Niger : le général Tiani fait fort ; son homologue Ibrahim Traoré aux anges

Niger : le général Tiani fait fort ; son homologue Ibrahim Traoré aux anges

Crédits photo : Collage / L-FRII

Les liens entre le Niger et le Burkina Faso sont de plus en plus forts. Depuis l’accession au pouvoir des juntes militaires dans ces deux pays sahéliens, les relations entre Niamey et Ouagadougou ont connu un nouveau tournant.

Au nom de cette relation qui les lie désormais, le patron de la junte militaire au Niger, le général Abdourahamane Tiani a décidé de rendre un vibrant hommage au père de la révolution burkinabè, le capitaine Thomas Sankara.

En effet, la junte nigérienne a décidé de rebaptiser les rues de Niamey, la capitale du pays.

Le général Abdourahamane Tiani a souhaité débaptiser des rues, boulevards, avenues et monuments aux noms français liés à la colonisation et les renommer pour honorer des figures nationales.

Un acte visant à marquer une fois de plus, pour le Niger, la rupture avec son ancienne puissance coloniale, la France.

L’opération a débuté le mardi 15 octobre 2024 à Niamey. Plusieurs endroits historiques de la capitale portant depuis des décennies des noms français se sont vus rebaptiser.

Des endroits historiques tels que l’avenue de Gaulle et la place de la Francophonie se sont vus renommer.

La place Monteuil située en face du commissariat central de Niamey a été rebaptisée Capitaine Thomas Sankara en l’honneur de l’ancien président du Burkina Faso et également père de la révolution de ce pays.

Ladite place a été rebaptisée à l’occasion d’une cérémonie présidée par le ministre de la Jeunesse, de la culture, des arts et des sports, le Colonel Major Abdourahamane Amadou.

Pour le ministre, ce baptême vise à rendre un hommage à cet ancien président, « un Che Guevara africain dont le souvenir reste vivace chez les jeunes burkinabé, mais aussi dans toute l’Afrique ».

Par ailleurs, il est important de souligner que cette consécration est intervenue le jour de la commémoration du 37e anniversaire de l’assassinat du capitaine Thomas Sankara.

Un acte qui à coup sûr, ne laisse pas indifférent le chef de la junte militaire du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.