Le vendredi 21 juin 2024, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a averti qu’Israël et le Liban devraient éviter une escalade des tensions pour éviter des erreurs de calcul et entraîner une nouvelle guerre sanglante au Moyen-Orient comme celle qui se passe à Gaza.
Le Hezbollah, groupe militant soutenu par l’Iran, tire des roquettes sur Israël en solidarité avec son allié palestinien Hamas depuis le début de la guerre à Gaza en octobre 2023, forçant des dizaines de milliers de personnes à fuir leurs foyers en Israël.
La mission iranienne auprès des Nations Unies a déclaré que le Hezbollah avait la capacité de se défendre et de défendre le Liban contre Israël, avertissant que « le moment de l’auto-anéantissement de ce régime illégitime est peut-être venu ».
« Toute décision imprudente du régime occupant israélien pour se sauver pourrait plonger la région dans une nouvelle guerre », a publié la mission iranienne de l’ONU sur X.
S’adressant aux journalistes, Antonio Guteres a déclaré : « Un geste irréfléchi, une erreur de calcul, pourrait déclencher une catastrophe qui dépasserait largement les frontières et, franchement, au-delà de l’imagination.
Soyons clairs : les peuples de la région et les peuples du monde ne peuvent pas se permettre que le Liban devienne un autre Gaza ».
L’ONU surveille les activités d’Israël
Une force de maintien de la paix de l’ONU, la FINUL, ainsi que des observateurs techniques non armés connus sous le nom d’UNTSO, sont stationnés depuis longtemps dans le sud du Liban pour surveiller les hostilités le long de la ligne de démarcation entre le Liban et Israël, connue sous le nom de Ligne bleue.
« Les soldats de la paix de l’ONU sont sur le terrain pour tenter d’apaiser les tensions et contribuer à éviter les erreurs de calcul », a ajouté António Guterres.
« Le monde doit le dire haut et fort : une désescalade immédiate est non seulement possible, mais elle est essentielle. Il n’y a pas de solution militaire », a-t-il poursuivi.
Les tensions entre Israël et le Liban se sont accrues cette semaine après que le Hezbollah a partagé en ligne une vidéo montrant plusieurs sites militaires et civils israéliens proches de sa frontière avec le Liban.
Suite à la diffusion des images du drone, Israël a répondu que la guerre avec le Liban était proche et qu’elle serait très brutale si elle était menée.
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