Le Nigeria devrait bientôt bénéficier d’une bouffée d’oxygène financière d’un montant dépassant les 1312 milliards grâce à un prêt inédit d’Afreximbank.
En effet, d’ici fin mai 2024, le pays devrait percevoir 1,05 milliard de dollars (635,4 milliards de francs CFA ou 1 312 milliards de nairas) de l’institution panafricaine de financement du commerce extérieur.
Il s’agit du décaissement de la deuxième tranche d’un prêt syndiqué historique de 3,3 milliards de dollars approuvé en janvier dernier.
Une manne que le gouvernement nigérian compte bien utiliser pour relancer son économie en difficulté et renforcer l’offre de devises sur le marché des changes.
Mais l’originalité de cet accord réside dans son mode de remboursement. Au lieu d’espèces, le Nigeria pourra en effet s’acquitter de sa dette en nature, c’est-à-dire en livraisons de pétrole brut à Afreximbank.
« Le volume de brut servant au remboursement sera calculé sur la base d’un cours du baril à 65 dollars », a précisé Denys Denya, vice-président de la banque.
De quoi permettre au Nigeria, gros producteur pétrolier, d’honorer aisément ses engagements futurs.
L’institution affirme avoir déjà vérifié la disponibilité des réserves nigérianes pour concrétiser ce prêt sans précédent.
« Nous espérons finaliser le déblocage du solde au cours du mois prochain », a ajouté le responsable.
De son côté, la compagnie pétrolière publique NNPCL assure que cette facilité pour rembourser les 1312 milliards n’impactera pas significativement les recettes pétrolières du Nigeria.
Un moyen de tirer parti des ressources naturelles du pays pour obtenir des liquidités cruciales sans accroître la dette extérieure.
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