Le pape François s’est exprimé sur plusieurs sujets sensibles, notamment la place des femmes dans la société et la question de l’avortement.
Lors de son passage à l’Université catholique de Louvain, il a déclaré : « La femme reste une femme. C’est moche quand la femme veut faire l’homme. »
Cette affirmation a rapidement fait le tour des médias et des réseaux sociaux, suscitant des interprétations divergentes.
Certains y ont vu une réaffirmation des valeurs traditionnelles, tandis que d’autres l’ont perçue comme une remise en question des avancées en matière d’égalité des sexes.
Les autorités de l’UCL ont choisi de se distancier de ces propos, réaffirmant leur engagement en faveur de l’inclusion et de l’égalité des chances.
La rectrice Françoise Smets a souligné l’importance pour l’université de permettre à chacun de s’épanouir, indépendamment de son sexe ou de son orientation sexuelle.
Cette réaction illustre la complexité du débat et les différentes interprétations possibles des paroles du pape.
Le pape François a mis une couche sur l’avortement
Le pontife s’est également exprimé sur la récente dépénalisation partielle de l’interruption volontaire de grossesse en Belgique, la qualifiant de « loi meurtrière ».
Cette prise de position, conforme à la doctrine catholique traditionnelle, a néanmoins été perçue comme particulièrement forte dans le contexte belge.
Lors de son vol de retour vers le Vatican, le pape a utilisé une analogie controversée en comparant les médecins pratiquant l’avortement à des « tueurs à gages ».
Ces déclarations ont ravivé le débat sur la place de l’Église dans les questions éthiques et sociétales.
Elles ont également mis en lumière les divergences entre la position officielle de l’Église catholique et les évolutions législatives récentes en Belgique.
Pour de nombreux Belges, ces propos ont soulevé des questions sur la compatibilité entre leur foi catholique et leurs convictions personnelles sur des sujets tels que les droits des femmes et l’autonomie corporelle.