Le gouvernement burkinabè avance dans son projet de construction d’une centrale nucléaire, en collaboration avec la société russe ROSATOM.
Le Burkina Faso dirigé par le Capitaine Ibrahim Traoré veut doubler la production d’électricité d’ici 2030.
Une décision importante a été prise lors du Conseil des ministres du mercredi 24 juillet 2024 pour la concrétisation de cette ambition.
En effet, le Conseil des ministres a examiné un projet de loi portant autorisation d’acceptation de l’Accord sur les privilèges et immunités de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
Cet Accord vise à octroyer des privilèges et immunités aux biens, fonctionnaires et experts de l’AIEA, ainsi qu’aux représentants des États membres participant aux réunions de l’Agence.
Dans le cadre des activités de l’AIEA, des experts et fonctionnaires effectuent régulièrement des missions au Burkina Faso.
Ces missions pourraient se multiplier avec le processus de construction de la centrale nucléaire.
L’acceptation de cet Accord permettra de fluidifier les activités de l’AIEA dans le pays et de réduire les délais d’autorisation des missions.
Elle facilitera également une meilleure mobilité des experts et fonctionnaires de l’AIEA, évitant ainsi d’accorder les privilèges et immunités de façon ponctuelle.
Le Conseil des ministres a donné son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.
La construction de cette centrale nucléaire est une étape cruciale pour résoudre le problème de la pénurie d’énergie au Burkina Faso.
Elle va garantir une source d’énergie stable et suffisante pour le développement économique du pays.