Alors que le reste du monde fêtait la nouvelle année, l’archipel nippon fait face au drame. En effet, une série de puissants séismes a frappé le centre du Japon ce lundi 1ᵉʳ janvier, semant la panique et faisant craindre un tsunami dévastateur.
Si le pire semble avoir été évité, les dégâts matériels sont importants et plusieurs personnes sont portées disparues. Peu après 15h heure locale, un tremblement de terre de magnitude 7,6 sur l’échelle de Richter a secoué la péninsule de Noto, sur la côte ouest de l’île de Honshū.
La violence des secousses a provoqué des mouvements de panique, comme en témoigne cette vidéo tournée dans la gare de Kanazawa.
Quelques minutes plus tard, un tsunami d’1,2 mètre déferlait sur le port de Wajima, situé au nord de l’épicentre, détruisant le quai et causant un important incendie. Plusieurs maisons se sont également effondrées dans la région, piégeant 6 habitants sous les décombres, selon les autorités nippones. Leur sort restait inconnu en début de soirée.
Au total, ce sont 33 500 foyers qui se retrouvaient privés d’électricité lundi soir dans les préfectures d’Ishikawa, Toyama et Niigata, toutes trois riveraines de la mer du Japon.
🚨#Japon: de puissants séismes ont frappé lundi le centre du Japon, poussant les autorités à déclencher une alerte au #tsunami et ordonner à la population de la zone concernée de se réfugier sur les hauteurs. pic.twitter.com/ztSJtbXkaO
— LSI AFRICA (@lsiafrica) January 1, 2024
Une alerte au tsunami levée après ces séismes au Japon
Quelques heures après la première secousse, les autorités nippones ont toutefois pu lever l’alerte au tsunami, les vagues atteignant péniblement 1 à 3 mètres de hauteur sur certaines portions du littoral.
« La menace est désormais écartée », a confirmé dans la soirée le Centre d’alerte aux tsunamis dans le Pacifique, un organisme américain.
Si le pire scénario a été évité, cet énième tremblement de terre rappelle la vulnérabilité du Japon, l’un des pays les plus exposés au risque sismique dans le monde.
Situé à la jonction de plusieurs plaques tectoniques, l’archipel subit chaque année environ 20% des séismes de magnitude 6 et plus enregistrés sur la planète.
11 ans après la triple catastrophe de Fukushima, la population japonaise reste ainsi sous la menace permanente des caprices de la nature. Une épée de Damoclès qui pèse sur le quotidien et vient rappeler la précarité de l’existence humaine.
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