Hugo Lloris est sous les feus des projecteurs après avoir encaissé cinq buts en 21 minutes lors du match de Premier League entre Tottenham et Newcastle.
Le comble est qu’il essuie des tacles en équipe de France alors qu’il a pris sa retraite internationale après la Coupe du monde 2022.
Et si pour lui la page de la sélection est définitivement tournée, Emiliano Martinez est toujours là pour lui rappeler le douloureux souvenir de la finale de ce Mondial qatari, remportée par l’Argentine aux tirs au but (3-3, 4 t.a.b. 2).
Lors de cette séance, le gardien de l’Albiceleste avait brillé en stoppant coup sur coup les tentatives de Kingsley Coman et Aurélien Tchouameni, contrastant avec le manque de flair et de réussite d’Hugo Lloris, qui avait quant à lui encaissé les quatre penaltys adverses.
Au-delà de son aisance dans cet exercice si particulier des tirs au but, c’est mentalement que « Dibu » avait ce soir-là fait la différence, en perturbant les Bleus grâce à sa parfaite lecture des évènements.
Ce qu’il a pris plaisir à raconter de nouveau lors d’un entretien avec Ian Wright et Oriana Sabatini. « J’avais dit à mes coéquipiers que si j’arrêtais le premier tir au but, le tireur suivant devait frapper au milieu », raconte le dernier rempart d’Aston Villa, dont le conseil a été suivi par Paulo Dybala.
« Vous savez pourquoi ? Ça me vient de mes entraînements en psychologie, poursuit-il. Quand j’arrête le premier tir au but, la pression est sur le gardien adverse. Donc il va forcément plonger. Vous ne voulez pas être ridicule dans une finale de Coupe du monde en restant au milieu du but. »
Est-ce pour cette raison que l’ancien capitaine des Bleus a choisi un côté sur le penalty suivant frappé par « la Joya » ? Toujours est-il que la rencontre a sans doute basculé dans le camp argentin à cet instant-là…