José Mourinho, le technicien portugais, a révélé le meilleur joueur à ses yeux parmi tous ceux qu’il a eus la chance de diriger en tant que manager principal ou adjoint.
L’actuel coach de l’équipe turque de Fenerbahçe a fait ses preuves dans plusieurs grands clubs tels que le Real Madrid, l’Inter Milan, Chelsea ou encore Man Utd.
Durant son parcours, le Special One a aussi été entraîneur adjoint au FC Barcelone entre 1996 et 2000 avant de voler de ses propres ailes plus tard à la tête d’autres équipes.
C’est en étant dans le staff du Barça que José Mourinho a connu le meilleur joueur qu’il a eu la chance d’encadrer dans sa carrière de technicien.
Alors qu’il officiait encore sous Sir Bobby Robson, le Portugais a été émerveillé à jamais par le talent de Ronaldo (R9), l’ex buteur brésilien.
L’ancien coach du raconté comment le Ballon d’Or 2002 a mis tout le monde d’accord lors de la seule saison au cours de laquelle il a évolué sous les couleurs du Barça. C’était en 1999.
« Ronaldo Nazário est arrivé à Barcelone un jour avant le match de Supercoupe contre l’Atlético de Madrid. À l’époque, nous avions un attaquant argentin nommé Pizzi, qui avait fait une bonne saison et je n’avais donc aucun doute sur le fait que Pizzi serait titulaire.
J’ai été surpris lorsque Robson m’a dit que Ronaldo serait titulaire contre l’Atlético. Pour moi, c’était insensé. Comment Ronaldo pouvait-il jouer alors qu’il ne s’était pas encore adapté à l’équipe et que Pizzi serait sur le banc ?
Robson m’a dit : ‘Veux-tu être un gentil garçon ou veux-tu gagner ?’ Je lui ai répondu : ‘Bien sûr, je veux gagner’. Il m’a répondu : ‘Alors Ronaldo jouera’.
Ronaldo a commencé et nous avons gagné par une large marge, en marquant cinq buts, dont deux par Ronaldo. Il est le meilleur joueur que j’ai entraîné dans ma carrière. Il possède des qualités qu’aucun autre joueur ne possède, et tout cela sans entraînement.
Ronaldo ne venait pas à l’entraînement pour améliorer sa condition physique ou sa réflexion tactique. Il venait à l’entraînement pour s’amuser avec ses coéquipiers. Il était paresseux… Mais, il était autre chose sur le terrain », a raconté Mourinho.