Poste 1 : RECRUTEMENT D’UN CONSULTANT POUR L’ELABORATION DU PLAN SECTORIEL FEMMES-FAMILLES DE LUTTE CONTRE LE VIH/SIDA ET LES IST 2021-2026»
Location : | Yaoundé, CAMEROON |
Application Deadline : | 10-Aug-22 (Midnight New York, USA) |
I. Contexte et justification Depuis l’apparition des premiers cas de Sida au Cameroun en 1985, le Gouvernement du Cameroun a fait de la lutte contre le VIH et le Sida une priorité nationale. Cet engagement au plus haut niveau de l’Etat s’est matérialisé par la mise en œuvre des Plans d’urgences de lutte contre le VIH et le Sida des années 90 et de trois Plans Stratégiques Nationaux (2000-2005 et 2006-2010). Cette politique volontariste de l’Etat, avec le soutien des partenaires au développement et l’implication effective du secteur privé, de la société civile, des organisations confessionnelles et des PVVIH, a abouti à des résultats concrets, notamment l’accroissement de l’offre de services de prévention du VIH et de prise en charge des personnes infectées et affectées par cette pandémie. Selon la dernière étude d’envergure nationale (CAMPHIA 2017), le Cameroun continue d’être en situation d’épidémie généralisée caractérisée par une prévalence moyenne du VIH de 3,4% dans la population des 15-49 ans (Rapport préliminaire CAMPHIA 2017). La prévalence du VIH dans la population générale est en baisse depuis 2004, allant de 5,5% en 2004 à 4,3% en 2011 puis à 3,4% en 2017. Cette tendance à la baisse est probablement liée d’une part, à l’amélioration de l’accès aux ARV et d’autre part à la constance des interventions de prévention auprès de la population générale et des populations les plus exposées au risque. La baisse observée est davantage prononcée chez les hommes par rapport aux femmes. L’inégalité entre les sexes contribue à la propagation du VIH/sida. Elle peut augmenter les taux d’infection et réduire la capacité des femmes et des filles à faire face à l’épidémie. Celles-ci disposent souvent de moins d’informations sur le VIH/sida et de moins de ressources pour adopter des mesures de prévention. Du fait des rapports de force inégaux entre les hommes et les femmes, elles sont confrontées à des obstacles à la négociation qui permettrait l’adoption de pratiques sexuelles à moindres risques. Les violences sexuelles, qui constituent une violation très répandue des droits des femmes, exacerbent le risque de transmission du VIH/sida. Il apparaît que le mariage peut représenter un facteur de risque, en particulier pour les jeunes femmes et les jeunes filles. De nombreuses femmes atteintes du VIH/sida luttent contre la stigmatisation et l’exclusion sociale, aggravées par l’insuffisance de leurs droits. Il n’est pas rare que des femmes dont le mari est décédé du sida ou qui en sont atteintes se retrouvent aux prises avec des litiges patrimoniaux les opposant à leur belle-famille, rendus d’autant plus difficiles qu’elles ne bénéficient que d’un accès limité à la justice pour défendre leurs droits. Indépendamment du fait qu’elles-mêmes soient ou non atteintes du VIH/sida, les femmes assument habituellement un fardeau disproportionné en matière de soins en faveur des autres personnes qui sont malades ou mourantes du sida, et elles s’occupent des orphelins engendrés par la maladie. Cette situation tend à amenuiser leurs chances en matière d’éducation et d’emploi. ONU Femmes appuie le gouvernement Camerounais dans ses interventions visant à accompagner les femmes infectées ou affectées par le VIH/sida. Au nombre des priorités de ces interventions, la prise en compte des stratégies qui établissent clairement les liens entre l’épidémie et les facteurs qui la favorisent, tels que la violence à l’égard des femmes, le non-respect de leurs droits juridiques et la participation limitée des femmes à la prise de décisions. C’est pour répondre à l’offre de prise en charge en matière de VIH/Sida en direction des femmes et des familles qu’ONU Femmes recrute un consultant qui sera mis à la disposition du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille pour élaborer le plan sectoriel « femmes-familles » contre le VIH/Sida et les IST.
Contribuer d’un point de vue Femme – Famille, à la lutte contre la féminisation du VIH/Sida et la mitigation des risques liés à cette féminisation.
Spécifiquement, il s’agira de :
1. 2. Résultats attendus Au terme des travaux il est attendu du consultant :
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Duties and Responsibilities |
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IX. Conditions restrictives en matière de droit de propriété Tous les documents relatifs aux travaux du/de la consultante deviendront la propriété du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille et d’ONU Femmes. Le/la consultante sera tenue au respect de l’interdiction de tout partage ou divulgation des données ou des informations obtenues au cours de sa mission sans autorisation expresse. |
Poste 2 : RECRUTEMENT D’UN CONSULTANT POUR L’ELABORATION DES MANUELS DE FORMATION ET DE SENSIBILISATION SUR GENRE ET VBG A L’USAGE DES FORMATEURS ET DES APPRENANTS DANS LE CADRE DU PROGRAMME PEA-JEUNES
Emplacement : | Yaoundé, CAMEROUN |
Date limite d’inscription : | 12 août 22 (Minuit New York, États-Unis) |
ONU Femmes est l’Entité des Nations Unies spécialisée dans l’égalité des sexes, créée en 2010 par l’Assemblée Générale de l’ONU, dans le but d’autonomiser toutes les femmes et toutes les filles, ainsi que de leur permettre de de jouir de leurs droits fondamentaux. A cet attendu, ONU Femmes œuvre entre autres à l’autonomisation économique des femmes : afin qu’elles soient une sécurité de revenu, un emploi décent et une autonomie économique. À ces fins, elle travaille aux côtés de divers partenaires, notamment les organismes des Nations Unies, les ministères nationaux, les organes régionaux, les institutions financières internationales ou encore les associations de femmes entrepreneurs. Son programme relatif à l’autonomisation économique des femmes est basé sur le principe que l’investissement dans l’autonomisation économique des femmes est la voie la plus sûre pour atteindre l’égalité des sexes, l’éradication de la pauvreté et une croissance économique compris. Il promeut la capacité des femmes à obtenir des emplois décents, à accumuler des actifs et à influencer les institutions et les politiques publiques qui déterminent la croissance et le développement. C’est dans cette optique qu’au terme d’un plaidoyer stratégique d’ONU Femmes auprès du PEA-Jeunes, il a été obtenu l’enrôlement des jeunes de ces deux localités dans le Réseau PEA-Jeunes. Une initiative qui cadre avec les orientations de la Note Stratégique [1] . La démarche a donné lieu à un « Donor Agreement » signé en novembre 2021, pour une assistance technique d’ONU Femmes au projet en vue du renforcement de la prise en compte des problématiques de Genre dans ses actions de recrutement, de formation et d’ appui à l’installation des jeunes formés dans ses Centres d’incubation. Le Programme de Promotion de l’Entreprenariat Agropastoral des Jeunes (PEA Jeunes) est mis en œuvre sous la tutelle conjointe du ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (MINADER), et du Ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries Animales (MINEPIA) avec l’appui financier du FIDA depuis 2015. Son objectif est de soutenir le développement d’entreprises rentables gérées par les jeunes hommes et femmes, dans les filières agro pastorales porteuses, pour contribuer au développement d’une agriculture performante, lutter contre la pauvreté rurale et améliorer la sécurité alimentaire. Ce programme dans ses objectifs, s’est engagé à accompagner 3700 entreprises agricoles dont 40% dirigés par les jeunes femmes dans des bassins de production de 04 Régions d’intervention : Centre, Sud, Littoral et Nord-Ouest à travers 12 Centres d’ incubation. Cependant, le ruban pédagogique en vigueur au PEA-Jeunes ne permet pas aux apprenants non scolarisés de pouvoir suivre la formation. Or cette catégorie est non seulement la plus vulnérable, mais elle constitue une frange importante des populations et des jeunes bénéficiaires des actions de l’ONU – Femmes dans les zones rurales. De plus, ONU Femmes ayant observé lors de la mise en œuvre du Projet Genre et Route, des résultats de genre qui ont un effet disproportionné sur les femmes et les filles, soumises à la précarité économique, aux pesanteurs socioculturelles et aux violences liées au genre dans les zones rurales précisément de Ntui et de Batchenga, il a été convenu avec le PEA-Jeunes de la formation des jeunes filles (majoritairement) et des garçons de sa zone d’intervention pour le compte de la 9ème Cohorte des Apprenants sur l’ entreprenariat Agropastoral. Outre le critère de localisation, le PEA-Jeunes consent à accueillir dans sa sélection des jeunes de la neuvième cohorte que ce soit majoritairement des filles, mais aussi des jeunes non scolarisés. Néanmoins, afin de faciliter leur formation, l’ONU Femmes s’est engagée à enrichir le ruban pédagogique du PEA-Jeunes avec des outils audiovisuels de formation agropastorale utilisés dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Second Chance Education ». Dans le cadre de ce même partenariat, l’intégration de certaines problématiques liées au genre et aux VGB dans les curricula du PEA-Jeunes a été convenue. Il sera notamment question de sensibiliser et former les publics cibles de cette cohorte sur le genre et les VBG, et d’en faire une activité permanente des 12 Centres d’incubation. C’est dans cette perspective que qu’ONU Femmes recrute 01 consultant individuel pour l’élaboration d’un manuel pratique de formation des formateurs en genre , VBG et un manuel d’apprenant
L’objectif de cette mission sera donc l’élaboration des manuels de Formation et de sensibilisation en matière de Genre et violence basés sur le genre à l’usage des formateurs et des apprenants dans le cadre des formations en entrepreneuriat agricole. Il s’agira de formuler un manuel du formateur assorti d’un manuel de l’apprenant, qui portera sur l’essentiel des informations contenues dans le manuel du formateur, mais dans une langue accessible même aux analphabètes. Approche de mise en œuvre Le consultant recruté travaillera sous la supervision générale du responsable du programme Women Economic Empowerment (WEE) et le suivi technique de l’Expert Autonomisation Economique. Le contenu des manuels devra entraîner les engagements d’ONU – Femmes sur les enjeux autour des violences basées sur le genre et des résultats de genre. Plus concrètement, il s’agit de prendre en compte les aspects suivants dans les manuels :
L’approche devra aider les jeunes femmes du programme PEA- Jeunes ainsi que les hommes et acteurs intervenant à mieux connaître la notion de genre, l’intégrer dans leurs activités, connaître les effets obtenus des VBG et enfin les mécanismes de prévention et de protection contre les VBG afin d’impulser une réaction/dynamique allant dans le sens d’améliorer l’accès à leurs besoins en termes de protection et de droits. L’approche doit également être participative et inclusive avec des images et des études de cas pour faciliter la compréhension. Les thématiques évoquées dans les manuels seront utilisées lors de la formation des formateurs. Planification de la mission Le temps utile de travail pour la mission est de 20 HoJ sur une période d’un mois.
[1] PRODUIT 1.1 : Accès équitable et durable accru des jeunes âgés de 15 à 35 ans à la formation professionnelle et aux opportunités d’apprentissage pertinentes pour le secteur productif Production; 1.1.2 Davantage de filles ont accès aux services et aux informations sur la prévention et le traitement du VIH/sida et sur la gestion de l’hygiène menstruelle Produit : 1.2.1 Les potentiels des jeunes filles et des femmes sont renforcés pour leur permettre de participer aux efforts de développement dans tous les secteurs et de profiter des avantages de la croissance sur un pied d’égalité avec les hommes
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Compétences |
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Compétences et expérience requises |
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Modalités de paiement Le/La Consultant(e) sera payé(e) Conformément à la grille des consultants du SNU au Cameroun, en fonction des compétences et des expériences professionnelles avérées. Le paiement des émoluments du/de la consultant(e) se fera en quatre tranches et de la manière suivante :
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Poste 3 : RECRUTEMENT D’UN CONSULTANT POUR L’ELABORATION DES MANUELS DE FORMATION ET DE SENSIBILISATION SUR GENRE ET GESTION DE L’HYGIENE MENSTRUELLE A L’USAGE DES FORMATEURS ET DES APPRENANTS DANS LE CADRE DU PROGRAMME PEA-JEUNES
Location : | Yaoundé, CAMEROON |
Application Deadline : | 12-Aug-22 (Midnight New York, USA) |
ONU Femmes est l’Entité des Nations Unies spécialisée dans l’égalité des sexes, créée en 2010 par l’Assemblée Générale de l’ONU, dans le but d’autonomiser toutes les femmes et toutes les filles, ainsi que de leur permettre de jouir pleinement de leurs droits fondamentaux. A cet égard, ONU Femmes œuvre entre autres à l’autonomisation économique des femmes : afin qu’elles aient une sécurité de revenu, un emploi décent et une autonomie économique. À ces fins, elle travaille aux côtés de divers partenaires, notamment les organismes des Nations Unies, les ministères nationaux, les organes régionaux, les institutions financières internationales ou encore les associations de femmes entrepreneurs. Son programme relatif à l’autonomisation économique des femmes est basé sur le principe que l’investissement dans l’autonomisation économique des femmes est la voie la plus sûre pour atteindre l’égalité des sexes, l’éradication de la pauvreté et une croissance économique inclusive. Il promeut la capacité des femmes à obtenir des emplois décents, à accumuler des actifs et à influencer les institutions et les politiques publiques qui déterminent la croissance et le développement. C’est dans cette optique qu’au terme d’un plaidoyer stratégique d’ONU Femmes auprès du PEA-Jeunes, il a été obtenu l’enrôlement des jeunes de ces deux localités dans le Réseau PEA-Jeunes. Une initiative qui cadre avec les orientations de la Note Stratégique [1]. La démarche a donné lieu à un « Donor Agreement » signé en novembre 2021, pour une assistance technique d’ONU Femmes au projet en vue du renforcement de la prise en compte des problématiques de Genre dans ses actions de recrutement, de formation et d’appui à l’installation des jeunes formés dans ses Centres d’incubation. Le Programme de Promotion de l’Entreprenariat Agropastoral des Jeunes (PEA Jeunes) est mis en œuvre sous la tutelle conjointe du ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (MINADER), et du Ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries Animales (MINEPIA) avec l’appui financier du FIDA depuis 2015. Son objectif est de soutenir le développement d’entreprises rentables gérées par les jeunes hommes et femmes, dans les filières agro pastorales porteuses, pour contribuer au développement d’une agriculture performante, lutter contre la pauvreté rurale et améliorer la sécurité alimentaire. Ce programme dans ses objectifs s’est engagé à accompagner 3700 entreprises agricoles dont 40% dirigées par les jeunes femmes dans des bassins de production de 04 Régions d’intervention : Centre, Sud, Littoral et Nord-Ouest à travers 12 Centres d’incubation. Cependant, le ruban pédagogique en vigueur au PEA-Jeunes ne permet pas aux apprenants non scolarisés de pouvoir suivre la formation. Or cette catégorie est non seulement la plus vulnérable, mais elle constitue une frange importante des populations et des jeunes bénéficiaires des actions de ONU – Femmes dans les zones rurales. De plus, ONU Femmes ayant observé lors de la mise en œuvre du Projet Genre et Route, des disparités de genre qui ont un effet disproportionné sur les femmes et les filles, soumises à la précarité économique, aux pesanteurs socioculturelles et aux violences liées au genre dans les zones rurales précisément de Ntui et de Batchenga, il a été convenu avec le PEA-Jeunes de la formation des jeunes filles (majoritairement) et des garçons de sa zone d’intervention pour le compte de la 9ème Cohorte des Apprenants sur l’entreprenariat Agropastoral. Outre le critère de localisation, le PEA-Jeunes consent à accueillir dans sa sélection des jeunes de la neuvième cohorte que ce soient majoritairement des filles, mais aussi des jeunes non scolarisés. Néanmoins, afin de faciliter leur formation, ONU Femmes s’est engagée à enrichir le ruban pédagogique du PEA-Jeunes avec des outils audiovisuels de formation agropastorale utilisés dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Second Chance Education ». Dans le cadre de ce même partenariat, l’intégration de certaines problématiques liées au genre dans les curricula du PEA-Jeunes a été convenue. Il sera notamment question de sensibiliser et former les publics cibles de cette cohorte sur la gestion de l’hygiène menstruelle. Et d’en faire une activité permanente des 12 Centres d’incubation. C’est dans cette perspective qu’ONU Femmes recrute 01 consultant individuel pour l’élaboration d’un manuel pratique de formation des formateurs en Gestion de l’hygiène menstruelle (GHM) et un manuel de l’apprenant.
L’objectif de cette mission sera donc l’élaboration des manuels de Formation et de sensibilisation en matière de Genre et Gestion de l’Hygiène Menstruelle, à l’usage des formateurs et des apprenants dans le cadre des formations en entreprenariat agropastorale. Il s’agira de formuler un manuel du formateur assorti d’un manuel de l’apprenant qui portera sur l’essentiel des informations contenues dans le manuel du formateur, mais dans un langage accessible même aux analphabètes. Approche de mise œuvre Le consultant recruté travaillera sous la supervision générale du responsable du programme Women Economic Empowerment (WEE) et le suivi technique de l’Expert Autonomisation Economique. Le contenu de ces manuels devra refléter les engagements d’ONU – Femmes sur les enjeux autour des violences basées sur le genre, la santé de Reproduction et l’hygiène menstruelle. Plus concrètement, il s’agira de prendre en compte les aspects suivants dans le manuel :
L’approche devra aider les Jeunes Femmes du programme PEA-Jeunes ainsi que les hommes et acteurs intervenant à mieux connaitre l’hygiène menstruelle et les actions à entreprendre pour une meilleure hygiène menstruelle des filles ainsi que les enjeux y afférents afin d’impulser une réaction/dynamique allant dans le sens d’améliorer l’accès à leurs besoins en termes de protection et de droits. L’approche doit également être participative et inclusive avec des images et des études de cas pour faciliter la compréhension. Les thématiques abordées dans le manuel seront utilisées lors de la formation des formateurs. Planification de la mission Le temps utile de travail pour la mission est de 20 HoJ sur une période d’un mois.
[1] OUTPUT 1.1: Increased equitable and sustainable access of youth aged 15-35 to vocational training and learning opportunities relevant to the productive sector Output; 1.1.2 More girls have access to services and information on HIV /AIDS prevention and treatment and on Menstrual Hygiene Management Output: 1.2.1The potentials of young girls and women are enhanced to enable them to participate in development efforts in all sectors and enjoy the benefits of growth on an equal basis with men
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Modalités de paiement Le/La Consultant(e) sera payé(e) Conformément à la grille des consultants du SNU au Cameroun, en fonction des compétences et expériences professionnelles avérées. Le paiement des émoluments du/de la consultant(e) se fera en quatre tranches et de la manière suivante :
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Poste 4 : Consultante Global Thematic Evaluation of WCARO « Women Peace and Security (WPS) » programme pour une meilleure prévention des conflits et pour la consolidation de la paix dans la région du Sahel
Emplacement : | Domicile avec déplacement dans les pays bénéficiaires, SENEGAL |
Date limite d’inscription : | 14 août 22 (Minuit New York, États-Unis) |
Arrière plan |
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Depuis de nombreuses années, la région du Sahel connaît de nombreuses crises politiques, sécuritaires et humanitaires exacerbées par le terrorisme et l’extrémisme violent avec de graves cas de violations des droits des femmes et des filles. Malgré les potentialités de la région, cette instabilité entrave les efforts de développement. Ces défis ont également mis en évidence non seulement la vulnérabilité à grande échelle des femmes et des filles, mais ils fournissent également des preuves de leur potentiel à favoriser la paix et la résilience dans la région.
Les femmes du Sahel ont été impliquées et affectées de manière centrale par les défis actuels en matière de développement, de sécurité et de gouvernance dans la région. Les indices de genre du Sahel confirment que les femmes de la région sont parmi les plus pauvres du monde. Les effets des crises de paix et de sécurité dans la région ont contribué à une expansion des ménages dirigés par des femmes, y compris dans de nombreux camps de réfugiés et de personnes déplacées. La région enregistre l’un des niveaux les plus élevés de mortalité maternelle au monde, de mariages d’enfants, de mutilations génitales féminines… À un autre niveau, le résultat de niveaux prolongés d’insécurité et de conflit au Sahel a contribué à des niveaux élevés de violence à l’égard des femmes, une situation aggravée par les activités envahissantes d’extrémistes violents, ce qui contribue au recul des droits fondamentaux des femmes. Par ailleurs, l’étendue de la participation des femmes à la gouvernance et à la prise de décision reste faible dans tout le Sahel, leur offrant des possibilités limitées d’influencer et d’informer les politiques sur la sécurité, la gouvernance et le développement. L’insécurité persistante contribue également à l’engagement limité des femmes dans les processus politiques au Sahel. Afin d’attirer l’attention sur les dimensions sexospécifiques de l’insécurité et de l’instabilité auxquelles sont confrontés le Sahel et le bassin du lac Tchad et de souligner la nécessité de soutenir les contributions des femmes pour relever ces défis, les femmes des pays du G5 se sont réunies à Ndjamena, au Tchad, du 22 au 23 juillet 2015, pour un Forum des femmes du Sahel, organisé sous l’égide du Bureau de la Conseillère spéciale pour le Sahel, de l’Union africaine et d’ONU Femmes. Les femmes dirigeantes du Forum ont publié un communiqué appelant les États membres et les partenaires internationaux à reconnaître et à engager les femmes en tant que partenaires dans les efforts visant à ramener la paix et la sécurité au Sahel. Les preuves empiriques issues de la recherche ont souligné la nécessité de prendre en compte les droits des femmes et de les impliquer dans les efforts de paix, comme le soulignent la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies et toutes les résolutions ultérieures sur les femmes, la paix et la sécurité. La Déclaration sur la lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent au Sahel, adoptée par les chefs d’État du G5 Sahel en mai 2015, a explicitement reconnu le rôle crucial des femmes dans la lutte contre la propagation de l’extrémisme violent. Lors du Forum des femmes du Sahel, convoqué à Bamako en février 2017 et qui a adopté la Déclaration de Bamako, les femmes ont défini une série d’interventions prioritaires en vue de faciliter leur pleine participation en tant que partenaires dans la lutte contre l’insécurité et la violence dans les pays du Sahel. Malgré les efforts déployés par les gouvernements et les différents partenaires, la situation sécuritaire continue de se détériorer et l’un des impacts de ce contexte complexe est l’augmentation des tensions sociales et de la crise politique qui ont conduit à une série de coups d’État dans la région. Au Mali, en Guinée. Burkina Faso, les juntes militaires en Afrique de l’Ouest ont pris le pouvoir ces derniers mois et le Tchad est également dans un processus de transition. Considérant la grave situation sécuritaire qui prévaut dans la région et les priorités de l’agenda Femmes, Paix et Sécurité, ONU FEMMES soutient les efforts pour la paix et la sécurité dans la région du Sahel. ONU Femmes a élaboré en 2017 un programme régional axé sur l’accompagnement de la région du Sahel vers l’atteinte de trois (3) résultats majeurs d’ici 2021, notamment : (i) Créer un environnement propice à la mise en œuvre effective des engagements et des normes sur les femmes, la paix et la sécurité est renforcée au niveau national et régional ; (ii) Assurer la participation active des organisations féminines de la société civile à la prévention des conflits communautaires et à la lutte contre l’extrémisme violent ainsi qu’aux mécanismes de paix formels et informels ; Ce programme est en parfaite adéquation avec les instruments régionaux, notamment la stratégie du G5 Sahel pour le développement et la sécurité et son plan d’action ainsi que le cadre politique de la CEDEAO pour la réforme et la gouvernance du secteur de la sécurité (SSRG) de 2016. Elle a contribué à la mise en œuvre de la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel (SINUS) et de son Plan d’appui au Sahel, qui reconnaissent tous le rôle primordial que les femmes doivent jouer dans le rétablissement de la paix et de la stabilité dans la région du Sahel. Tous les bureaux de pays d’ONU FEMMES mettent également en œuvre des programmes solides sur les FPS et la réponse humanitaire. Neuf pays du Sahel couverts par l’UNISS ont déjà élaboré leurs plans d’action nationaux pour la mise en œuvre ou UNSCR1325. Plusieurs acteurs tentent d’apporter des réponses directes et indirectes à la crise sahélienne à travers des interventions militaires, des programmes de développement et une meilleure gouvernance. La complexité des conflits existants dans de nombreux pays de la région du fait des problèmes de gouvernance, de pauvreté, d’accès aux ressources naturelles, de trafics illicites, de criminalité transfrontalière et d’extrémisme violent, etc. exige plus que jamais que les femmes et les jeunes redoublent d’efforts. efforts et découvrir des approches innovantes pour le retour de la paix, de la fraternité et de la cohésion sociale. La pandémie de COVID-19 a eu de multiples impacts qui affecteront la sécurité et les opérations des organisations de femmes, et certaines s’inquiètent même pour leur survie. Pour ces raisons, La zone de couverture géographique est la suivante : Burkina Faso, Guinée-Bissau, Niger, Nigeria, Sénégal, Mali, Mauritanie, Gambie, Tchad, Cameroun.
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Devoirs et responsabilités |
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But et objectifs de l’évaluation
L’objectif principal de cette évaluation thématique régionale est de contribuer à renforcer l’intervention et l’approche d’ONU Femmes pour accroître le leadership des femmes en matière de paix et de sécurité dans la région du Sahel. Face à la situation sécuritaire, politique et humanitaire qui ne cesse de se dégrader au Sahel, ONU FEMMES doit repenser et adapter ses approches et stratégies d’intervention en tenant compte de ce nouveau contexte, mais aussi s’aligner sur les instruments régionaux de paix et de sécurité tels que l’UNISS. Cette évaluation vise à analyser la pertinence, l’efficacité, l’efficience et la durabilité de l’intervention d’ONU FEMMES sur les FPS dans la région du Sahel, mais aussi à évaluer les relations entre les différentes stratégies et les changements réels dans la vie des femmes et, en même temps, elle contribuera à l’apprentissage organisationnel dans le domaine des WPS. Gestion de l’évaluation Cette évaluation est menée sous la direction directe du spécialiste de l’évaluation au niveau régional. Les spécialistes de l’évaluation respecteront la politique d’évaluation d’ONU Femmes et les normes, standards, éthiques et autres directives pertinentes de l’UNEG. Afin de faciliter un examen complet des produits d’évaluation, ONU Femmes – AOC met en place un groupe de référence. Composition et fonction du groupe de référence d’évaluation d’ONU Femmes Le groupe de référence d’ONU Femmes fait partie intégrante de la structure de gestion de l’évaluation et est constitué pour faciliter la participation des parties prenantes concernées à la conception et à la portée de l’évaluation, en sensibilisant aux différents besoins d’information, en assurant la qualité tout au long du processus et en diffusant les résultats de l’évaluation. Le groupe de référence d’ONU Femmes sera composé [d’experts FPS du système des Nations Unies, de représentants d’organisations non gouvernementales, du gouvernement ou d’universités]. Les membres du groupe de référence devront :
La composition du groupe de référence proposé comprend les éléments suivants :
Critères et questions clés pour l’évaluation Les questions suivantes fournissent une indication des informations clés devant être éclairées par l’exercice d’évaluation. Pertinence Les éléments suivants peuvent guider l’analyse :
Efficacité Les points suivants doivent être étudiés :
Efficacité
Durabilité
Égalité des genres et droits de l’homme
Intégration du genre
Diversité et inclusion
La liste des questions n’est pas exhaustive. L’équipe d’évaluation peut engager des discussions avec les parties prenantes et envisager d’ajouter des critères d’évaluation supplémentaires liés à la valeur ajoutée du programme, au partenariat, à l’innovation, à la flexibilité, etc. Et/ou revoir la liste des questions clés identifiées ci-dessus. Sur la base de ces consultations, l’évaluateur élaborera une matrice d’évaluation qui comprend des questions clés, des critères d’évaluation, des indicateurs, des sources d’information à utiliser et des références croisées. Méthodologie (processus et méthode) L’évaluation sera menée conformément aux normes d’évaluation d’ONU Femmes (GERAAS) et du Groupe des Nations Unies pour l’évaluation (UNEG), intégrant les droits de l’homme et l’égalité des sexes. Le processus d’évaluation sera participatif depuis la phase de planification jusqu’à la remise du rapport final. La méthodologie doit clairement se concentrer sur l’identification des questions de genre dans la mise en œuvre du programme. C’est l’un des éléments à travers lesquels cette évaluation sera examinée en révisant la classification des rapports, conformément aux critères UN-SWAP. Globalement, l’évaluation commencera par une phase préparatoire puis l’équipe d’évaluation effectuera une mission de collecte de données sur les sites d’intervention d’ONU-FEMMES dans la région du Sahel. Au retour de cette mission, l’équipe soumettra un rapport de mission à ONU Femmes et préparera l’aide-mémoire pour un atelier de débriefing. Au cours de cet atelier, l’équipe présentera les principaux résultats. Si nécessaire, l’équipe entreprendra une collecte de données supplémentaires pour intégrer les modifications de l’atelier de rétroaction. Un rapport intérimaire sera produit et soumis à ONU Femmes pour examen. Enfin, l’équipe d’évaluation produira le rapport d’évaluation final. Tous les produits d’évaluation soumis par l’équipe d’évaluation seront examinés par rapport aux normes d’assurance qualité GERAAS d’ONU Femmes. La méthodologie d’évaluation sera élaborée par l’équipe d’évaluation au cours de la phase initiale. Le rapport initial détaillera l’approche méthodologique proposée par l’équipe, en faisant référence aux éléments suivants :
Dans le rapport initial, l’équipe précisera sa sélection des méthodes les plus appropriées, incluant éventuellement, mais sans s’y limiter :
Gestion des rôles et responsabilités d’évaluation Le processus d’évaluation du projet sera guidé par le groupe de gestion de l’évaluation, qui fournit des orientations et des conseils généraux sur la conduite de l’évaluation. Le responsable de l’évaluation sera responsable de la supervision de l’évaluation afin de produire un rapport de bonne qualité et de minimiser les risques potentiels pouvant survenir au cours du processus. En revanche, les aspects logistiques de l’évaluation (espace de bureau, soutien administratif et de secrétariat, télécommunications, photocopie de la documentation, déplacements, etc.) ainsi que la conception et la diffusion des outils de collecte de données seront à la charge de l’évaluateur. ONU Femmes organisera les différents ateliers prévus lors du processus d’évaluation (processus de validation). Le groupe de référence est essentiel pour s’assurer que l’approche utilisée dans l’évaluation est solide et pertinente pour toutes les parties prenantes impliquées dans le processus de mise en œuvre. Les membres du groupe de référence fourniront des commentaires et des conseils à chaque étape du processus d’évaluation sur les termes de référence, le rapport initial et le rapport de pré-évaluation. Au besoin, ils feront des suggestions aux commissaires à l’évaluation pour orienter davantage le processus d’évaluation. Le responsable de l’évaluation collaborera avec l’ERG. Composition, compétences et expériences de l’équipe d’évaluation
Plage de temps
Résultats attendus L’évaluateur doit remettre les rapports suivants sous format papier et électronique (format A4) et sous format électronique (email, clé USB) au format Word et Excel en français et en anglais avec les résumés en français et en anglais comme indiqué dans le tableau suivant :
Tâches détaillées du consultant en évaluation Évaluation des performances La performance du consultant sera évaluée en fonction de la rapidité, de la responsabilité, de l’initiative, de la communication, de l’exactitude et de la qualité des produits livrés. Calendrier de paiement A l’issue de :
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Valeurs fondamentales:
Les compétences de base:
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Éducation Master en économie, sciences politiques, genre, études du développement, gestion de la performance ou dans un domaine similaire Expériences
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Sélection des candidats Les candidats présélectionnés seront invités à un entretien basé sur les compétences. ONU Femmes peut demander aux candidats présélectionnés de partager un échantillon d’un rapport qu’ils ont récemment rédigé. Code de conduite éthique ONU Femmes a élaboré un formulaire d’accord pour les consultants en évaluation d’ONU Femmes (Code de conduite du GNUE pour l’évaluation dans le système des Nations Unies) pour les évaluateurs qui doivent être signés dans le cadre du processus de passation de marchés, qui est basé sur les directives éthiques du GNUE et l’engagement d’engagement envers l’éthique. Conduite en évaluation. Ces documents seront annexés au contrat du consultant. Application: Toutes les candidatures doivent inclure (en pièce jointe) le formulaire d’histoire personnelle d’ONU Femmes (P-11) dûment rempli, qui peut être téléchargé à partir de : https://www.unwomen.org/sites/default/files/Headquarters/Attachments/Sections/About %20Us/Employment/UN-Women-P11-Personal-History-Form.doc . Veuillez noter que le système n’autorisera qu’une seule pièce jointe. Les candidatures sans le formulaire ONU Femmes P-11 rempli seront traitées comme incomplètes et ne seront pas prises en compte pour une évaluation plus approfondie. Noter: En juillet 2010, l’Assemblée générale des Nations Unies a créé ONU Femmes, l’Entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. La création d’ONU Femmes est intervenue dans le cadre du programme de réforme de l’ONU, rassemblant des ressources et des mandats pour un plus grand impact. Il fusionne et s’appuie sur le travail important de quatre parties auparavant distinctes du système des Nations Unies (DAW, OSAGI, INSTRAW et UNIFEM), qui se concentraient exclusivement sur l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. Diversité et inclusion: À ONU Femmes, nous nous engageons à créer un environnement diversifié et inclusif de respect mutuel. ONU Femmes recrute, emploie, forme, rémunère et promeut sans distinction de race, de religion, de couleur, de sexe, d’identité de genre, d’orientation sexuelle, d’âge, de capacité, d’origine nationale ou de toute autre base couverte par la loi appropriée. Tout emploi est décidé sur la base des qualifications, des compétences, de l’intégrité et des besoins organisationnels. Si vous avez besoin d’aménagements raisonnables pour soutenir votre participation au processus de recrutement et de sélection, veuillez inclure ces informations dans votre candidature. ONU Femmes applique une politique de tolérance zéro à l’égard des comportements incompatibles avec les buts et objectifs des Nations Unies et d’ONU Femmes, notamment l’exploitation et les abus sexuels, le harcèlement sexuel, l’abus d’autorité et la discrimination. Toutes les candidates sélectionnées devront adhérer aux politiques et procédures d’ONU Femmes et aux normes de conduite attendues du personnel d’ONU Femmes et seront donc soumises à une vérification rigoureuse des références et des antécédents. (La vérification des antécédents comprendra la vérification des diplômes universitaires et des antécédents professionnels. Les candidats sélectionnés peuvent être tenus de fournir des informations supplémentaires pour effectuer une vérification des antécédents.) |