La guerre entre la Russie et l’Ukraine continue .Quasiment deux ans et demi après le début officiel des combats, la situation sur place reste toujours assez floue.
Face à une situation complexe, l’Ukraine tente d’obtenir l’autorisation de ses alliés, d’utiliser leurs armes pour frapper directement le sol russe.
L’objectif ? Toucher des installations militaires pour bloquer la production d’armes et de munitions ainsi que le ravitaillement des forces armées russes.
Une demande entendue côté occidental… Et acceptée, notamment par les Américains.
Côté Grande-Bretagne, la demande aurait été entendue. En effet, Keir Starmer, le nouveau Premier ministre britannique, aurait autorisé Kiev à tirer avec les missiles air-sol Storm Shadow anglais, à une distance maximale de 250 kilomètres dans le territoire russe.
Une annonce contredite par l’amiral Sir Tony Radakin, chef d’état-major des armées britanniques, mais qui semble toutefois démontrer que de sérieux échanges ont lieu à ce sujet.
La Russie menace les intérêts britanniques
Des informations contradictoires, qui n’ont pas été au goût du Kremlin. Depuis le début de la guerre, le président Poutine pointe du doigt l’apport occidental à l’Ukraine, que ce soit en termes d’armes ou d’argent, ajoutant que les pays de l’OTAN se doivent de rester en dehors de ce conflit.
L’information, si elle venait à être avérée, pourrait d’ailleurs pousser la Russie, comme le confirme le ministère russe des Affaires étrangères, à frapper des installations militaires britanniques situées aussi bien en Ukraine qu’ailleurs dans le monde.