Le Togo signe un partenariat inédit avec le plus grand pays producteur d’uranium au monde

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Crédits photo : OHADA

Dans une manœuvre diplomatique aussi audacieuse qu’inattendue, le Togo vient de nouer une alliance stratégique avec le Kazakhstan, géant de l’Asie Centrale et premier producteur mondial d’uranium.

Au cœur de ce rapprochement : la digitalisation des services publics, un enjeu crucial pour le petit pays ouest-africain qui ambitionne de numériser 75% de ses démarches administratives d’ici 2025.

C’est à l’Agence Togo Digital (ATD) que les citoyens du petit pays côtier doivent cette collaboration.

En effet, elle a conclu un accord de partenariat avec la National Information Technologies (NITEC) du Kazakhstan.

Cet accord promet de propulser le Togo dans une nouvelle ère technologique.

Et ce, en s’appuyant sur l’expertise d’un pays classé 28e sur l’indice de développement de l’administration en ligne et 8e sur l’indice mondial des services en ligne de l’ONU.

Cette alliance improbable entre un pays sahélien et une puissance d’Asie centrale témoigne de la vision audacieuse du président Faure Gnassingbé.

Sa récente visite au Kazakhstan a sans doute jeté les bases de ce partenariat qui dépasse les frontières géographiques et culturelles traditionnelles.

Pour le Togo, l’enjeu est de taille. En s’associant à NITEC, l’ATD espère acquérir les compétences nécessaires pour accélérer la transformation numérique du pays.

L’objectif affiché est clair. Il s’agit de déployer des technologies de pointe pour moderniser l’administration togolaise et améliorer l’accès aux services publics pour tous les citoyens.

Cette initiative s’inscrit dans une stratégie plus large de développement économique et social.

En misant sur le numérique, le Togo cherche à stimuler sa croissance, attirer les investissements étrangers et améliorer la qualité de vie de sa population.

Alors que le monde observe avec attention cette collaboration inédite, une question demeure : le Togo parviendra-t-il à tenir son pari audacieux de numériser les trois quarts de ses services publics d’ici 2025 ?

Le compte à rebours est lancé, et l’avenir dira si cette alliance avec le Kazakhstan aura été le catalyseur d’une véritable révolution numérique au cœur de l’Afrique de l’Ouest.

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