Au Niger, les sanctions prises par la CEDEAO à l’encontre du pays depuis le coup d’État du Général Tiani en juillet 2023, ne l’empêchent pas d’être un patron dans le domaine du gasoil.
Le pays dispose en effet, d’une raffinerie qui produit 20 000 barils de gasoil et d’essence par jour depuis 2011.
La production de cette énergie est basée dans le centre du pays et plus précisément dans la ville de Zinder.
Il y a de cela quelques mois déjà, notamment depuis le mois de novembre, le gouvernement de transition avait élaboré un oléoduc géant pour la commercialisation de son pétrole brut.
Selon le gouvernement, des investissements de plus de 6,3 milliards de dollars devront permettre au pays de développer sa production pétrolière.
Le Niger prévoit atteindre pas moins de 110 000 barils par jour et 90 000 de ces barils seront destinés à l’exportation.
En attendant, la réalisation de ces projets d’envergure, le Niger soulage déjà des pays de la sous-région en fourniture de gasoil.
En effet, « un protocole d’accord sur la fourniture » du gasoil par le Niger à 4 pays de la sous-région a été « adopté et signé » ce samedi 17 février 2024 à Niamey. Les 4 pays concernés sont le Mali, le Tchad, le Burkina Faso et le Togo.
La réunion pour la signature du protocole de fourniture du gasoil a eu lieu entre les ministres de tutelle de ces 4 pays concernés en plus de celui du Niger.
Pour l’instant, aucune précision n’a été donnée sur comment seront faites les transactions.
Avec l’AFP