Le vice-président de la Guinée équatoriale, Teodoro Nguema Obiang Mangue, a lancé un appel fort à l’action pour mettre fin au paludisme dans le pays.
Il a donné aux responsables de la santé un délai de trois mois pour élaborer un programme complet d’éradication de la maladie.
Ce programme ambitieux devra s’appuyer sur des recherches de pointe pour garantir des résultats concrets.
Il devra également prévoir une rémunération adéquate pour les 200 agents de santé impliqués dans sa mise en œuvre.
Cette mesure vise à garantir leur engagement et à assurer le succès durable du programme.
La décision de la Guinée équatoriale de s’attaquer résolument au paludisme est un exemple à suivre pour les autres pays africains.
L’éradication de cette maladie permettrait de sauver des vies et de stimuler les économies en Afrique.
Le paludisme : un fléau qui frappe durement l’Afrique
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) tire la sonnette d’alarme : le moustique responsable du paludisme tue en moyenne 1 470 personnes par jour, soit plus que les requins en 100 ans.
L’Afrique est particulièrement touchée par cette maladie, concentrant 94 % des cas dans le monde.
En 2022, quatre pays africains à eux seuls regroupaient un quart des cas : le Nigeria, la République démocratique du Congo, l’Ouganda et le Mozambique.
Les enfants sont les plus vulnérables au paludisme. Les nourrissons et les enfants de moins de 5 ans représentent la majorité des cas.
Selon l’UNICEF, la prévention de cette maladie pourrait réduire de 20 % la mortalité infantile.
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