L’un des pays où le droit du travail avance le plus dans le sens des salariés est sans conteste la France. Et ce n’est pas le nouveau congé pour les règles douloureuses qui va démontrer le contraire.
Concrètement, des députés vont déposer une proposition de loi visant à instaurer un congé menstruel, nous apprend ce 26 mai Cerfia.
🇫🇷 FLASH | Des députés vont déposer une proposition de loi visant à instaurer un congé menstruel. Les textes prévoient 13 jours d'arrêt maladie par an et une prise en charge par l'Assurance maladie.
— Cerfia (@CerfiaFR) May 26, 2023
Les textes prévoient 13 jours d’arrêt maladie par an et une prise en charge par l’Assurance maladie. La proposition prévoit également du télétravail possible en cas de menstruations douloureuses.
Le congé menstruel consiste à accorder aux personnes qui souffrent de règles douloureuses, appelées dysménorrhées, un ou deux jours de repos par mois, sans perte de salaire ni de pénalité.
Il s’agit de reconnaître la souffrance physique et psychologique que peuvent entraîner les règles chez certaines femmes, et de leur permettre de se soigner sans crainte du regard des autres ou de la discrimination.
Le congé menstruel existe déjà dans certains pays comme l’Espagne qui est devenue le premier pays en Europe à l’adopter en février 2023.
En France, le congé menstruel n’est pas inscrit dans la loi, mais certaines entreprises et collectivités l’ont mis en place à titre expérimental ou volontaire.
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