
  • Arrêté n°A/2015/965/MEF/SGG du 2 Avril 2015 portant plan comptable de l’Etat
  • Arrêté n°A/2017/5487/MEF/MB/SGG du 6 octobre 2017 fixant la nomenclature des pièces justificatives de la dépense publique
  • Arrêté n°A/2014/5262/MEF/SGG du 9 octobre 2014 portant nomenclature budgétaire de l’Etat etc.

 

Inscrit dans le PREFIP révisé sous-programme 3.4.2, la réalisation de la cartographie des acteurs de l’exécution des dépenses dans les services déconcentrés est une activité du renforcement de la déconcentration budgétaire.

Ainsi, l’adoption en LFI 2018 de la nouvelle nomenclature budgétaire sur la base l’arrêté n°A/2014/5262/MEF/SGG suit cette démarche.   Conforme aux standards internationaux, la nouvelle nomenclature budgétaire a permis d’améliorer la lisibilité des documents budgétaires. Les crédits budgétaires des services déconcentrés qui étaient jadis déployés essentiellement sur deux lignes budgétaires : une ligne pour les « services déconcentrés à Conakry » et une autre pour des « services déconcentrés hors Conakry ou intérieur », sont désagrégés par services bénéficiaires et par nature économique de dépenses.

Dans ce cadre, la LFI 2019 prévoit dans son titre III « biens et services » des lignes pour chacune des DPS, DRS etc.

La circulaire n°00092/MB/CAB du 17 février 2021 du Ministre du Budget rappelle aussi que les crédits alloués à chaque ministère et institution par la Loi de Finances doivent faire l’objet d’une répartition détaillée par décret et que les ministres ordonnateurs doivent veiller au maintien des crédits tels que notifiés dans le décret de répartition pour les services déconcentrés. Chaque ministre est tenu de notifier aux structures placées sous son autorité ou sa tutelle le montant des crédits ouverts en leur faveur dans la loi de finances, et de procéder effectivement aux délégations de crédits ou transferts des subventions correspondantes, sur une base trimestrielle et dans le respect des plafonds de régulation.

Cette démarche a été renforcée par l’adoption de la loi L/2018/025/AN du 03 juillet 2018 portant Organisation générale de l’Administration publique, et à l’actualisation des décrets portant organisation et attributions des départements ministériels.

Selon le décret n° D/2018/168/PRG/SGG du 16 août 2018 portant organisation et attribution du ministère de la santé, les services déconcentrés dudit ministère sont : les Directions Régionales de la Santé (DRS), la Direction de la Santé de la Ville de Conakry (DSVC), les Direction Préfectorales de la Santé (DPS) et les Directions Communales de Santé de Conakry (DCSC).

Ce renforcement de la déconcentration budgétaire implique une clarification des rôles des acteurs de l’exécution budgétaire au niveau déconcentré tant dans la phase administrative que dans celle comptable, en vue d’améliorer la qualité et l’efficacité de la dépense publique.

Ces présents TDR qui portent sur la réalisation d’une cartographie des acteurs de l’exécution du budget dans les services déconcentrés, requièrent un diagnostic de l’existant, identifie les acteurs concernés sur la base du nouveau cadre légal et réglementaire de la gestion des finances publiques et propose des recommandations visant à améliorer l’exécution budgétaire au niveau déconcentré.

Profil souhaité

  • Être détenteur d’un diplôme universitaire de niveau BAC + 5 minimum en sciences économiques, administration publique, droit, finances publiques ou équivalent, notamment en gestion des budgets et comptabilité ;
  • Avoir une bonne connaissance des finances publiques et de la gestion des risques financiers liés aux structures publiques
  • Maîtriser parfaitement le français ;
  • Avoir une bonne connaissance des logiciels bureautiques
  • Avoir la facilité de communiquer et d’animer un séminaire devant un public de haut niveau ;
  • Savoir être, discrétion et diplomatie
  1. Expériences professionnelles générales
  • Avoir une bonne expérience du fonctionnement des administrations publiques notamment celle des structures publiques de santé, être fonctionnaire ou ancien fonctionnaire d’une administration publique chargée de la gestion budgétaire et financière sera jugé favorablement ;
  • Avoir participé à des projets de réformes structures publiques de santé.
  • Avoir déjà travaillé dans le cadre de projets de coopération avec des bailleurs dans le cadre de missions similaires (notamment en Afrique de l’Ouest).
  1. Expérience professionnelle spécifique
  • Avoir une expérience d’au moins 5 ans dans l’accompagnement de la mise en œuvre des réformes de l’administration publique, des finances publiques, en particulier en matière d’élaboration et d’exécution budget d’un ministère et en particulier du Ministère de la santé et de l’hygiène publique, des EPA santé, notamment les hôpitaux… ;
  • Avoir une expérience en matière de conception et d’élaboration des cartographies des acteurs, etc.) ;
  • Avoir une bonne connaissance du fonctionnement de l’Administration publique, notamment dans les pays africains.
  • Connaître le contexte guinéen sera jugé favorablement. A défaut il est demandé des expériences similaires dans des contextes comparables.

Informations complémentaires

  1. Compte-rendu de missions

Un compte rendu (suivant le modèle fourni) devra être remis par mail à l’issue de mission : il correspond au livrable rapport de fin de mission.

  1. Disponibilité, réponse et rémunération

L’expert devra remettre un CV, une offre financière

L’offre financière de l’expert sera revue et analysée sur la base des grilles de rémunération d’Expertise France, qui se réserve le droit de négocier le montant. Le versement de la rémunération sera basé sur la soumission et l’acceptation des livrables, et sur le nombre de jours travaillés avec fourniture des pièces justificatives correspondantes.

Critères de sélection des candidatures

Le processus de sélection des candidats s’opérera selon le(s) critère(s) suivant(s) :

  • Formation/compétences/expériences du candidat
  • Formation/diplômes du candidat en lien avec la mission d’expertise
  • Compétences du candidat en lien avec la mission d’expertise
  • Expériences du candidat en lien avec la mission d’expertise
  • Compréhension linguistiques attendues du candidat
  • Évaluation de l’expertise du candidat dans le domaine recherché
  • Connaissances du candidat du contexte local (pays ou région d’intervention)
  • Compréhension par le candidat des enjeux du projet de coopération
  • Compréhension par le candidat du rôle de la mission au sein du projet de coopération

Date limite de candidature : 27/09/2022 16:59

Cliquez ici pour postuler

Poste 2 : Expert.e suivi – évaluation – apprentissage et capitalisation projet Fonds Genre Sahel (H/F)

Description de la mission

OBJECTIF DE LA MISSION

L’objectif général de la mission est d’actualiser le dispositif le système de Suivi-évaluation et d’Apprentissage (SEA) amorcé dans le cadre du projet Fonds Genre Sahel mis en œuvre conjointement avec 19 OSC dans 6 pays d’intervention du projet et accompagner son opérationnalisation en appui à l’équipe FGS.  En termes d’objectifs spécifiques, il s’agira pour l’expert.e retenu.e de :

  • Finaliser le SEA amorcé par l’équipe du FGS :
    • Mener des réflexions sur le développement/ amélioration des indicateurs (quantitatifs et qualitatifs) pour mesurer les changements et les outils de collecte. Et construire le dispositif de remonter des données et comment les mesurer (coutils de collecte)
    • Mettre en place une baseline avec les données démarrage (en lien avec ce que les OSC ont commencé à faire)
  • Accompagner le suivi des initiatives des OSC et du projet dans son ensemble
  • Accompagner le processus de capitalisation, de diffusion des bonnes pratiques genre et des leçons apprises du projet

NB : le dispositif de suivi-évaluation et d’apprentissage à opérationnaliser doit prendre en compte non seulement les spécificités du projet dans sa mise en œuvre dans les 6 pays, mais aussi tenir compte des différent-e-s acteurs et actrices clé-es qui y sont impliqué-e-s (PFC – Points focaux capitalisation).

 

MISSIONS, LIVRABLES ET ACTIVITES A REALISER

Les principales missions et activités du prestataire seront de poursuivre la mise en œuvre du dispositif déjà en place du système de suivi évaluation, apprentissage et capitalisation des bonnes pratiques genre du projet FGS afin d’assurer la collecte, l’analyse et l’utilisation systématique et efficace des informations et d’apporter un appui méthodologique en suivi évaluation à l’équipe projet basée à Ouagadougou et aux experts pays.

Suivi du projet

L’expert.e mobilisé.e devra :

  • Faire une revue/actualisation des 12 cadres logiques des initiatives des OSC bénéficiaires du projet FGS
  • Actualiser le Plan de suivi – évaluation du FGS et le consolider /co-construit avec les parties prenantes et acteur/trices clé-es du projet ;
  • Proposer un plan de déploiement du Plan SEA visant à former et accompagner l’équipe projet et les partenaires sur les outils et processus mis en place afin de faciliter leur appropriation et favoriser l’opérationnalisation de son mécanisme de suivi-évaluation incluant les supports de formation. Ce plan de déploiement indiquera les activités de renforcement des capacités et les outils qui seront mis en place par le consultant pour faciliter l’appropriation du PSEA par les acteurs et actrices clé-es du projet aux niveaux national et sous régional
  • Mettre en place une baseline informant la valeur initiale de tous les indicateurs du projet
  • Élaborer les outils de collecte, de remontée, de consolidation, d’analyse et de visualisation des données pour faciliter et systématiser la consolidation et la gestion des données. Le développement de deux feuilles (feuille de rapportage des extrants et des activités et celle des résultats) est fortement conseillé pour permettre aux partenaires de suivre les données en temps réel.
  • Former les PFC et les experts d’appui OSC pays sur le PSEA et le dispositif en place
  • Développer et tester la méthodologie de collecte, d’analyse et de gestion des données : contrôle qualité, élaboration d’une base de données, logigramme d’analyse, mesure des résultats (objectifs, variables, données quantitatives, agrégations).
  • Opérationnaliser le système de collecte de données et outils de data-visualisation et accompagner la collecte des données ainsi que son analyse (suivi trimestriel des indicateurs)
  • Participer aux bilans annuels et les évaluations du projet FGS

Tableau livrables / activités Suivi

Livrables / Activités Échéances
Actualiser le Plan de suivi – évaluation du FGS et le consolider /co-construit avec les parties prenantes et acteur/trices clé-es du projet Avant déc. – 2022
Mettre en place une baseline (situation de référence) informant la valeur initiale de tous les indicateurs du projet Semestre 2 – 2022
Former les acteurs a l’opérationnalisation du PSEA et accompagner l’équipe projet et les OSC bénéficiaires du projet FGS. Chaque année en déc. ( entre 1-15 déc.)
Développer et accompagner l’appropriation des outils de collecte, de remontée, de consolidation, d’analyse et de visualisation des données pour le suivi – capitalisation des résultats du projet / suivi trimestriel Chaque trimestre
Rapport de suivi d’indicateurs trimestriel / tableau de bord des indicateurs Chaque trimestre
Appui des OSC dans le rendu du suivi des activités de leur initiative en ligne Chaque trimestre
Outil de suivi des subventions (en tandem avec le RaF/ Subvention FGS) Semestriel
Autres livrables selon besoins

 

Capitalisation

L’expert.e devra explorer les possibilités et mettre en œuvre une capitalisation des expériences du projet : processus de gestion de projet, gestion des partenariats, accompagnement des OSC, progrès genre, etc. Cela devra passer par la mise en place d’exercices courts avec des fiches de retours d’expérience suite à chaque jalon pour identifier et documenter les bonnes pratiques et leçons apprises de manière continue. Le format fiche d’expérience est choisi pour faciliter la remontée d’informations qualitatives, mais d’autre format pourrait être explores. Le processus de capitalisation des pratiques sera fait de concert avec les PFC – points focaux capitalisation – identifiés par chacune des OSC soutenues. La première session de formation des PFC se fera en ligne en novembre et en présentiel en marge du bilan en début décembre 2022.

Ce travail de capitalisation sera sous le contrôle de l’Experte en renforcement des capacités et capitalisation du FGS.

 

Tableau Livrables/ activités Capitalisation

Livrable Échéance
 Préparation et lancement du processus de capitalisation avec les OSC avec les PFC en ligne et en présentiel Novembre 22 et décembre 22
Capitalisation des expériences/ OSC/ Fiches de retours d’expériences par semestre
Atelier annuel  de présentation des résultats de capitalisation du Projet FGS (documents préparatoires) Fin 2022, 2023 et 2024
Participation au moment de revue semestriel (en ligne)  / annuel (en présentiel) Semestriel
Autres livrables selon besoins

Description du projet ou contexte

FICHE DU PROJET FONDS GENRE SAHEL

Nom du Projet Fonds d’appui à des initiatives innovantes sur le genre au Sahel ( Fonds Genre Sahel)
Bailleur de fonds Agence Française de Développement / Direction Régionale grand Sahel – Ouagadougou / Burkina Faso
Zone d’intervention Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad
Mise en œuvre  et Responsables de suivi Expertise France

Beatriz AGUIRRE- NOCEDA, Chargée de Projet

Paule Elise HENRY, Cheffe de Projet

Secteur/ Département Gouvernance, Justice et Droits humains
Bénéficiaires directs 12 initiatives portées par des organisations de la société civile au Sahel
Durée et date 48 mois (2021 – 2024)
Langue du projet Français
Condition d’expertise Contrat de prestation de service

Expert.e individuel.le basée dans un des pays de la zone d’intervention (de préférence au Burkina Faso ou dans les autres pays d’intervention, mais les expertises basées dans d’autres pays seront également considérées)

Temps d’effort estimatif de travail 5 à 10 jours par mois, variable selon les besoins et niveau d’activité, jusqu’à la fin du projet (déc. 2024) : Il y aura au préalable une phase de mise en place du dispositif de SE (20 à 30 jours entre mi-octobre et fin décembre 2022)

Dispositif opérationnel en place Une Chargée de projet Expertise France basée à Paris

Une assistante de Projet basée à Paris

Une cheffe de Projet basée à Ouagadougou/ Burkina Faso

Une experte long terme en renforcement des capacités et capitalisation des bonnes pratiques, basée à Ouagadougou/ Burkina Faso

Un responsable du suivi des subventions et de la gestion financière du projet sur le terrain basé à Ouagadougou/ Burkina Faso

Un assistant administratif, financier et logistique basé à Ouagadougou

5 Expert.e.s d’appui aux OSC au Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad

12 Points Focaux Capitalisation (PFC)au sein des OSC bénéficiaires FSG.

1. CONTEXTE ET JUSTIFICATION DU MANDAT

 

Le projet Fonds d’appui à des initiatives innovantes visant à renforcer l’égalité femmes-hommes au Sahel (FGS – Fonds Genre Sahel) est conçu comme un projet pilote d’une durée de 4 ans (2021 – 2024) qui doit permettre de créer un vivier d’opérateurs locaux capables de mettre en œuvre des projets de plus grande envergure et d’appliquer les procédures des principaux bailleurs de fonds.

 

Trois composantes sont développées dans ce projet:

  • Composante 1 : Favoriser l’émergence d’initiatives visant la réduction des inégalités femmes – hommes avec une approche intégrée portées par des OSC du Sahel.
  • Composante 2 : Améliorer durablement les capacités socio -organisationnelles, financières et en matière de genre des OSC du Sahel.
  • Composante 3 : Contribuer à une meilleure articulation des acteurs de la société civile, ainsi qu’à la capitalisation de bonnes pratiques en matière de genre.

 

Suite l’appel à projets lancé par le FGS, 12 initiatives ont été retenues dans les six pays du Sahel. Le Fonds Genre Sahel entame, dès janvier 2022, son programme d’accompagnement de ces 12 initiatives portées par 19 OSC [1] de l’espace Sahel porteuses d’initiatives innovantes dont deux (02) initiatives portées par des OSC locales dans chaque pays. 

Afin d’assurer un suivi approprié et rendre compte des résultats du projet FGS en cohérence avec les initiatives et les thématiques portées par les OSC du Sahel, l’équipe optionnel a développé son Plan de suivi évaluation (PSE) qui reste à être complété avec les indicateurs des 12 initiatives soutenues pour disposer d’un dispositif complet de suivi évaluation. Les outils à développer devront être adaptés dynamiques et facilement utilisables et exploitables afin de rendre compte régulièrement de la mise en œuvre des activités dans chaque pays, mais également de capter les résultats et les changements qui émergent, notamment en ce qui concernent les progrès en matière de réduction des inégalités femmes – hommes.  A cet effet, des réflexions doivent être menées sur le développement/ amélioration des indicateurs (quantitatifs et qualitatifs) pour mesurer les changements et les outils de collecte.

Par ailleurs, la mise en œuvre de la composante 3 qui vise une articulation entre les OSC et les autres acteurs engagés sur les problématiques de genre à travers la capitalisation des bonnes pratiques en genre et les leçons apprises. Cela va nécessiter également le développement d’un dispositif et des outils dynamiques faciles d’accès et d’utilisation pour suivi et apprécier les résultats du projet FGS dans son ensemble.  Et à terme alimenter la plateforme d’échanges inter acteurs en partenariat avec Education Droits Santé sexuel et reproductif et Insertion économique des Femmes au Sahel(EDIFS).  C’est dans ce sens, que ces TDR ont été élaborés.

[2] Dont 7 consortiums constitués.

Profil souhaité

Le profil recherché dans le cadre de cette mission est un-e consultant-e individuel-le ayant une expérience dans le domaine de suivi évaluation – apprentissage et capitalisation des pratiques, titulaire d’un diplôme universitaire BAC + 4/+5 en développement, ou gestion de projet sciences sociales. Avec des références suivantes :

  • Expérience professionnelle d’au moins dix (10) ans dans le domaine du suivi-évaluation, apprentissage, notamment dans les domaines des sciences sociales en Afrique de l’Ouest
  • Expérience préalable de 5 ans minimum dans le cadre de projet de coopération à l’international ;
  • Connaissance des problématiques genre au sahel / 6 pays d’intervention projet FGS
  • Bonne maîtrise des enjeux liés aux questions de Genre et inclusion sociale, ainsi qu’un intérêt pour la promotion du genre et l’autonomisation des femmes est un plus ;
  • Expérience de travail avec des organisations de la société civile sur l’égalité F-H ;
  • Expérience préalable dans le suivi de projet financés par l’AFD ou autres bailleurs e fonds serait un atout
  • Bonnes connaissances des méthodes et outils de suivi-évaluation et apprentissage, notamment à travers des méthodes participatives ;
  • Bonne maîtrise des logiciels de collecte de données (Kobo Tool Box, Survey CTO, ODK, etc.), d’analyse de données (SPSS, Stata, etc.) et de visualisation de données (PowerBi…);
  • Aptitude à faire adhérer l’équipe aux processus de suivi et aux usages des outils ;
  • Expérience préalable de renforcement des capacités et formation en suivi-évaluation.
  • Une bonne connaissance de l’élaboration des bases de données est également exigée.
  • Excellentes qualités /capacités de communication, de travail en équipe et relationnel, de transmission des savoirs, de synthèse et de rédaction, d’analyse et résolution des problèmes et de prise de décision et d’initiative.
  • Excellente maitrise des outils de montage et de gestion de projet (théorie du changement, cadre logique, planification, reporting, etc.).
  • Parfaite maîtrise du français (comprenant une excellente capacité de rédaction à l’écrit).

Informations complémentaires

Date de démarrage souhaitée : mi-octobre 2022

  • Condition d’exécution de la présente mission : expertise perlée d’environ 5 à 10 j/ mois variable selon les besoins et niveau d’activité, jusqu’à la fin du projet (déc. 2024) avec au préalable une phase de mise en place du dispositif de SE (20 à 30 jours entre mi-octobre et fin décembre).
  • Formation des points focaux capitalisation des 12 OSC en mi-décembre 22 à Ouagadougou en présentiel
  • Poste basé de préférence au Burkina Faso ou dans les autres pays d’intervention, mais les expertises basées dans d’autres pays seront également considérées
  • L’expert.e retenu.e travaillera en étroite collaboration avec l’Experte LT en charge du renforcement des capacités et de la capitalisation des bonnes pratiques
  • L’expert.e retenu.e rendra compte directement à la Cheffe de Projet basée à Ouagadougou et à la Chargée de projet basée à Paris.

Au regard des attentes des Termes de références, la/le prestataire consulté.e pourra donner sa compréhension de la mission et proposer une approche et un plan de travail de la mission. Son offre de service sera examinée par l’équipe du projet selon les procédures de EF. La contractualisation de la mission suivra les mêmes procédures EF.

Les questions peuvent être adressées à:

[email protected] – Cheffe de projet

[email protected] – Chargée de projet

Pour postuler : (adresse site EF/ FGS)

  • CV en français à déposer sur la plate-forme du vivier d’expert.e.s de EF
  • Proposition méthodologique et de compréhension de la mission (3 pages)
  • Expériences significatives de l’expert.e en  lien avec le mandat et les thématiques
  • Proposition financière précisant taux honoraire Homme – Jour en € , la répartition du nombre de jours travaillés.
  • Preuve d’enregistrement fiscale en tant qu’indépendant.e.

Tous les documents suivants doivent être déposés pour que votre offre soit considérée.

CALENDRIER INDICATIF

Activité Période Responsabilité
Élaboration des TDR et consultation restreinte  juillet – août 2022 Cheffe de Projet
Réception des offres 10 octobre 2022 Cheffe de projet + Chargée de Projet EF
Examen/ validation / contractualisation 17 octobre 2022
Réunion de cadrage équipe projet 21 octobre 2022 Équipe projet / Expert.e
Réalisation / présentation des livrables PM / selon tableau validé Expert.e mobilisé.e
Atelier bilan et formation sur la capitalisation PM
Co production  des rapports annuels de capitalisation Décembre, 22, 23 et 24 Équipe projet / Expert.e
 Finalisation et validation du rapport final de capitalisation du FGS PM Équipe projet

Critères de sélection des candidatures

Le processus de sélection des candidats s’opérera selon le(s) critère(s) suivant(s) :

  • Compétences du candidat en lien avec la mission d’expertise
  • Expériences du candidat en lien avec la mission d’expertise

Date limite de candidature : 16/10/2022 16:43

Cliquez ici pour postuler

Poste 3 : CHARGE DE LA MISE EN PLACE DU CADRE NATIONAL DES CERTIFICATIONS PRO-FESSIONNELLES AU BÉNIN (H/F)

Description de la mission

Le dispositif Talents en commun est un outil de développement qui répond au besoin de promotion et de mobilité de l’expertise qui cible des experts, des fonctionnaires ou des personnes hautement qualifiées et disposant d’un lien fort avec l’Afrique.

 

Placé auprès du directeur général de l’Agence de Développement de l’Enseignement Technique (ADET), l’expert devra mener les missions suivantes :

1. Contribuer à la création d’un environnement favorable à l’essor du cadre national des certifications professionnelles du Bénin :

  • Appuyer la finalisation des textes fondamentaux du cadre national des certifications professionnelles ;
  • Réaliser le descriptif de chaque certificat valide devant être pris en compte dans la hiérarchie des certifications professionnelles du Bénin.

 

2. Appuyer la mise en place des organes, instruments et outils de fonctionnement du cadre national des certifications professionnelles du Bénin :

  • Accompagner l’opérationnalisation de tous les organes du cadre national des certifications professionnelles ;
  • Former les acteurs chargés de l’animation des organes du cadre ainsi que les responsables des structures concernées.

Description du projet ou contexte

Les missions sont associées aux activités suivantes :

  • Analyser le projet de document de référence du cadre national des certifications professionnelles et contribuer à son amélioration ;
  • Décrire le chemin critique pour la mise en place et l’opérationnalisation du cadre national des certifications professionnelles ;
  • Concevoir un dispositif de communication sur le cadre national des certifications professionnelles ;
  • Formation des acteurs.

Profil souhaité

Savoir-être :

Être en capacité d’appréhender sur les plans conceptuel et opérationnel l’interface entre le monde la formation professionnelle et le monde de l’emploi ;

Faire preuve de rigueur dans le traitement administratif et pédagogique des dossiers ;

 

Connaissances :

Connaissance approfondie des questions de certifications

 

Connaissance des modalités de la hiérarchisation des certifications

Connaissance en matière d’ingénierie de formation

Connaissance du domaine de la formation professionnelle

Connaissance du domaine de l’insertion professionnelle

Connaissance des outils informatiques

 

Qualités professionnelles :

Sens de la communication : écoute, communication orale et écrite

Aptitudes à la synthèse écrite et orale

Capacité d’analyse, de diagnostic et de créativité.

Capacité d’initiatives

Capacités de travail en équipe

Agilité et empathie

Autonomie

Polyvalence

Informations complémentaires

  • Lieu de la mission: Cotonou
  • Durée de la mission: 12 mois
  • Date de prise de fonction (susceptible d’être modifiée): dès que possible
  • Type de contrat: contrat de travail de droit privé (les agents publics seront détachés auprès d’Expertise France pour la durée de la mission)

Date limite de candidature : 30/09/2022 23:59

Cliquez ici pour postuler

Poste 4 : Expert technique court terme auprès de la Direction Générale des Douanes (DGDDI) au Congo (H/F)

Description de la mission

L’impulsion d’une démarche de contrôle interne (deuxième composante du projet PARFIP) dans les services de la Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects nécessitent :

– de sensibiliser un public large aux enjeux de la maîtrise des risques, notamment déontologiques. Ce que le projet PARFIP a proposé de faire dans le cadre d’un séminaire d’une journée ;

– de formaliser les processus présentant les plus forts enjeux lorsque ceux-ci ne sont pas encore décrits, ou lorsque c’est le cas de mettre à jour la documentation existante. L’identification des risques et la présentation des tâches dans un organigramme fonctionnel contribuent également à la sécurisation des processus. Le projet PARFIP a proposé de prendre en charge ces activités dans le cadre de comités de rédaction.

Ce travail de rédaction est exigeant, qui doit nécessairement associer des personnels de la Direction du Contrôle des Services (DCS) de la DGDDI, des directions centrales ou départementales concernées par les processus à décrire, et des services opérationnels, lesquels apportent leur expérience de terrain.

La Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects a demandé, pour une meilleure efficacité, qu’un expert douanier soit également associé à ces travaux. En effet, l’expert résident est un cadre de le Direction Générale des Finances Publiques française, et n’a donc pas d’expérience en matière douanière. Cependant il pilotera les activités et y participera.

Le projet, compte tenu des ressources financières mises à sa disposition, du périmètre et du calendrier des travaux, n’a pas vocation à traiter de l’ensemble des processus douaniers mais à initier la démarche, qui pourra, une fois le projet arrivé à son terme, être reprise par l’administration douanière congolaise.

Au cas particulier, une première mission de 10 jours est envisagée avant la fin de l’année 2022, qui pourra, en fonction notamment des résultats obtenus, être complétée d’une autre mission de même durée à programmer au premier semestre 2023.

Au cours de cette première mission, il a été décidé la programmation des activités suivantes :

– semaine 1 au bénéfice des agents douaniers de la direction départementale de Brazzaville : séminaire sur un format journée portant sur la sensibilisation à la maîtrise des risques et à la déontologie des personnels stratégiques de la direction départementale de Brazzaville, suivi de 4 jours d’ateliers de rédaction consacrés à la description des processus identifiés par la DGDDI comme prioritaires ;

– semaine 2 au bénéfice des agents douaniers de la direction départementale de Pointe Noire : séminaire sur un format journée portant sur la sensibilisation à la maîtrise des risques et à la déontologie des personnels stratégiques de la direction départementale de Brazzaville, suivi de 3 ou 4 jours d’ateliers de rédaction consacrés à la description des processus identifiés par la DGDDI comme prioritaires.

S’agissant du séminaire il est prévu d’y associer une cinquantaine d’agents, que ce soit à Brazzaville ou à Pointe Noire.

S’agissant des ateliers de rédaction, il est prévu pour chaque séance de constituer deux sous-groupes, chacun étant chargé de travailler sur des procédures distinctes ou sur deux aspects d’une même procédure. Le comité de rédaction sera également chargé d’élaborer un projet d’organigramme fonctionnel, centré sur les procédures décrites, et d’identifier les zones de risque.

 

Recruté(e) dans le cadre du projet, l’expert(e) court terme :

  • Participera activement au séminaire, qui prendra notamment la forme d’un partage d’expérience. L’expert court terme devra notamment pouvoir illustrer les différents sujets abordés de façon théorique par des exemples tirés de son expérience terrain ;
  • Assurera la production de projets de fiches de procédure. L’expert court terme apportera sa contribution pour une meilleure fiabilisation de la description des tâches et aidera à identifier les risques associés aux différentes étapes des processus décrits. Il sera également une aide pour la rédaction des projets d’organigramme fonctionnel.

Description du projet ou contexte

Le projet d’appui à la réforme des finances publiques (PARFIP) est un projet de coopération française financé par l’Agence Française de Développement (AFD) et mis en œuvre par Expertise France, qui a pour objectif principal d’accompagner le Ministère des finances, du budget et du portefeuille public (MFB) congolais dans son évolution vers davantage de transparence, de performance et d’efficacité.

Le projet, qui dispose d’un budget de 900 000 €, est structuré autour de deux composantes :

  • première composante : la modernisation de l’Inspection Générale des Finances (IGF) et le renforcement des capacités des auditeurs ;
  • deuxième composante : l’impulsion d’une démarche de contrôle interne dans certaines directions générales du MFB.

Ce projet, qui concerne de façon directe la gouvernance, s’inscrit dans un cadre législatif qui a évolué en 2017 avec la promulgation de la loi organique n°36-2017 du 3 octobre 2017 relative aux lois de finances.

En 2017 également, la loi a clairement défini comme priorités l’amélioration de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des finances publiques, ainsi que la performance de l’action publique.

 

Ainsi, la loi n° 10 – 2017 du 9 mars 2017 portant code relatif à la transparence et à la responsabilité dans la gestion des finances publiques énonce, dans son article premier, que la gestion des finances publiques est soumise à la responsabilité et à la transparence, ce qui nécessite le respect des principes et obligations pour la gestion notamment des fonds de l’État.

Au cas particulier, les opérations financières obéissent aux lois et règlements en vigueur, notamment Lois De Finances (LDF), Code Général des Impôts (CGI), Code Général des Douanes (CGD), Code du Domaine de l’État (CDE), Règlement Général de la Comptabilité Publique (RGCP) et Plan Comptable de l’État (PCE). Par ailleurs, la loi n°31 – 2019 du 10 octobre 2019 d’orientation de la performance de l’action publique a institué la logique de performance comme l’un des principes directeurs de l’action publique. Elle prévoit une obligation pour l’État notamment de :

  • promouvoir la redevabilité à tous les niveaux de l’administration publique et des services publiques ;
  • consolider les capacités des agents et cadres des administrations en matière de performance de l’action publique ;
  • diffuser et promouvoir les bonnes pratiques en matière de gestion des risques;
  • œuvrer à la mise en place de dispositifs de contrôle interne et de gestion en vue d’améliorer le rapport entre les moyens engagés, l’action publique développée et les résultats obtenus ;
  • promouvoir la bonne gouvernance dans l’administration publique.

 

Les services en charge de la maîtrise des risques ont un rôle central à jouer dans l’amélioration de la gouvernance : ce sont notamment les institutions supérieures de contrôle (la Cour des comptes et l’Inspection Générale d’État), l’Inspection Générale des Finances (IGF) et les services au sein des directions générales qui ont dans leurs attributions la mission de piloter la maîtrise des risques : les Directions du Contrôle des Services (DCS).

Cette mission relève en effet directement de la responsabilité de chaque direction générale.

Le projet PARFIP tel qu’il a été construit s’inscrit dans ces orientations nationales et répond notamment dans le cadre de la deuxième composante aux enjeux de transparence et d’efficience portés par la réforme de la gestion des finances publiques.

Profil souhaité

Qualifications recherchées

  • Un cadre supérieur de la Direction Générale des Douanes et des Droits Indirectes française ou de la zone CEMAC
  • Expérience confirmée en qualité de cadre des douanes françaises sur les thématiques de mobilisation des ressources douanières, mesure de la performance et de lutte contre la fraude
  • Maitrise des stratégies et des outils d’analyse des données
  • Connaissance très large des procédures métiers, de la maîtrise des risques et à la déontologie
  • Compétences rédactionnelles solides (documents d’analyse, note d’orientation, comptes rendus et rapports d’activités)
  • Rigoureux et pédagogue
  • Maîtrise des outils bureautiques (Word, Excel, PowerPoint, etc.)
  • Capacité d’organisation et de pilotage
  • Excellente capacité à travailler en équipe

 

Expérience professionnelle

L’expert(e) devra justifier de plus de 10 années d’expériences professionnelles, dont 3 ans sur les postes ayant trait au contrôle interne et à la sensibilisation à la maîtrise des risques et à la déontologie.

L’expert(e) sélectionné(e) devra faire preuve d’une forte capacité d’adaptation et d’intégration afin de pouvoir réaliser ses missions dans un environnement professionnel nouveau et d’assurer l’avancée des activités.

Une expérience professionnelle en Afrique ou dans des contextes comparables serait un atout.

Informations complémentaires

Durée de la mission, localisation

La durée de la mission est de 10 jours en octobre ou novembre 2022.

L’expert sera en mission à Brazzaville et à Pointe Noire, au sein de la Direction Générale des Douanes.

Critères de sélection des candidatures

Le processus de sélection des candidats s’opérera selon le(s) critère(s) suivant(s) :

  • Formation/compétences/expériences du candidat
  • Expériences du candidat en lien avec la mission d’expertise

Date limite de candidature : 14/10/2022 16:41

Cliquez ici pour postuler