Or de la Côte d’Ivoire : le pays d’Alassane Ouattara encore plus riche ; près de 240 milliards en moins de…

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Crédits photo : Pixabay / Stevebidmead

La Côte d’Ivoire continue de confirmer son statut de producteur d’or de premier plan en Afrique de l’Ouest comme le montre les 240 milliards de bénéfices possibles.

La Société des Mines d’Ity (SMI), l’un des principaux acteurs du secteur, a en effet annoncé des résultats solides pour le premier semestre 2024, avec une production en hausse par rapport à l’année précédente.

Selon les estimations de nos confrères de Sika Finance, basées sur les données du groupe canadien Endeavour Mining, propriétaire de la SMI, la production d’or de la mine d’Ity a atteint 5,2 tonnes au premier semestre 2024.

En considérant un cours de l’once d’or à 2 000 dollars, cela représente un chiffre d’affaires brut estimé à plus de 238 milliards de FCFA.

Ces milliards de l’or ; une contribution significative à l’économie de Côte d’Ivoire

Ces chiffres témoignent de la vitalité du secteur aurifère ivoirien et de son importance pour l’économie nationale.

L’or est, en effet, l’une des principales ressources naturelles du pays d’Alassane Ouattara et constitue une source importante de devises étrangères.

Si le premier semestre a été marqué par une progression de la production, les prévisions pour la seconde moitié de l’année sont plus prudentes.

Endeavour Mining anticipe une production comprise entre 7,7 et 8,5 tonnes, soit un niveau légèrement inférieur à celui de 2023.

Malgré les milliards, toujours des défis à relever

Malgré ces résultats encourageants, le secteur aurifère ivoirien n’est pas à l’abri des défis.

Les récentes fuites de produits chimiques sur le site de la SMI, bien que rapidement maîtrisées, rappellent l’importance de mettre en œuvre des mesures rigoureuses en matière de sécurité et de protection de l’environnement.

L’exploitation aurifère en Côte d’Ivoire présente au final un double enjeu. D’une part, elle contribue à la croissance économique du pays et à l’amélioration des conditions de vie des populations locales.

D’autre part, elle soulève des questions importantes en matière de développement durable, de gestion des ressources naturelles et de responsabilité sociale des entreprises.