La Commission Économique pour l’Afrique (CEA) recrute pour ces 02 postes (26 Avril 2023)

La Commission Économique pour l’Afrique (CEA) recrute pour ces 02 postes (26 Avril 2023)

Informations sur l'emploi

Titre du Poste : 02 postes

Lieu du Travail : Niger

Description de l'emploi

La Commission économique pour l’Afrique (CEA) des Nations unies a été établie en 1958 pour encourager la coopération économique entre ses États membres. C’est l’une des cinq commissions régionales du Conseil économique et social des Nations unies qui lui rend compte directement. La Commission se compose de 54 États membres.

Poste 1 : Consultant pour l’appui á l’élaboration d’un guide d’exportation sous la ZLECAf au Burkina Faso

RÉSULTATS ATTENDUS
Au terme de l’ensemble du processus, les résultats attendus sont :
• les acteurs ont pris connaissance des opportunités et enjeux de l’accord ZLECAf et s’en sont appropriés ;
• une cartographie des procédures et règlement d’exportation des produits sous la ZLECAf est disponible ;
• la portée, les enjeux et l’application des différent instruments et outils de facilitations des échanges dans le cadre de la ZLECAf sont acquises.
• des directives pour un meilleur accès aux marchés sont mises à la disposition des acteurs ;
• Un document unique très simplifié et accessible sur les informations requises pour tirer pleinement profit des opportunités de la ZLECAf est mis á la disposition des exportateurs

Lieu de travail : À domicile

La durée prévue : 3 mois

TACHES DU CONSULTANT
Il est attendu du consultant qu’il travaille sous la coordination et le leadership du ministère en charge du Commerce de l’Industrie et sous la supervision du Chef de section des initiatives sous-régionales du bureau de la CEA pour l’Afrique de l’Ouest. La supervision technique directe sur le terrain au Burkina Faso sera assurée par le Directeur général du commerce extérieur, en collaboration étroite avec les diverses parties prenantes et les partenaires techniques impliqués.
Ainsi, il est attendu de le/la consultant(e), la réalisation des tâches ci-dessous:
* Produire le rapport méthodologique qui décrit les différentes étapes retenues pour l’élaboration du guide assorti d’un chronogramme ;
* Faire une revue documentaire ;
* Répertorier tous les protocoles et annexes y compris les outils et instruments d’accès aux marchés et de facilitation des échanges sous la ZLECAf et présenter la portées, les enjeux et les implications de l’application de chacun en mettant en exergue les spécificités du Burkina Faso
* Effectuer des missions de prospection auprès des structures publiques et privées intervenant dans la chaine d’exportation en vue de cartographier les procédures d’exportation des produits par structure impliquée et recueillir les recommandations ;
* Faire ressortir des directives permettant aux acteurs un meilleur accès aux marchés sous la ZLECAf;
* Elaborer le projet de guide d’exportation sous ZLECAf (y compris règles d’origine, outils d’accès aux marchés ; mécanismes BNT, etc).
* Tenir un atelier de restitution.
* Reproduire le guide d’exportation final.

Qualifications

Qualifications académiques : Un diplôme universitaire de BAC+5 au moins en commerce international, économie internationale, économie du développement tout autre domaine relatif est requis ou tout autre diplôme pertinent de niveau équivalent.
Au moins cinq (05) années d’expérience prouvée dans le secteur du commerce, les domaines d’élaboration de documents de stratégie et de politique de développement est requise.
Une parfaite connaissance des typologies, structures et démarche de conception d’un manuel d’information et de sensibilisation est requis.
Avoir une bonne connaissance de l’environnement du commerce au Burkina Faso; Une bonne connaissance de l’accord ZLECAf y compris ses différents protocoles, annexes et instruments de mise en œuvre est désirable.
avoir une capacité prouvée à conduire et animer des rencontres de consultations large publics et produire des rapports de synthèse y compris les outils de consultations. Avoir la capacité à élaborer des politiques liées au commerce des biens. Une bonne connaissance du processus d’intégration régionale de la CEDEAO de même que le TEC-CEDEAO y compris ses différents est un atout

Langages

L’anglais et le français sont les langues de travail des Nations unies. Pour cette mission, la maîtrise du français est exigée.

Pas de frais

LES NATIONS UNIES NE FACTURENT AUCUN FRAIS À AUCUNE ÉTAPE DU PROCESSUS DE RECRUTEMENT (CANDIDATURE, RENCONTRE D’ENTRETIEN, TRAITEMENT OU FORMATION). LES NATIONS UNIES NE SONT PAS CONCERNÉES PAR LES INFORMATIONS CONCERNANT LES COMPTES BANCAIRES DES CANDIDATS.

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Poste 2 : Étude sur les systèmes alimentaires et les conditions macroéconomiques en Afrique de l’Ouest et du Centre

Résultat du service
Les résultats attendus de la mission sont :
– Le rapport sur les systèmes alimentaires et les conditions macroéconomiques en Afrique de l’Ouest et du Centre est achevé et validé
– Une note d’orientation et une note de plaidoyer sur la façon dont le renforcement des systèmes alimentaires peut aider à atteindre la sécurité alimentaire dans la région sont achevées et diffusées

Lieu de travail : À domicile

Durée prévue : 3 mois

Fonctions et responsabilités

Contexte
En Afrique, la sécurité alimentaire reste un défi actuel en raison de la présence de menaces toujours croissantes chaque année. Le changement climatique réduit les rendements et la productivité des cultures de 34 % depuis 1961, les rendements du maïs et du blé ont diminué en moyenne de 5,8 % et 2,3 %, respectivement, en Afrique subsaharienne au cours de la période 1974-2008. Combinés à l’impact de la sécheresse sur l’agriculture, les conflits restent l’un des principaux moteurs de l’insécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest, en particulier dans la région du Sahel et dans le nord-ouest du Nigéria. Dans la région du Sahel, près de 20 millions de personnes sont confrontées à une insécurité alimentaire grave, le nombre de cas le plus élevé enregistré depuis 2016.
Ces dernières années, la pandémie de COVID-19 et le conflit en Ukraine ont eu des effets significatifs sur la sécurité alimentaire dans la région de l’Afrique de l’Ouest, alors même qu’elle continue de lutter comme les autres régions du monde avec les trois principaux facteurs de crise alimentaire : les facteurs socio-économiques ; les facteurs environnementaux et la paix et la sécurité. Le nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire a augmenté d’année en année, les derniers résultats du CH estimant que 48 millions seront en situation d’insécurité alimentaire (CH/IPC3+) pendant la période de soudure 2023.
Les chocs jumeaux récents de la pandémie et du conflit en Ukraine ont principalement entraîné l’insécurité alimentaire, non pas en raison de pénuries alimentaires, mais en réduisant les revenus et en perturbant les chaînes d’approvisionnement, ce qui a entraîné d’importantes hausses de prix. Étant donné que de nombreux pays de la région sont tributaires des importations pour les denrées alimentaires, le carburant et les engrais, les gouvernements ont été confrontés à la fois à des factures d’importation plus élevées et à des dépenses sous forme de subventions. Les déficits budgétaires ont été exacerbés par la dépréciation de la monnaie de certains pays, et il existe un risque croissant de surendettement dans la région, comme l’illustre le défaut de paiement d’une partie de la dette extérieure du Ghana en décembre 2022. L’augmentation du financement des subventions et des mesures de protection sociale en faveur des populations vulnérables a également resserré davantage la marge de manœuvre budgétaire et aggravé le surendettement.
Dans ce contexte, les gouvernements ont déjà du mal à fournir des services de base, la pauvreté croissante alimentant les troubles sociaux. L’inflation a également érodé le pouvoir d’achat et les revenus des ménages, réduisant l’accès à la nourriture. La croissance mondiale devrait ralentir à 1,9 % en 2023, contre 3 % en 2022. La situation pourrait devenir de plus en plus difficile pour les pays de la région; Des niveaux élevés d’endettement public peuvent contraindre les gouvernements à investir dans leurs systèmes alimentaires et à répondre aux chocs futurs.
Il est donc de plus en plus nécessaire de mieux comprendre les liens entre les conditions macroéconomiques et les principaux aspects des systèmes alimentaires et de la sécurité alimentaire dans la région.
Dans ce contexte, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), le Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) et le Programme alimentaire mondial (PAM) mèneront une étude conjointe pour explorer les liens entre les conditions macroéconomiques, les systèmes alimentaires et la sécurité alimentaire dans la région. ¿
Ce mandat est élaboré pour le recrutement d’un consultant qualifié pour appuyer la CEDEAO, la CEA, le PAM et le CILSS dans la réalisation de l’étude conjointe.

Principales tâches et livrables :

Le consultant devrait travailler sous la coordination de l’équipe technique composée de la CEDEAO, Commission économique des Nations Unies pour l’environnement.

Afrique (CEA), CILSS et PAM et sous la supervision directe du Chef de la Section des initiatives sous-régionales de la CEA/BSR-AO.

Le consultant devrait être responsable de l’accomplissement des tâches suivantes:
• Élaborer un plan de travail clair pour l’étude• Mener les 5 parties de l’étude
comme indiqué dans la section Méthodologie et portée.

Les livrables suivants sont attendus du consultant :

i. Un plan de travail clair pour l’étude
ii. Une note méthodologique sur le cadre conceptuel et analytique de l’étude; c’est-à-dire un cadre analytique qui relie les conditions macroéconomiques au système alimentaire et à la sécurité alimentaire dans la région avec une justification claire (note méthodologique)
iii. a) Un rapport provisoire et b) un rapport final de l’étude
iv. Une note d’orientation et une note de plaidoyer sur la manière dont le renforcement des systèmes alimentaires peut contribuer à la réalisation de la sécurité alimentaire dans la région
v. Rapport de réunion de la validation finale de l’étude Méthodologie et portée de l’étude Pour atteindre ces objectifs, l’étude

couvrira 17 pays de la région et comprendra 5 parties:
i) Examen documentaire pour les 17 pays
Il s’agit d’une analyse secondaire des données utilisant des données déjà disponibles auprès de la CEDEAO, de la CEA, du CILSS et du PAM. Une comparaison claire des 17 pays en termes de 1) leur niveau d’investissement dans leurs systèmes agricoles / alimentaires par rapport à l’objectif de la Déclaration de Malabo et aux réponses politiques nationales à ce jour pour parvenir à des systèmes alimentaires durables; 2) leurs tendances en matière de sécurité alimentaire pour la même période; 3) leurs conditions macroéconomiques pour la même période sont attendues. Les politiques régionales visant à améliorer les systèmes alimentaires seront également examinées.

ii) Revue de la littérature sur les cadres analytiques existants Étant donné qu’il existe déjà plusieurs cadres analytiques pour les systèmes alimentaires qui incluent des facteurs macroéconomiques, une analyse documentaire sera effectuée pour aider à identifier un cadre qui pourrait être considéré comme un point de départ pour la partie c de l’étude (c.-à-d. étoffer les voies critiques propres à la région parmi les
indicateurs clés).

iii) Cadre analytique
Bien qu’un cadre global du système alimentaire soit utile, selon la région, certaines caractéristiques sont plus pertinentes (p. ex., la dépendance à l’égard des importations). Afin de tenir compte de ces caractéristiques, à la suite de l’examen de la littérature, un cadre de système alimentaire qui étoffe les voies critiques propres à la région entre les indicateurs macroéconomiques, les indicateurs du système alimentaire (p. ex. production, transformation, transport alimentaires) et les indicateurs de sécurité alimentaire. En particulier, les canaux pertinents par lesquels les conditions macroéconomiques affectent les systèmes alimentaires et, partant, la sécurité alimentaire de la région seront explorés. Cela aidera à déterminer les principales variables macroéconomiques et du système alimentaire pour la partie d de l’étude (c.-à-d. l’analyse quantitative).

iv)Analyse quantitative
Cette partie de l’étude visera à estimer comment un changement dans une ou plusieurs variables macroéconomiques affecte les systèmes alimentaires et la sécurité alimentaire dans la région. À l’aide du cadre analytique de la partie c de l’étude, les variables macroéconomiques, du système alimentaire et de la sécurité alimentaire pertinentes seront identifiées, et une analyse documentaire sera effectuée sur les élasticités pertinentes. PoDes moyens tentatifs de relier les variables dans un modèle quantitatif en fonction des données disponibles seront explorés, dans le but d’estimer comment un changement particulier dans un indicateur macroéconomique (par exemple l’inflation) affecte un aspect des systèmes alimentaires qui, à son tour, affecte la sécurité alimentaire des ménages. Une justification du modèle possible sera fournie, et des modèles économétriques robustes pour étayer la dépendance transversale et l’hétérogénéité dans un ensemble de données de panel pourront être utilisés, ou tout autre modèle pertinent qui correspond à l’objectif de cette analyse sur le cadre conceptuel et analytique de l’étude

v) Conclusions/Recommandations
Des conclusions et des recommandations seront tirées sur la base des conclusions de l’étude qui peuvent aider à éclairer l’élaboration de politiques nationales et régionales visant à renforcer la sécurité alimentaire, compte tenu de la meilleure compréhension de ses liens avec des aspects spécifiques des systèmes alimentaires et des conditions macroéconomiques. Les conclusions et recommandations seront validées par les principales parties prenantes régionales lors d’un atelier, et une note de plaidoyer à l’intention des décideurs sera préparée pour alimenter la poursuite du dialogue politique sur le renforcement des systèmes alimentaires afin d’améliorer la sécurité alimentaire dans la région.

Qualifications/compétences spéciales

Un diplôme universitaire de troisième cycle (maîtrise ou plus) en économie, statistique, agriculture ou dans tout autre domaine connexe est exigé.
Un minimum de sept ans (07) d’expérience avérée dans la recherche analytique sur les politiques, les études d’analyse d’impact, l’analyse macroéconomique et des systèmes alimentaires, dans le traitement et l’analyse des données économiques, agricoles et alimentaires est requis avec des rapports de mission et des publications éprouvés.
Une connaissance approfondie des conditions macroéconomiques et des systèmes alimentaires en Afrique de l’Ouest et du Centre et une expertise des modèles économétriques et des logiciels de traitement et d’analyse statistiques sont souhaitables. Une expérience professionnelle acquise dans le cadre de missions liées aux études et recherches économiques en Afrique de l’Ouest et du Centre est également souhaitable. Une expérience du système des Nations Unies est un atout.

Traduction

L’anglais et le français sont les langues de travail du Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies. Pour le poste faisant l’objet du présent avis, la maîtrise du français et de l’anglais est indispensable.

Aucuns frais

L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES NE PERÇOIT DE FRAIS À AUCUN STADE DU PROCESSUS DE RECRUTEMENT (CANDIDATURE, ENTRETIEN D’ENTRETIEN, TRAITEMENT OU FORMATION). L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES NE S’OCCUPE PAS DES INFORMATIONS SUR LES COMPTES BANCAIRES DES DEMANDEURS.

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