Le Niger, en rupture avec la CEDEAO, vient de recevoir une excellente nouvelle de la part de la Banque Mondiale.
Malgré la position de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest, la Banque Mondiale a offert la reprise de sa coopération avec le pays sahélien.
Cette décision, annoncée à l’issue d’une audience entre le Premier ministre nigérien Ali Mahaman Lamine Zeine et une délégation de la Banque mondiale, marque un tournant majeur.
Elle signifie que l’institution financière internationale est prête à normaliser ses relations avec le Niger, en dépit des sanctions régionales.
La coopération avec la Banque avait été suspendue après le putsch de 2023 qui a renversé le régime démocratique au Niger.
Mais lors de cette rencontre élargie au Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), la volonté de reprendre le partenariat a été clairement exprimée.
La délégation conduite par Clara De Sousa, directrice des opérations de la Banque pour 4 pays dont le Niger, a proposé une refonte du portefeuille au Niger.
L’offre de la Banque Mondiale : une aubaine pour le Niger
L’objectif est de répondre aux aspirations légitimes du peuple nigérien en matière de développement et de lutte contre la pauvreté.
Cette reprise de coopération est une bouffée d’oxygène pour le pays enclavé, très dépendant de l’aide extérieure. Elle lui offre une voie alternative après la rupture avec la CEDEAO.
Le Niger peut désormais compter sur le soutien financier et technique de la Banque mondiale pour mener des projets cruciaux de développement. L’accès aux prêts et financements de l’institution sera à nouveau possible.
Bien que toujours sanctionné au niveau régional, le Niger obtient ainsi une forme de légitimité de la part d’un acteur financier international de premier plan. La Banque mondiale valide sa volonté affichée de servir les intérêts de la nation nigérienne.
Cette reprise de coopération constitue donc une excellente nouvelle pour le Niger, ouvrant la voie à un nouvel élan pour le développement du pays.
Elle démontre que malgré l’isolement diplomatique, des soutiens extérieurs restent possibles pour aider le Niger à relever les immenses défis économiques et sociaux auxquels il fait face.
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