Kaïs Saïed choque au FESPACO 2023 : « L’ identité arabophone doit prévaloir sur le reste de l’Afrique subsaharienne»

Tunisie familles d'opposants détenus

Crédit : KHALED NASRAOUI / DPA / AFP

Depuis des propos de Kaïs Saïed, le président de la Tunisie, le pays est pour de nombreuses nations africaines l’antagoniste, comme c’est le cas des méchants dans les films présentés au FESPACO 2023.

La raison étant que les mots du chef d’État tunisien se sont avérés racistes et négrophobes. Et ce à tel point qu’ils ont déclenché une vague de violence envers les personnes de couleur.

Même après les remontrances de nombreuses organisations internationales, celui-ci ne semble toujours pas avoir appris sa leçon.

Il vient en ce sens d’en remettre une couche, ce 6 mars. Pour comprendre sa dernière sortie, il faut remonter au samedi 4 mars.

À cette date, le FESPACO s’était clôturé avec la victoire d’un réalisateur tunisien.

Ce dernier dénommé Youssef Chebbi a reçu l’étalon d’or pour le meilleur film présenté.

Face à cet exploit de son citoyen au FESPACO 2023, le président Kaïs Saïed n’a pas su se retenir pour tenir des propos suprémacistes et condamnables envers les subsahariens.

« C’est ainsi que notre identité arabophone doit prévaloir sur le reste de l’Afrique subsaharienne », a expressément affirmé Kaïs Saïed.

Enfin, il revient à se demander si de tels propos ont lieu d’être sur la scène internationale.

Par ailleurs, cette position prise par le président tunisien amène de nombreux noirs à se demander quelle sanction prendre.

Beaucoup imaginent le boycott ou l’interdiction à la Tunisie de participer aux célébrations internationales africaines comme ce festival de cinéma ou la CAN.

Suivez l’actualité sur notre canal Telegram.

Lire aussi :

Racisme en Tunisie : Kais Saied répond aux accusations en appelant à « veiller » sur certains subsahariens