Sur les fronts de la santé en Afrique, d’importantes victoires viennent d’être engrangées cette semaine du 11 au 17 mars.
À commencer par l’annonce fracassante de l’ONU : la mortalité infantile mondiale a reculé à un niveau historiquement bas de 4,9 millions de décès en 2022 !
Un progrès phénoménal dans lequel les pays du continent africain, si longtemps minés par des fléaux meurtriers, ont grandement contribué.
Le Rwanda, le Malawi ou la Mongolie ont réussi l’exploit de réduire de plus de 75% leur taux de mortalité des moins de 5 ans depuis 2000.
Pourtant, la partie est loin d’être gagnée. Chaque année, des millions de bambins continuent de perdre la vie à cause de risques parfaitement évitables comme la prématurité ou des pathologies bénignes, mais mal soignées. Un défi de taille que des nations entendent bien relever.
Au Mozambique justement, les autorités font front contre une inquiétante recrudescence des cas de conjonctivite hémorragique virale dans le nord du pays.
Une épidémie pour l’heure fulgurante que la province de Sofala tente d’endiguer par tous les moyens.
Pendant ce temps en Côte d’Ivoire, la lutte s’organise pour défendre un autre bastion : l’allaitement maternel.
Lors d’une concertation régionale, les experts ont planché sur les leviers juridiques à actionner pour protéger ce rempart naturel contre la malnutrition infantile.
De la mer Rouge à l’océan Atlantique, les lignes bougent sur tous les fronts sanitaires. Face aux vieux démons qui la tenaillent, l’Afrique vient de remporter quelques belles manches.
Néanmoins, la bataille pour la vie et la santé de ses peuples est loin d’être achevée en Afrique.
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