Dans le cadre de sa visite officielle aux États-Unis, l’ingénieur Hassan Al-Khatib, ministre égyptien de l’Investissement et du Commerce extérieur, a participé à une séance de dialogue organisée par le Fonds Monétaire International (FMI) sur le thème : «Créer des emplois et promouvoir la croissance».
Lors de cette session, M. Al-Khatib a mis en avant les réformes économiques entreprises par l’Égypte et les efforts de l’État pour améliorer le climat des affaires et faciliter le commerce extérieur.
Le ministre a souligné l’objectif prioritaire du gouvernement égyptien : créer un environnement favorable au secteur privé afin qu’il joue un rôle moteur dans l’économie, avec pour ambition de porter sa contribution à 75 % de l’économie nationale d’ici 2030.
En ce sens, le groupe ministériel économique œuvre à l’élimination des obstacles bureaucratiques, plaçant en tête de ses priorités les réformes structurelles, notamment dans les politiques financières et fiscales, avec un recentrage sur la compétitivité à travers l’adaptation des taux d’imposition et des frais.
M. Al-Khatib a ajouté que l’État adopte actuellement des réformes dans ses politiques financières, monétaires, opérationnelles et commerciales, visant à offrir davantage de facilités aux investisseurs et à accroître la confiance des investisseurs internationaux dans l’économie égyptienne.
L’objectif est de simplifier et de dynamiser les échanges commerciaux extérieurs pour renforcer le positionnement de l’Égypte en tant que destination d’investissement stratégique dans la région.
Le ministre a également précisé que le gouvernement égyptien se concentre sur quatre grands axes de développement : la politique monétaire pilotée par la Banque centrale, une politique fiscale transparente, un engagement de partenariat avec les investisseurs, et une politique commerciale ouverte réduisant le temps et le coût des transactions.
En matière de propriété de l’État, l’Égypte vise à créer un environnement d’investissement compétitif et transparent, consolidant ainsi sa position en tant que pôle régional d’attractivité économique.
L’ingénieur Hassan Al-Khatib a conclu en indiquant que l’État entend doubler les taux d’investissement dans la période à venir.
Le ministère, en coordination avec l’Autorité générale pour l’investissement, s’attache ainsi à simplifier les démarches pour les investisseurs et à optimiser les mécanismes de services, contribuant ainsi à un renforcement global de l’attractivité économique égyptienne.