Dans les sillons du Togo, une révolution verte silencieuse prend racine grâce à un financement d’une valeur de 1,5 milliard.
En effet, le Fonds international de Développement agricole (FIDA) vient d’injecter 1,5 milliard de francs CFA au Togo.
Le destinataire de ce financement est le Projet soutien à la promotion du maraîchage agroécologique paysan au Togo (ProsMAT).
C’est donc une symphonie agraire qui se met doucement en place. Les notes de l’écologie y vont se mêler à celles de la productivité, orchestrée par la Coordination togolaise des organisations paysannes et de producteurs agricoles (CTOP).
Comment va être utilisé le milliard au Togo
Dans seize préfectures, réparties comme des notes sur la partition des six régions agricoles du pays, le ProsMAT va se baser sur le financement de la FIDA pour semer les graines d’une agriculture réinventée.
Ce projet embrasse toute la chaîne de valeur agricole. De la production à la transformation, en passant par la réduction des pertes post-récoltes, il dessine les contours d’une agriculture togolaise résiliente et inclusive.
Les coopératives de femmes et les jeunes entrepreneurs sont appelés à jouer leur partition dans cette symphonie verte.
Sur une durée de 40 mois, ce sont près de 10 000 agriculteurs, dont une majorité de femmes, qui seront les protagonistes de cette métamorphose agricole.
Leur histoire s’entremêle à celle d’un Togo en quête d’un avenir où la faim ne serait plus qu’un lointain souvenir.
Ainsi, dans les champs du Togo, se joue une partition unique où chaque graine plantée, chaque technique agroécologique adoptée, chaque légume récolté raconte l’histoire d’un pays qui cultive son indépendance alimentaire avec patience et détermination.