Coup de tonnerre en Guinée-Bissau. Trois jours après avoir dénoncé une tentative de « putsch » contre son pouvoir, le président Umaro Sissoco Embalo vient de signer la dissolution du parlement, dominé par l’opposition.
Objectif affiché : sanctionner des « complicités politiques » dans cette présumée tentative de coup d’État.
Dans un décret lu à la télévision publique, le chef de l’Etat accuse, en effet, certains intérêts partisans au sein du parlement d’avoir ourdi avec la Garde nationale pour le renverser. Des allégations invérifiables et contestées par ses opposants.
Quoi qu’il en soit, cette décision radicale place désormais la Guinée-Bissau dans une situation politique extrêmement tendue.
Reste à savoir quand de nouvelles élections législatives seront organisées pour sortir de la crise. Et ce, alors que le pays a été le théâtre de nombreux coups d’Etat depuis son indépendance.
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