Les enseignants et les étudiants d’un certain pays africain peuvent sourire, car ils vont recevoir gratuitement 2000 tablettes et 20 ordinateurs.
L’ère du tableau noir s’estompe donc en Tunisie au profit d’une révolution numérique des salles de classe.
L’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (ALECSO) vient en effet d’insuffler un vent de modernité dans le paysage éducatif tunisien.
Concrètement, ce 19 juillet, cette institution basée à Tunis a annoncé un don de 2000 tablettes et 20 ordinateurs, propulsant ainsi le pays vers une nouvelle dimension pédagogique.
Ce geste, loin d’être anodin, s’inscrit dans une volonté de démocratisation numérique. Les bénéficiaires ? Des enseignants et élèves issus de milieux modestes, pour qui l’accès à ces outils était jusqu’alors un luxe inaccessible.
Le ministère de l’Éducation nationale se voit attribuer la part du lion avec 1500 tablettes et 15 ordinateurs, tandis que le ministère de la Famille reçoit le reste, dans une répartition qui témoigne d’une approche holistique de l’éducation.
Mohamed El Jemni, figure de proue de ce projet au sein de l’ALECSO, évoque une « solidarité numérique » face aux défis mondiaux. Ces mots résonnent comme un manifeste pour une éducation sans frontières, où chaque clic ouvre une fenêtre sur le monde.
Cette initiative s’imbrique dans une stratégie nationale plus vaste. La Tunisie, consciente des enjeux, orchestre sa mue numérique éducative avec détermination.
L’objectif est de métamorphoser l’expérience d’apprentissage, la rendant plus interactive, plus inclusive, plus en phase avec les réalités du XXIe siècle.
Ainsi, avec ce don envers ses enseignants, le pays africain écrit une nouvelle page de son histoire éducative. Une page où les écrans lumineux côtoient les livres, où le virtuel enrichit le réel, esquissant les contours d’une éducation réinventée, prête à relever les défis de demain.