Depuis le mois de février, le racisme latent en Tunisie provoqué par des propos du président du pays Kaïs Saïed appelle à des réactions comme ce 8 mars avec la CEDEAO.
L’État tunisien a d’ailleurs déjà essuyé les foudres de nombreuses organisations telles que l’Union africaine et la Banque mondiale.
Il faut aussi rajouter aux condamnations de ces organisations, le rapatriement de leurs ressortissants par certains pays comme la Côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal et d’autres.
Presque au pied du mur, le président de la Tunisie Kaïs Saïed s’est enfin expliqué devant le dirigeant de la CEDEAO Umaro Sissoco Embaló.
Et pour le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il a toiletté les propos qu’il avait tenus courant février.
Il a ainsi prétendu que la presse avait fortement déformé ses dires.
Le dirigeant tunisien évoque donc une « déformation de ses propos », et assure vouloir « préserver les valeurs africaines d’union, d’accueil et de respect ».
Ce qui est finalement fort difficile à comprendre, puisque les violences qui ont suivi les propos du président tunisien sont apparues avant la couverture médiatique des faits.
🔴À la suite des propos racistes de Kaïs Saied, le président en exercice de la #CEDEAO, @USEmbalo a rencontré mercredi à Tunis le dirigeant tunisien, qui évoque une «déformation de ses propos », et assure vouloir «préserver les valeurs africaines d'union, d'accueil et de respect» pic.twitter.com/p1UxyQVYo4
— LSI AFRICA (@lsiafrica) March 8, 2023
Il convient donc de se demander qui est le véritable fautif si le président tunisien se dédouane comme cela.
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