Plus de 250 journalistes contraints de quitter ce pays du tiers monde : voici la raison

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Crédit Photo : Loop Haiti News

Au moins 263 journalistes ont été contraints de quitter le Nicaragua en raison de pressions subies depuis les manifestations de l’opposition en 2018, selon un rapport de la Fondation pour la liberté d’expression et la démocratie (FLED).

L’ONG a détaillé dans un rapport trimestriel sur les violations de la liberté de la presse au Nicaragua que « la culture de la censure, de l’exil, des menaces et des restrictions contre le journalisme indépendant et les voix critiques maintient sa splendeur » sous le gouvernement de Daniel Ortega et de son épouse, vice-présidente, Rosario Murillo.

La FLED, qui opère depuis le Costa Rica, a déclaré qu’au cours du second trimestre, 34 professionnels des médias ont quitté le Nicaragua en raison d' »attaques contre la liberté de la presse ».

« Le Nicaragua utilise ses porte-parole officiels pour tenter de discréditer le travail des hommes et des femmes de presse, ainsi que pour minimiser l’impact des médias indépendants », indique le rapport.

Il dénonce également les agents de police et paramilitaires qui « visitent et intimident » les journalistes, les menaçant même de les emprisonner s’ils ne répondent pas à leurs questions.

En juin, la Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH) a indiqué dans un rapport sur le Nicaragua qu’au moins 128 opposants sont victimes de « détention arbitraire » dans un contexte de « crise des droits de l’Homme » sous le gouvernement Ortega.

L’ancien guérillero, qui a gouverné dans les années 1980 après le triomphe de la révolution sandiniste puis est revenu au pouvoir en 2007, affirme que les manifestations de 2018 étaient une tentative de coup d’État soutenue par les États-Unis.

Selon l’ONU, plus de 300 personnes ont été tuées en trois mois de manifestations sévèrement

Avec AFP