Dans un entretien accordé à RT Arabic, le ministre des Affaires étrangères de Russie Sergueï Lavrov a encensé le rôle grandissant d’un pays d’Afrique du Nord sur la scène internationale.
L’Égypte, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, est désormais perçue par Moscou comme bien plus qu’une simple puissance régionale. Son influence s’étend dorénavant à l’échelle mondiale.
Preuve en est le récent sommet pour la paix organisé par l’Égypte sur la crise israélo-palestinienne. Cette initiative diplomatique majeure, réunissant dirigeants arabes, africains et occidentaux, a marqué les esprits au Kremlin.
Elle symbolise l’émergence de l’Égypte en tant que médiateur incontournable au Moyen-Orient.
Fort de sa position géostratégique, le pays des Pharaons s’affirme comme un mastodonte diplomatique et politique aux yeux de Moscou.
Ses prises de position équilibrées en font un interlocuteur privilégié pour tous les acteurs de la région.
La Russie ne s’y trompe pas et voit en ce pays d’Afrique du Nord bien plus qu’un partenaire commercial ou militaire.
Mais une véritable superpuissance régionale avec qui il est indispensable de compter. Le rapprochement avec le Caire fait ainsi partie intégrante de la stratégie russe pour asseoir son influence au Moyen-Orient et en Afrique.
Quitte à froisser certains alliés traditionnels, Moscou mise désormais ouvertement sur le leadership égyptien. Une manière habile de contrer l’hégémonie occidentale dans ces régions cruciales pour la Russie.
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