Sébastien Bassong : « On ne doit même pas comparer la CAN à l’Euro, car… »

Sébastien Bassong On ne doit même pas comparer la CAN à l’Euro, car...

Crédit photo : DR

Après Basile Boli, Sébastien Bassong, ancien joueur camerounais, s’invite au débat sur la comparaison entre l’Euro et la CAN.

Pour Sébastien Bassong, ancien défenseur central, il ne faut même pas comparer les deux compétitions.

« Nous sommes en face de deux compétitions différentes, qui se jouent sur deux continents différents, avec deux styles de football différents […] On ne devrait même pas comparer la CAN à l’Euro.

C’est comme comparer une femme à un homme. La CAN a ses particularités et l’Euro aussi.

L’Euro se joue à la fin de la saison avec des joueurs qui ont disputé toute une saison régulière, dans un climat différent de celui de l’Afrique et sans le folklore positif que nous avons en Afrique.

Nous sommes différents, le football en Afrique dépasse tout ce que l’on peut imaginer. Chaque continent a sa propre spécificité, et il ne faut pas comparer ces deux compétitions », a-t-il déclaré.

Il est à noter que Basile Boli, ancien joueur français d’origine ivoirienne, récemment interrogé sur cette question, a affirmé haut et fort que :

« Nous avons vécu une Coupe d’Afrique des Nations exceptionnelle. J’étais à Abidjan, mais je peux vous dire que c’était quelque chose d’autre.

La ferveur, l’ambiance, la vie à l’intérieur et à l’extérieur des stades, les couleurs… La CAN reste une compétition unique.

C’est une compétition qui peut rivaliser avec les autres, surtout que le niveau de jeu a vraiment progressé.

Personnellement, j’étais surpris, agréablement surpris d’ailleurs ! On ne peut pas comparer les deux, le football en Afrique, c’est bien plus que du football.

Moi, j’avais trois équipes favorites, le Sénégal, le Mali et mon pays, la Côte d’Ivoire. Je suis sénégalais de par mon épouse qui est sénégalaise.

La famille était partagée lorsque les deux équipes se sont rencontrées. Et quand la Côte d’Ivoire a éliminé ces deux pays, j’ai souhaité qu’elle aille au bout.

J’ai vibré, j’ai versé des larmes comme un enfant dans les bras de Sébastien Haller.

Le football, c’est vraiment autre chose en Afrique ! », a-t-il affirmé.

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