Kaaris ou Riska, ou encore Zongo le Dozo, rappeur français et père de deux enfants (une fille et un garçon) a donné un show inédit ce samedi 17 février 2024. Cet événement est venu marquer les 10 ans de la sortie de son album mythique, « OR NOIR ».
Foule intense, punchlines à gogo, participations de ses fans durant les playbacks ont étoffé le concert qui se déroulait à l’Accor Arena de Paris.
Si la soirée était faite pour créer une ambiance de rap hardcore pour le rappeur et ses fans, une scène a quant à elle suscité du mépris auprès des internautes.
En effet, pendant que le rappeur de Sevran interprétait la chanson Se-vrak, une »twerkeuse » (danseuse secouant ses f3sses) s’est affichée dansant avec un plug anal, visible depuis le public.
Cette partie de la scène a été vite capturée et fait le tour des réseaux sociaux, notamment X (anciennement Twitter).
Des commentaires à caractère irresponsable de l’artiste ont pullulé sur ladite plateforme.
Voici quelques avis laissés par les internautes
« Quelle image affligeante de la femme, quel dénigrement d’une aussi belle créature !!
Ah, mais vraiment, c’est abusé, écœurant, les nanas en plus
KAARIS est le roi des trous de balle tout en faisant ces prières
Je n’en veux même pas à Kaaris, mais à ces femmes qui vendent leurs corps !! C’est à cause d’elle qu’on nous traite de *****
Je vais vomir, ce mec est satanique… Ils parlent toujours des Biden, Clinton, Epstein, etc. Mais lui, ce n’est pas mieux ».
Dans cette effervescence, son grand rival Booba n’a pas laissé passer l’occasion de se moquer de son ex-poulain. « Moi, j’attends juste le 10 mars quand il va souhaiter un bon Ramadan à tous les musulmans 😂🙌🏾 », a-t-il commenté en légende de la capture d’écran de la scène postée sur son compte X.
Le corps féminin, un objet commercial dans le rap ?
Ce n’est pas la première fois que de telles scènes apparaissent dans le milieu musical, dans le rap hardcore plus précisément. Que ce soit aux USA ou en France, la femme a quelquefois occupé la place d’une simple décoration marketing dans les clips.
Des clips comme « Mais qui te b@ise (MQTB) » de Dosseh et Booba, ou encore « Vitrine » de Vald et Damso pour ne citer que ceux-ci n’hésitent pas à afficher des femmes ne mettant en valeur que leur seins, f3sses, lèvres et même au-delà.
Si ces images sont incontournables dans cette sphère musicale, ce n’est pas un hasard. Il suffit de voir le nombre de vues que cumulent ces genres de chansons pour en déduire que tout est du commercial.
L’on pourrait donc se demander jusqu’où peuvent aller les rappeurs hardcores, juste pour des ventes ?
Suivez-nous via notre canal Telegram pour ne rien rater de l’actualité.