Après le coup d’État du 26 juillet 2023 qui a renversé le président Mohamed Bazoum, plusieurs pays membres de la CEDEAO ont fermé leurs frontières avec le Niger.
Aussi, l’instance régionale a pris des sanctions économiques drastiques pour faire plier les militaires au pouvoir.
Comme une réponse du berger à la bergère, le Niger aussi a réagi à ces sanctions.
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Les nouveaux hommes forts du pays ont interdit l’entrée sur le territoire nigérien aux ressortissants de 05 pays de l’Afrique de l’Ouest. Les citoyens des pays concernés ne pourront plus traverser les frontières du Niger jusqu’à nouvel ordre.
Il s’agit du Bénin, du Togo, du Nigéria, du Ghana et de la Côte d’Ivoire.
Ils font l’objet de rapatriement depuis quelques jours après les contrôles de police.
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Environ 300 ressortissants béninois ont été rapatriés ce dimanche 27 août 2023 alors qu’ils embarquaient à bord d’un taxi à Gaya. « On est arrivé par voie fluviale.
Il y avait un taxi. On a embarqué. Nous avons fait à peine 5 mètres, il y avait des policiers du Niger qui étaient là et qui descendaient tous les bagages et qui fouillaient tout et demandaient nos pièces », a confié une Béninoise à Sota FM. A la question de savoir ce qui se passait, l’agent de sécurité lui confie : « Les instructions sont fermes, le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Nigéria, leurs citoyens ne passent pas ».
Cette interdiction intervient à un moment où l’option d’une intervention militaire est toujours d’actualité et n’est toujours pas rangée au placard.
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