Une fois n’est pas coutume, la Guinée a réussi à tordre le bras des géants miniers pour préserver ses intérêts. Avec les accords sur le gisement de fer de Simandou décrochés de haute lutte, le pays obtient enfin un juste retour à plus de 9062 milliards sur la mise en coupe réglée de ses immenses ressources naturelles.
En effet, après des années d’atermoiements et de bras de fer, les autorités guinéennes ont arraché un financement record de 15 milliards de dollars (9062 milliards de francs CFA) pour l’exploitation de ce gisement XXL.
Une manne inespérée pour ce pays pauvre en développement malgré ses trésors miniers.
Surtout, loin des compromissions passées, Conakry est parvenu à renégocier en position de force les principales modalités du projet.
Exit le pillage en règle des ressources à l’avantage des grandes majors minières étrangères. Cette fois, la Guinée gardera une participation directe de 15% dans la société d’exploitation des infrastructures minières.
Mais ce n’est pas tout : le régime Doumbouya a également obtenu des garanties sur le contenu local en emplois, sous-traitance, transfert de technologies… Des garde-fous inédits pour s’assurer que cette mine géante profite enfin au pays.
« Simandou n’est plus un rêve, mais une réalité pour la Guinée », s’est félicité Djiba Diakité, bras droit du président sur ce dossier.
Un changement de ton bienvenu de la part des autorités qui ont su cette fois jouer leur partition sans se laisser marcher dessus.
Reste à voir si de tels efforts seront payants sur le long terme. Mais une chose est sûre : en battant le fer tant qu’il était chaud, la Guinée a frappé un grand coup pour la défense de ses intérêts miniers.
Et envoyé un signal fort aux investisseurs trop avides : le temps de l’exploitation en pillant les ressources est révolu !
Retrouvez l’essentiel de l’actualité sur notre compte Tiktok.