Au Mali, Assimi Goïta, le président de la transition et ses collaborateurs doivent faire face à une nouvelle affaire les concernant.
Depuis ce 26 mars 2024, les voix s’élèvent pour indiquer que le temps imparti pour la transition est terminé.
Cela fait déjà 2 ans que les autorités maliennes avaient pris le pouvoir et avaient indiqué que leur mission durerait deux années.
Aujourd’hui, les deux années sont déjà passées et les détracteurs du gouvernement de transition malien pensent qu’il exerce désormais dans l’illégalité.
D’ailleurs, deux associations appartenant aux magistrats et procureurs ont décidé de saisir la Cour Constitutionnelle pour l’inviter à constater le « vide institutionnel au Mali ».
Selon le journaliste malien, Malick Konaté, la Référence Syndicale des Magistrats (REFSYMA) et l’Association Malienne des Procureurs et Poursuivants (AMPP) ont décidé de saisir la Cour Constitutionnelle malienne.
« Ce jeudi 28 mars 2024 à 08h45, une requête a été déposée à la Cour Constitutionnelle du Mali par la REFSYMA et l’AMPP.
Cette requête vise à constater un vide institutionnel au Mali dû à la vacance de la présidence de la Transition militaire, à la destitution de ses organes, et à la mise en place d’une transition civile de mission », a écrit le journaliste sur X.
En clair, les deux associations veulent le départ d’Assimi Goïta à la tête du Mali.
En lieu et place, elles préféreraient une transition civile qui pourrait amener le pays à l’organisation des prochaines élections présidentielles.
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Ce jeudi 28 mars 2024 à 08h45, une requête a été déposée à la Cour Constitutionnelle du Mali par la #REFSYMA et l'#AMPP. Cette requête vise à constater un vide institutionnel au Mali dû à la vacance de la présidence de la Transition militaire, à la destitution de ses organes, et… pic.twitter.com/AaFN3yXwpP
— KONATE Malick (@konate90) March 28, 2024