Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken avait annoncé le 10 juillet le début du transfert de F-16 vers l’Ukraine, « en provenance du Danemark et des Pays-Bas ».
Alors que des rumeurs sur la livraison imminente des F-16 circulaient depuis plusieurs jours, Moscou a averti la semaine dernière que ces avions seraient « abattus » en Ukraine, assurant qu’ils n’auraient pas « d’impact significatif » sur le front.
Une série de récentes frappes russes contre des bases aériennes ukrainiennes a soulevé des questions sur la capacité de Kiev à protéger ces avions de plusieurs millions de dollars.
Début juillet, la Russie a affirmé avoir détruit cinq avions militaires lors d’une attaque contre une base aérienne dans le centre de l’Ukraine.
À la suite de ce bombardement, les correspondants militaires ukrainiens ont critiqué les hauts gradés de l’armée de l’air, affirmant que les avions y avaient été garés en plein air sans protection suffisante.
L’armée de l’air ukrainienne s’appuie sur une flotte vieillissante d’avions MIG-29 de l’ère soviétique et de jets Sukhoi, éprouvés par plus de deux ans de missions de combat exigeantes.
La France a de son côté annoncé en juin qu’elle fournirait cette année à Kiev des avions de combat français Mirage 2000-5, sans préciser leur nombre.
Après la revendication par Moscou d’avancées territoriales dans l’Est ces derniers jours, le gouverneur de Donetsk a annoncé le dimanche 4 août 2024 devoir évacuer au total « 744 enfants avec leurs parents de quatre communautés vers des régions plus sûres de l’Ukraine ».
Le gouverneur a appelé les civils à quitter la région ces dernières semaines en raison d’une recrudescence de bombardements russes.
© AVEC AFP