Le Barça se retrouve coincé dans le scandale Negreira qui n’en finit plus de connaître de nouvelles révélations.
Plus les jours passent, plus l’affaire prend de l’ampleur. Le Barça traverse depuis quelques jours une tempête médiatique qui pourrait bien avoir de lourdes répercussions.
La sombre collaboration durant plusieurs années entre le club catalan et José Maria Enriquez Negreira, vice-président de la commission des arbitres, en tant que consultant, provoque une énorme polémique.
Avec des soupçons de corruption désormais évoqués, cette affaire pourraient pousser la FIFA ou l’UEFA à agir de manière forte.
Dernière révélation en date dans cette affaire douteuse, la publication par El Mundo d’un nouveau burofax de Negreira datant de 2018, celui-ci réclamant au Barça une partie de ses prestations, à hauteur de 267 047 euros.
Surtout, Negreira implique plusieurs présidents dans le cadre de sa collaboration, dont un certain… Joan Laporta, le président en place.
« Depuis 2003, la société Dasnil 95, SL, exploitée par M. Enríquez, fournit des services de conseil technique sous la direction des présidents M. Laporta, M. Rosell et M. Bartomeu », écrit l’ancien dirigeant de la commission des arbitres, évoquant également « tant d’années de relation, tant de faveurs rendues ».
Une taupe nommée Javier Tebas ?
De quoi faire rebondir un scandale qui prend une allure de règlement de comptes. Embourbé dans cette polémique, le Barça voit en effet un certain Javier Tebas s’en délecter.
Le président de la Liga, en guerre avec le club blaugrana pour ne pas avoir signé l’accord CVC et être partisan de la SuperLigue, est en première ligne pour brocarder le club blaugrana.
Et même plus ? Selon l’Equipe, Javier Tebas aurait largement sa part dans le scandale en ayant « fait fuiter aux médias espagnols l’enquête en cours impliquant le Barça, et leur aurait transmis les nombreux documents du fisc liés à l’investigation ». La guerre est donc plus que jamais déclarée.