La coopération militaire entre la Russie et l’Afrique rapporte des milliards aux pays du continent. Selon le directeur de Rosoboronexport, les projets de production locale sous licence d’armes russes dépassent déjà les 560 millions de dollars (plus de 330 milliards de francs CFA). Leur nombre ne cesse de croître.
Du Cameroun à l’Ethiopie, des usines assemblent fusils d’assaut, munitions, blindés légers et navires de combat estampillés « Made in Russia ». Une aubaine pour les industriels africains, qui acquièrent un savoir-faire dans la défense grâce aux transferts de technologies.
Moscou a flairé la bonne affaire sur ce marché en plein essor. Rien qu’en 2022, 4,5 milliards de dollars de contrats d’armement ont été signés avec des pays du continent. Chacun y trouve son compte : missiles antiaériens, kalachnikovs, véhicules tactiques ou drones de combat.
Ces joint-ventures profitent à tous. La Russie étend son influence et ouvre de nouveaux débouchés aux firmes nationales. L’Afrique renforce son industrie naissante et gagne en autonomie militaire.
A l’heure où les dépenses de défense explosent sur le continent, les armes russes ont de beaux jours devant elles. Les projets industriels conjoints avec Rosoboronexport ne sont qu’un début. La coopération militaro-technique russo-africaine promet de fructueuses perspectives.
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