Bientôt, la Tunisie mettra en service une troisième usine de dessalement d’eau de mer de Sfax. L’Ouverture de cette usine marque une étape importante dans la stratégie tunisienne de gestion des ressources hydriques.
Le pays à travers son ministre de l’Agriculture, des Ressources hydriques et de la Pêche, Abdel Moneim Belaati, a révélé que cette installation produit désormais 25 000 mètres cubes d’eau par jour.
Cette avancée significative s’inscrit dans un plan plus large visant à renforcer la sécurité hydrique du pays.
Le ministre a également annoncé que l’usine de dessalement de Sousse devrait être opérationnelle d’ici la fin novembre.
Cette nouvelle infrastructure viendra compléter le dispositif existant, qui comprend déjà l’usine Al-Zarat à Gabès, en plus de celle de Sfax.
Ces projets s’inscrivent dans une politique globale d’adaptation au changement climatique. Le gouvernement tunisien ne se limite pas au dessalement de l’eau de mer, mais diversifie ses approches.
Des usines de dessalement des eaux souterraines ont été mises en place, ainsi que deux réservoirs stratégiques à Kalaa El-Kobra dans le Sahel et à Saidia dans le Grand Tunis.
Ces installations visent à prévenir les pénuries d’eau, notamment pendant les périodes estivales critiques.
En parallèle, le pays poursuit la construction de quatre barrages, démontrant une approche multi-facettes de la gestion de l’eau.
Cette stratégie combine des solutions traditionnelles et innovantes pour assurer un approvisionnement en eau durable à long terme.