Au Togo, une nouvelle vient d’éclater comme un coup de tonnerre dans un ciel d’espoir. La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) vient d’accorder au Togo une manne financière de 30 milliards de francs CFA.
Cette somme colossale n’est pas destinée à dormir dans les coffres de l’État, mais à tracer une route vers l’avenir, littéralement.
L’axe Tchaasémondè – Gandé – Agbang, situé dans la région de la Kara au nord-est du pays, va bientôt voir ses pistes poussiéreuses se métamorphoser en une artère bitumée.
Cette dernière reliera le Togo au Bénin voisin. Ce projet pharaonique promet de désenclaver toute une région, insufflant un dynamisme économique, culturel et social sans précédent dans cette partie du pays longtemps laissée pour compte.
Mais au-delà des chiffres et des kilomètres de bitume, c’est tout un pan de la société togolaise qui s’apprête à être transformé.
Les autorités projettent la création de 4 200 emplois directs et indirects. Une bouffée d’oxygène pour une jeunesse en quête d’opportunités, un espoir face au spectre du chômage qui hante trop les jeunes.
La sécurité n’est pas en reste dans ce grand dessein routier. Avec une réduction annoncée de 80% des accidents sur ce tronçon, c’est toute une population qui pourra enfin voyager l’esprit serein, sans craindre que chaque virage ne soit le dernier.
Ainsi, au-delà d’une simple route, c’est un trait d’union entre les hommes, les cultures et les économies qui se dessine.
Le Togo, par ce projet ambitieux, ne se contente pas de tracer une voie sur une carte, il ouvre la voie vers un avenir plus radieux, plus connecté, plus sûr.
Une route vers le progrès, pavée non pas de bonnes intentions, mais de 30 milliards de francs CFA d’espoir concret.
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