ONU Femmes recrute pour ces 4 postes (29 Juillet 2022)

Informations sur l'emploi

Titre du Poste : 04 postes

Niveau Requis : Master

Année d'Expérience Requise : 10 ans, 6 ans

Lieu du Travail : Cameroun / Sénégal

Description de l'emploi

Poste 1 : RECRUTEMENT D’UN CONSULTANT POUR L’ELABORATION DU PLAN SECTORIEL FEMMES-FAMILLES DE LUTTE CONTRE LE VIH/SIDA ET LES IST 2021-2026»

Location : Yaoundé, CAMEROON
Application Deadline : 10-Aug-22 (Midnight New York, USA)

I. Contexte et justification

Depuis l’apparition des premiers cas de Sida au Cameroun en 1985, le Gouvernement du Cameroun a fait de la lutte contre le VIH et le Sida une priorité nationale. Cet engagement au plus haut niveau de l’Etat s’est matérialisé par la mise en œuvre des Plans d’urgences de lutte contre le VIH et le Sida des années 90 et de trois Plans Stratégiques Nationaux (2000-2005 et 2006-2010). Cette politique volontariste de l’Etat, avec le soutien des partenaires au développement et l’implication effective du secteur privé, de la société civile, des organisations confessionnelles et des PVVIH, a abouti à des résultats concrets, notamment l’accroissement de l’offre de services de prévention du VIH et de prise en charge des personnes infectées et affectées par cette pandémie.

Selon la dernière étude d’envergure nationale (CAMPHIA 2017), le Cameroun continue d’être en situation d’épidémie généralisée caractérisée par une prévalence moyenne du VIH de 3,4% dans la population des 15-49 ans (Rapport préliminaire CAMPHIA 2017). La prévalence du VIH dans la population générale est en baisse depuis 2004, allant de 5,5% en 2004 à 4,3% en 2011 puis à 3,4% en 2017. Cette tendance à la baisse est probablement liée d’une part, à l’amélioration de l’accès aux ARV et d’autre part à la constance des interventions de prévention auprès de la population générale et des populations les plus exposées au risque. La baisse observée est davantage prononcée chez les hommes par rapport aux femmes.

L’inégalité entre les sexes contribue à la propagation du VIH/sida. Elle peut augmenter les taux d’infection et réduire la capacité des femmes et des filles à faire face à l’épidémie. Celles-ci disposent souvent de moins d’informations sur le VIH/sida et de moins de ressources pour adopter des mesures de prévention. Du fait des rapports de force inégaux entre les hommes et les femmes, elles sont confrontées à des obstacles à la négociation qui permettrait l’adoption de pratiques sexuelles à moindres risques. Les violences sexuelles, qui constituent une violation très répandue des droits des femmes, exacerbent le risque de transmission du VIH/sida. Il apparaît que le mariage peut représenter un facteur de risque, en particulier pour les jeunes femmes et les jeunes filles.

De nombreuses femmes atteintes du VIH/sida luttent contre la stigmatisation et l’exclusion sociale, aggravées par l’insuffisance de leurs droits. Il n’est pas rare que des femmes dont le mari est décédé du sida ou qui en sont atteintes se retrouvent aux prises avec des litiges patrimoniaux les opposant à leur belle-famille, rendus d’autant plus difficiles qu’elles ne bénéficient que d’un accès limité à la justice pour défendre leurs droits. Indépendamment du fait qu’elles-mêmes soient ou non atteintes du VIH/sida, les femmes assument habituellement un fardeau disproportionné en matière de soins en faveur des autres personnes qui sont malades ou mourantes du sida, et elles s’occupent des orphelins engendrés par la maladie. Cette situation tend à amenuiser leurs chances en matière d’éducation et d’emploi.

ONU Femmes appuie le gouvernement Camerounais dans ses interventions visant à accompagner les femmes infectées ou affectées par  le VIH/sida. Au nombre des priorités de ces interventions, la prise en compte des stratégies qui établissent clairement les liens entre l’épidémie et les facteurs qui la favorisent, tels que la violence à l’égard des femmes, le non-respect de leurs droits juridiques et la participation limitée des femmes à la prise de décisions.

C’est pour répondre à l’offre de prise en charge en matière de VIH/Sida en direction des femmes et des familles qu’ONU Femmes recrute un consultant qui sera mis à la disposition du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille pour élaborer le plan sectoriel « femmes-familles » contre le VIH/Sida et les IST.

  1. Objectifs
  1. Objectif général

Contribuer d’un point de vue Femme – Famille, à la lutte contre la féminisation du VIH/Sida et la mitigation des risques liés à cette féminisation.

  1. 1 Objectifs spécifiques

Spécifiquement, il s’agira de :

  • Commettre une assistance technique pour la révision du plan sectoriel de riposte au VIH et au sida du secteur « femme et famille »
  • Faire une analyse situationnelle du VIH dans le secteur « femme et famille » ;
  • Identifier les priorités de planification stratégiques et opérationnelles ;
  • Elaborer le cadre de performance programmatique ainsi que le budget ;
  • Tenir des sessions de brainstorming sur le lien VBG/VIH.

       1. 2. Résultats attendus

Au terme des travaux il est attendu du consultant :

  • Une assistance technique pour la révision du plan sectoriel de riposte au VIH et au sida du secteur « femmes et familles » ;
  • Une analyse situationnelle du VIH dans le secteur « femme et famille » ;
  • Une identification des priorités de planification stratégiques et opérationnelles;
  • Le cadre de performance programmatique et le budget sont élaborés ;

II. Fonctions et responsabilités   

Sous la supervision du responsable du programme, le consultant (e) devra recueillir et consolider les interventions retenues, faciliter la tenue des rencontres prévues et élaborer les documents attendus ;

Concrètement, il s’agira pour le consultant (e) d’un travail en 05 (cinq étapes) repartis ainsi qu’il suit :

Etapes Durée
  1. Procéder à une analyse de la contribution du secteur « Femme et Famille » dans la réponse nationale et déterminer les Forces les Faiblesse les Opportunités et les Menaces (FFOM) Le consultant et son équipe font le point sur le niveau de contribution secteur « Femme et Famille » en identifiant de façon exhaustive l’ensemble des acteurs jouant un rôle important dans la réponse au niveau. Cette phase est réalisée à travers une revue documentaire et des entretiens auprès d’institutions / personnes ressources. Une grille de recensement des structures à inclure dans cette phase diagnostique est élaborée et l’ensemble des informations recueillies permet de réaliser une cartographie. Cette phase va permettre d’analyser les déterminants de la riposte nationale au VIH/Sida dans le secteur « Femme et Famille » au Cameroun et de mettre en lumière les forces, les faiblesses, les opportunités et menaces inhérentes à la lutte contre le VIH/Sida dans ce secteur;
 

 

 

20 J

  1. Concertation /élaboration du Plan Opérationnel

La planification opérationnelle étant le processus qui consiste à déterminer comment les objectifs décrits dans le plan stratégique seront atteints « sur le terrain ». Il sera question dans ce processus de procéder à :

  • La Formulation des orientations

Au cours de cette phase, des solutions précises seront proposées en lien avec les problèmes majeurs décelés pendant les phases de revue d’analyse et diagnostic. Elle aboutira par la suite à la formulation des orientations notamment :

  • La vision et les principes directeurs qui guideront les interventions de la lutte contre le VIH/Sida ;
  • Les résultats escomptés ;
  • Les stratégies prioritaires.
  • L’Élaboration du draft 0 du plan opérationnel 

Sur la base de ce qui précède, le draft 0 du plan opérationnel sera élaboré. Pour chaque activité, il sera associé un coût par année, les responsables ainsi que les partenaires de la mise en œuvre.

 

 

 

 

 

 

20 J

  1. La Consolidation, finalisation et validation du cadre stratégique de la riposte nationale au VIH/sida.

Après l’intégration des contributions issues des échanges pendant la consolidation, un atelier national regroupant l’ensemble des experts et acteurs clés issus de différents secteurs (public, société civile, communauté des adolescents et des jeunes, PTF) il sera question de procéder à la validation du plan opérationnel. Conformément aux préoccupations et contributions des acteurs intervenant dans ce secteur

 

10j
  1. Traduction, édition et présentation officielle du plan sectoriel « Femmes-Familles » de lutte contre le VIH/Sida et des IST 2021-2026.
5J
  1. Vulgarisation et dissémination du plan sectoriel « Femmes-Familles » de lutte contre le VIH/Sida et des IST 2021-2026 couplé aux sessions de brainstorming sur le terrain sur le lien entre les VBG et le VIH dans le secteur.
5J

III. Livrables 

1. Rapport d’analyse situationnel couplé à l’évaluation du plan sectoriel 2016-2020.

2. Draft du Plan sectoriel incluant le plan opérationnel.

3. Plan sectoriel validé « Femmes-Familles » de lutte contre le VIH/Sida et des IST 2021-2026 en français et en anglais présenté officiellement a l’occasion du mois camerounais de lutte contre le VIH et le Sida.

 

Valeurs CORE

  • Respect de la diversité
  • Intégrité
  • Professionnalisme

Compétences CORE

  • Sensibilisation et sensibilité en ce qui concerne les questions de genre
  • Responsabilisation
  • Donner l’exemple
  • Résoudre les problèmes de façon créative
  • Communication Efficace
  • Collaboration inclusive
  • Engagement des parties prenantes

Compétences fonctionnelles :

  • Compétences analytiques (Excellentes aptitudes analytiques, de synthèse, de rédaction et de présentation de documents ;
  • Capacités de communications (Excellentes aptitudes interpersonnelles et de communication orale et écrite);
  • Avoir une bonne connaissance des questions de genre, VBG et VIH/SIDA
  • Travail en équipe (Capacité à travailler de manière autonome et en équipe);
  • Être disponible pour commencer immédiatement après la sélection
  • Maitrise de collectes de données
  • Maîtrise de l’approche participative

 

V. Qualifications Techniques :

Education :

  • Avoir au moins 01 diplôme universitaire de Master en Santé Publique ou en sciences sociales;

Expérience :

  • Un minimum de 06 ans d’expérience professionnelle dans le domaine de la programmation et / Analyse stratégique ou de la mise en œuvre des projets ;
  • Un minimum de 5 ans d’expérience dans la riposte au VIH/Sida ;
  • Expérience des processus de planification complexes hautement souhaitable ;
  • Avoir occuper un poste de coordination des interventions de sante publique ;
  • Avoir des connaissances dans le domaine du genre et de son implémentation ;
  • Connaissances informatiques en MS-Word, MS-Excel et MS-Powerpoint ;

Langues requises : 

  • Excellentes compétences en communication écrite et orale en anglais et en français, sensibilité culturelle, souplesse et capacité d’improvisation.

Durée de la consultation

La durée totale de la consultation est de (4) mois pour une durée de 60 jours à compter de la date de recrutement mentionnée dans le contrat

Modalités de paiement

Le/La Consultant(e) sera payé(e) Conformément à la grille des consultants du SNU au Cameroun, en fonction des compétences et expériences professionnelles avérées. Le paiement des émoluments du/de la consultant(e) se fera en trois tranches et de la manière suivante :

  • Trente pour cent (30%) après la remise et approbation du Rapport d’analyse situationnel couplé à l’évaluation du plan sectoriel 2016-2020.
  • Trente pour cent (30%) après la remise du draft du Plan sectoriel incluant le plan opérationnel ;
  • Quarante pour cent (40%) après la remise du Plan sectoriel validé « Femmes-Familles » de lutte contre le VIH/Sida et des IST 2021-2026 en français et en anglais dûment approuvé par ONU Femmes et présenté officiellement a l’occasion du mois camerounais de lutte contre le VIH et le Sida.

VII. Dossier à soumettre 

Le consultant (e) doit joindre les documents suivants :

  • Une lettre de motivation dûment signée adressée à ONUFEMMES ;
  • Un curriculum vitae faisant ressortir les compétences et l’expérience professionnelle du/de la candidate;
  • Une offre technique constituée d’une brève présentation (5 pages maximum) sur la compréhension de la mission, la méthodologie, le plan de travail
  • La présentation des produits ou des attestations pour des travaux similaires constituerait un atout dans l’offre technique.

Note : Veuillez scanner toutes les pièces demandées en un seul document et soumettre en ligne dans le site du PNUD au plus tard le 10 août 2022 à 23h59, date limite de dépôt des candidatures.

Les candidatures féminines sont fortement encouragées.

Grille d’évaluation des dossiers de candidature

Critères Pondération
Master en santé publique ou en sciences sociales Oui = 20 Non = 0
Connaissance attestée des problématiques liées au genre et au VIH et du contexte national sur les questions relatives au Genre, VBG, VIH/Sida, auprès des populations vulnérables notamment les femmes et les filles ; Bonne = 20 Moyenne = 10 Faible = 5
Expérience attestée dans l’élaboration des plans et autres documents d’orientation en sante et sur le VIH/Sida Bonne = 20 Moyenne = 10 Faible = 5
Connaissance des directives nationales de prise en charge psychosociale des femmes, des filles et des familles infectées et/ou affectées Bonne = 10 Moyenne = 5 Faible = 0
Connaissance des milieux institutionnels et communautaires Bonne = 10 Moyenne = 5 Faible = 0
Offre technique faisant une analyse critique des termes de référence et présentant de façon détaillée l’approche méthodologique pour la réalisation de la mission Bonne = 20 Moyenne = 10 Faible = 5

 

VIII. Chronogramme de la Mission   

La mission démarrera dès la notification du contrat et selon le calendrier ci-dessous :

Etapes Période
Procéder à une analyse de la contribution du secteur « Femme et Famille » dans la réponse nationale et déterminer les Forces les Faiblesse les Opportunités et les Menaces (FFOM)
Concertation /élaboration du Plan Opérationnel :

  • La Formulation des orientations
  • L’Élaboration du draft 0 du plan opérationnel
La Consolidation, finalisation et validation du cadre stratégique de la riposte nationale au VIH/sida.
Traduction, édition et présentation officielle du plan sectoriel « Femmes-Familles » de lutte contre le VIH/Sida et des IST 2021-2026;
Vulgarisation et dissémination du plan sectoriel « Femmes-Familles » de lutte contre le VIH/Sida et des IST 2021-2026 couplé aux sessions de brainstorming sur le terrain sur le lien entre les VBG et le VIH dans le secteur.

IX. Conditions restrictives en matière de droit de propriété

Tous les documents relatifs aux travaux du/de la consultante deviendront la propriété du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille et d’ONU Femmes. Le/la consultante sera tenue au respect de l’interdiction de tout partage ou divulgation des données ou des informations obtenues au cours de sa mission sans autorisation expresse.

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Poste 2 : RECRUTEMENT D’UN CONSULTANT POUR L’ELABORATION DES MANUELS DE FORMATION ET DE SENSIBILISATION SUR GENRE ET VBG A L’USAGE DES FORMATEURS ET DES APPRENANTS DANS LE CADRE DU PROGRAMME PEA-JEUNES

Emplacement : Yaoundé, CAMEROUN
Date limite d’inscription : 12 août 22 (Minuit New York, États-Unis)
  1. Contexte

ONU Femmes est l’Entité des Nations Unies spécialisée dans l’égalité des sexes, créée en 2010 par l’Assemblée Générale de l’ONU, dans le but d’autonomiser toutes les femmes et toutes les filles, ainsi que de leur permettre de de jouir de leurs droits fondamentaux. A cet attendu, ONU Femmes œuvre entre autres à l’autonomisation économique des femmes : afin qu’elles soient une sécurité de revenu, un emploi décent et une autonomie économique. À ces fins, elle travaille aux côtés de divers partenaires, notamment les organismes des Nations Unies, les ministères nationaux, les organes régionaux, les institutions financières internationales ou encore les associations de femmes entrepreneurs.

Son programme relatif à l’autonomisation économique des femmes est basé sur le principe que l’investissement dans l’autonomisation économique des femmes est la voie la plus sûre pour atteindre l’égalité des sexes, l’éradication de la pauvreté et une croissance économique compris. Il promeut la capacité des femmes à obtenir des emplois décents, à accumuler des actifs et à influencer les institutions et les politiques publiques qui déterminent la croissance et le développement.

C’est dans cette optique qu’au terme d’un plaidoyer stratégique d’ONU Femmes auprès du PEA-Jeunes, il a été obtenu l’enrôlement des jeunes de ces deux localités dans le Réseau PEA-Jeunes. Une initiative qui cadre avec les orientations de la Note Stratégique [1] .

La démarche a donné lieu à un « Donor Agreement » signé en novembre 2021, pour une assistance technique d’ONU Femmes au projet en vue du renforcement de la prise en compte des problématiques de Genre dans ses actions de recrutement, de formation et d’ appui à l’installation des jeunes formés dans ses Centres d’incubation.

Le Programme de Promotion de l’Entreprenariat Agropastoral des Jeunes (PEA Jeunes) est mis en œuvre sous la tutelle conjointe du ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (MINADER), et du Ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries Animales (MINEPIA) avec l’appui financier du FIDA depuis 2015. Son objectif est de soutenir le développement d’entreprises rentables gérées par les jeunes hommes et femmes, dans les filières agro pastorales porteuses, pour contribuer au développement d’une agriculture performante, lutter contre la pauvreté rurale et améliorer la sécurité alimentaire.

Ce programme dans ses objectifs, s’est engagé à accompagner 3700 entreprises agricoles dont 40% dirigés par les jeunes femmes dans des bassins de production de 04 Régions d’intervention : Centre, Sud, Littoral et Nord-Ouest à travers 12 Centres d’ incubation.

Cependant, le ruban pédagogique en vigueur au PEA-Jeunes ne permet pas aux apprenants non scolarisés de pouvoir suivre la formation. Or cette catégorie est non seulement la plus vulnérable, mais elle constitue une frange importante des populations et des jeunes bénéficiaires des actions de l’ONU – Femmes dans les zones rurales.

De plus, ONU Femmes ayant observé lors de la mise en œuvre du Projet Genre et Route, des résultats de genre qui ont un effet disproportionné sur les femmes et les filles, soumises à la précarité économique, aux pesanteurs socioculturelles et aux violences liées au genre dans les zones rurales précisément de Ntui et de Batchenga, il a été convenu avec le PEA-Jeunes de la formation des jeunes filles (majoritairement) et des garçons de sa zone d’intervention pour le compte de la 9ème Cohorte des Apprenants sur l’ entreprenariat Agropastoral. Outre le critère de localisation, le PEA-Jeunes consent à accueillir dans sa sélection des jeunes de la neuvième cohorte que ce soit majoritairement des filles, mais aussi des jeunes non scolarisés.

Néanmoins, afin de faciliter leur formation, l’ONU Femmes s’est engagée à enrichir le ruban pédagogique du PEA-Jeunes avec des outils audiovisuels de formation agropastorale utilisés dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Second Chance Education ».

Dans le cadre de ce même partenariat, l’intégration de certaines problématiques liées au genre et aux VGB dans les curricula du PEA-Jeunes a été convenue. Il sera notamment question de sensibiliser et former les publics cibles de cette cohorte sur le genre et les VBG, et d’en faire une activité permanente des 12 Centres d’incubation. C’est dans cette perspective que qu’ONU Femmes recrute 01 consultant individuel pour l’élaboration d’un manuel pratique de formation des formateurs en genre , VBG et un manuel d’apprenant

  1. Mandat de la mission   

L’objectif de cette mission sera donc l’élaboration des manuels de Formation et de sensibilisation en matière de Genre et violence basés sur le genre à l’usage des formateurs et des apprenants dans le cadre des formations en entrepreneuriat agricole. Il s’agira de formuler un manuel du formateur assorti d’un manuel de l’apprenant, qui portera sur l’essentiel des informations contenues dans le manuel du formateur, mais dans une langue accessible même aux analphabètes.

Approche de mise en œuvre

Le consultant recruté travaillera sous la supervision générale du responsable du programme Women Economic Empowerment (WEE) et le suivi technique de l’Expert Autonomisation Economique. Le contenu des manuels devra entraîner les engagements d’ONU – Femmes sur les enjeux autour des violences basées sur le genre et des résultats de genre. Plus concrètement, il s’agit de prendre en compte les aspects suivants dans les manuels :

  • Cadre normatif sur le genre et les VBG ;
  • Généralités sur le genre ;
  • Importance du genre dans le développement ;
  • Normes sociales de genre ;
  • Violences basées sur le genre ;
  • Prise en charge holistique des VBG, de la prévention à l’accès à la justice ;

L’approche devra aider les jeunes femmes du programme PEA- Jeunes ainsi que les hommes et acteurs intervenant à mieux connaître la notion de genre, l’intégrer dans leurs activités, connaître les effets obtenus des VBG et enfin les mécanismes de prévention et de protection contre les VBG afin d’impulser une réaction/dynamique allant dans le sens d’améliorer l’accès à leurs besoins en termes de protection et de droits. L’approche doit également être participative et inclusive avec des images et des études de cas pour faciliter la compréhension.

Les thématiques évoquées dans les manuels seront utilisées lors de la formation des formateurs.

Planification de la mission

Le temps utile de travail pour la mission est de 20 HoJ sur une période d’un mois.

Étapes Période
Une note d’orientation pratique pour les manuels de formation des formateurs, ce manuel a révélé l’approche pédagogique à utiliser par le consultant ; 5J
Ébauche des manuels de formation et de l’apprenant 8 J
Présentation à un atelier de validation

 

2J
Finalisation des documents à la lumière des observations et des entrées de l’atelier de validation ; 2J
Facilitation de la formation des formateurs issue des centres d’incubation du PEA-Jeunes en utilisant le contenu du manuel de formation des formateurs.

 

3J

 

[1] PRODUIT 1.1 : Accès équitable et durable accru des jeunes âgés de 15 à 35 ans à la formation professionnelle et aux opportunités d’apprentissage pertinentes pour le secteur productif

Production; 1.1.2 Davantage de filles ont accès aux services et aux informations sur la prévention et le traitement du VIH/sida et sur la gestion de l’hygiène menstruelle

Produit : 1.2.1 Les potentiels des jeunes filles et des femmes sont renforcés pour leur permettre de participer aux efforts de développement dans tous les secteurs et de profiter des avantages de la croissance sur un pied d’égalité avec les hommes

 

II. Fonctions et responsabilités   

Sous la supervision du responsable du programme, et le suivi technique de l’Expert Autonomisation Economique, le consultant (e) fera la revue documentaire des documents d’ONU Femmes en lien avec la thématique et analyse les besoins des populations rurales de la zone de Ntui et Batchenga afin de produire des documents ayant un contenu qui répond aux besoins des populations dans ces domaines des VBG ;

Concrètement, il s’agira pour le consultant(e) d’un travail en 05 (cinq étapes) repartis ainsi qu’il suit :

Étapes Durée
  1. Analyse des documents internes à ONU femmes sur les thématiques.

Cette phase sera réalisée à travers une revue documentaire et la sélection du contenu qui va être intégrée dans les manuels

 

05 J

  1. Analyse des besoins des populations de la zone en matière de prévention et de prise en charge logistique des VBG

Au cours de cette phase, des descentes de terrain sont effectuées avec des entretiens auprès de la population afin d’identifier les besoins prioritaires qui seront pris en compte dans le manuel. Ce sera l’occasion de révéler les pratiques efficaces et spécifiques dans la zone qui seront clairement présentées et définies dans les manuels ainsi que des solutions de bonnes pratiques

 

05J

  1. Rédaction des manuels et consolidation

Après la prise en compte des besoins et la revue des documents, le consultant convient respectivement :

  • 01 manuel de formateur sur le Genre et les VBGs et 01 manuel de l’apprenant

Après l’intégration des contributions issues des échanges pendant la consolidation, un atelier de validation sera organisé et le document sera validé.

8 J
  1. Un atelier de formation des formateurs sera organisé

Il s’agira de former pendant trois jours, les formateurs des 12 Centres d’incubation du PEA-Jeunes à l’utilisation du manuel de formation.

2J

 

III. Livrable du consultant

  1. Une note d’orientation pratique dont une sur le manuel du Formateur et une sur le manuel de l’apprenant. Celle-ci fera ressortir l’approche pédagogique à utiliser par le consultant ;
  2. Un manuel de formateur sur le Genre et les VBGs et un manuel de l’apprenant ;
  3. Une présentation Power point de chaque manuel produit ;
  4. Un contenu décrivant la méthodologie pour la formation des formateurs ;
  5. Un rapport de l’atelier de formation des formateurs.
 

 

 

 

 

Valeurs fondamentales :

  • Respect de la diversité
  • Intégrité
  • Professionnalisme

Compétences fondamentales :

  • Sensibilisation et sensibilité en ce qui concerne les questions de genre
  • Responsabilisation
  • Donner l’exemple
  • Résoudre les problèmes de façon créative
  • Efficacité de la communication
  • Collaboration inclusive
  • Engagement des parties prenantes

 

VI. Compétences Techniques :

Éducation :

  • Minimum Bac+ 3 dans les sciences sociales (Genre, sciences juridiques, etc…), sciences de l’éducation, développement international ou équivalent ;

Vivre :

  • Expérience professionnelle de 05 ans, au moins, dans la pratique professionnelle ou académique du Genre ;
  • Expérience dans le prix en compte des inégalités de genre et les VBG dans les projets ;
  • Connaissances et expérience des instruments juridiques nationaux, régionaux et internationaux dans le domaine du genre ;
  • Une expérience avérée dans le domaine de l’éducation des adultes (andragogie) ;
  • Avoir une compétence avérée de travail et de collaboration avec les autorités administratives et les services techniques déconcentrés de l’Etat
  • Une expérience avérée dans l’élaboration du manuel de formation et des documents scientifiques ;
  • Une expérience de travail en équipe ;
  • Rédaction d’articles scientifiques ;
  • Expérience dans la rédaction de rapports de projets Une excellente capacité d’analyse, de rédaction et de synthèse ;

Langues requises : 

  • Une excellente maîtrise de la langue française, la connaissance de l’anglais est un atout.

VII. Dossier à soumettre 

Le consultant doit joindre les documents suivants :

  • Un CV et une lettre de motivation
  • Une offre technique

VIII. Grille d’évaluation des dossiers de candidature

Critères d’éligibilité Pondération
Bac+3 minimum dans les sciences sociales en (Genre, sciences juridiques, etc…) sociales, développement international ou équivalent Oui = 20 Non = 0
Avoir une bonne connaissance des thématiques hygiène menstruelle selon l’approche des 03 piliers /;

Avoir une bonne connaissance des thématiques VBG et droits des Femmes ;

Bonne = 20 Moyenne = 10 Faible = 5
Une expérience avérée dans le domaine de l’éducation des adultes (andragogie) Bonne = 20 Moyenne = 10 Faible = 5
Une expérience de travail en équipe ;

Rédaction d’articles scientifiques

Bonne = 10 Moyenne = 5 Faible = 0
Expérience dans la rédaction de rapports de projets / Une excellente capacité d’analyse, de rédaction, et de synthèse ; Bonne = 10 Moyenne = 5 Faible = 0
Offre technique faisant une analyse critique des termes de référence et présentant de façon détaillée l’approche méthodologique pour la réalisation de la mission Bonne = 20 Moyenne = 10 Faible = 5

 

 

IV. Chronogramme de la Mission   

La mission démarrea dès la notification du contrat et selon le calendrier ci-dessous :

 Étapes Période
Une note d’orientation pratique pour le manuel de formation, ce manuel a révélé l’approche pédagogique à utiliser par le consultant ;
Projet de manuel de formation
Présentation à un atelier de validation
Finalisation du document à la lumière des observations et des entrées de l’atelier de validation ;
Facilitation de la formation des formateurs issus des centres d’incubation du PEA-Jeunes en utilisant le contenu du manuel

 

Modalités de paiement

Le/La Consultant(e) sera payé(e) Conformément à la grille des consultants du SNU au Cameroun, en fonction des compétences et des expériences professionnelles avérées. Le paiement des émoluments du/de la consultant(e) se fera en quatre tranches et de la manière suivante :

  1. Vingt pour cent (20 %) après la remise et l’approbation de la note d’orientation pratique dont une sur le manuel du Formateur et une sur le manuel de l’apprenant. Celle-ci fera ressortir l’approche pédagogique à utiliser par le consultant ;
  2. Vingt pour cent (20%) après la remise et l’approbation du manuel de formateur sur le Genre et les VBGs et un manuel de l’apprenant ;
  3. Trente pour cent (30%) après la remise et approbation de la présentation Power point de chaque manuel produit et du contenu décrivant la méthodologie pour la formation des formateurs ;
  4. Trente pour cent (30%) après la remise et approbation du rapport final incluant le rapport de l’atelier de formation des formateurs.

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Poste 3 : RECRUTEMENT D’UN CONSULTANT POUR L’ELABORATION DES MANUELS DE FORMATION ET DE SENSIBILISATION SUR GENRE ET GESTION DE L’HYGIENE MENSTRUELLE A L’USAGE DES FORMATEURS ET DES APPRENANTS DANS LE CADRE DU PROGRAMME PEA-JEUNES

Location : Yaoundé, CAMEROON
Application Deadline : 12-Aug-22 (Midnight New York, USA)
  1. Contexte

ONU Femmes est l’Entité des Nations Unies spécialisée dans l’égalité des sexes, créée en 2010 par l’Assemblée Générale de l’ONU, dans le but d’autonomiser toutes les femmes et toutes les filles, ainsi que de leur permettre de jouir pleinement de leurs droits fondamentaux. A cet égard, ONU Femmes œuvre entre autres à l’autonomisation économique des femmes : afin qu’elles aient une sécurité de revenu, un emploi décent et une autonomie économique. À ces fins, elle travaille aux côtés de divers partenaires, notamment les organismes des Nations Unies, les ministères nationaux, les organes régionaux, les institutions financières internationales ou encore les associations de femmes entrepreneurs.

Son programme relatif à l’autonomisation économique des femmes est basé sur le principe que l’investissement dans l’autonomisation économique des femmes est la voie la plus sûre pour atteindre l’égalité des sexes, l’éradication de la pauvreté et une croissance économique inclusive. Il promeut la capacité des femmes à obtenir des emplois décents, à accumuler des actifs et à influencer les institutions et les politiques publiques qui déterminent la croissance et le développement.

C’est dans cette optique qu’au terme d’un plaidoyer stratégique d’ONU Femmes auprès du PEA-Jeunes, il a été obtenu l’enrôlement des jeunes de ces deux localités dans le Réseau PEA-Jeunes. Une initiative qui cadre avec les orientations de la Note Stratégique [1].

La démarche a donné lieu à un « Donor Agreement » signé en novembre 2021, pour une assistance technique d’ONU Femmes au projet en vue du renforcement de la prise en compte des problématiques de Genre dans ses actions de recrutement, de formation et d’appui à l’installation des jeunes formés dans ses Centres d’incubation.

Le Programme de Promotion de l’Entreprenariat Agropastoral des Jeunes (PEA Jeunes) est mis en œuvre sous la tutelle conjointe du ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (MINADER), et du Ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries Animales (MINEPIA) avec l’appui financier du FIDA depuis 2015. Son objectif est de soutenir le développement d’entreprises rentables gérées par les jeunes hommes et femmes, dans les filières agro pastorales porteuses, pour contribuer au développement d’une agriculture performante, lutter contre la pauvreté rurale et améliorer la sécurité alimentaire.

Ce programme dans ses objectifs s’est engagé à accompagner 3700 entreprises agricoles dont 40% dirigées par les jeunes femmes dans des bassins de production de 04 Régions d’intervention : Centre, Sud, Littoral et Nord-Ouest à travers 12 Centres d’incubation.

Cependant, le ruban pédagogique en vigueur au PEA-Jeunes ne permet pas aux apprenants non scolarisés de pouvoir suivre la formation. Or cette catégorie est non seulement la plus vulnérable, mais elle constitue une frange importante des populations et des jeunes bénéficiaires des actions de ONU – Femmes dans les zones rurales.

De plus, ONU Femmes ayant observé lors de la mise en œuvre du Projet Genre et Route, des disparités de genre qui ont un effet disproportionné sur les femmes et les filles, soumises à la précarité économique, aux pesanteurs socioculturelles et aux violences liées au genre dans les zones rurales précisément de Ntui et de Batchenga, il a été convenu avec le PEA-Jeunes de la formation des jeunes filles (majoritairement) et des garçons de sa zone d’intervention pour le compte de la 9ème Cohorte des Apprenants sur l’entreprenariat Agropastoral. Outre le critère de localisation, le PEA-Jeunes consent à accueillir dans sa sélection des jeunes de la neuvième cohorte que ce soient majoritairement des filles, mais aussi des jeunes non scolarisés.

Néanmoins, afin de faciliter leur formation, ONU Femmes s’est engagée à enrichir le ruban pédagogique du PEA-Jeunes avec des outils audiovisuels de formation agropastorale utilisés dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Second Chance Education ».

Dans le cadre de ce même partenariat, l’intégration de certaines problématiques liées au genre dans les curricula du PEA-Jeunes a été convenue.  Il sera notamment question de sensibiliser et former les publics cibles de cette cohorte sur la gestion de l’hygiène menstruelle. Et d’en faire une activité permanente des 12 Centres d’incubation. C’est dans cette perspective qu’ONU Femmes recrute 01 consultant individuel pour l’élaboration d’un manuel pratique de formation des formateurs en Gestion de l’hygiène menstruelle (GHM) et un manuel de l’apprenant.

  1. Mandat de la mission   

L’objectif de cette mission sera donc l’élaboration des manuels de Formation et de sensibilisation en matière de Genre et Gestion de l’Hygiène Menstruelle, à l’usage des formateurs et des apprenants dans le cadre des formations en entreprenariat agropastorale. Il s’agira de formuler un manuel du formateur assorti d’un manuel de l’apprenant qui portera sur l’essentiel des informations contenues dans le manuel du formateur, mais dans un langage accessible même aux analphabètes.

Approche de mise œuvre

Le consultant recruté travaillera sous la supervision générale du responsable du programme Women Economic Empowerment (WEE) et le suivi technique de l’Expert Autonomisation Economique.

Le contenu de ces manuels devra refléter les engagements d’ONU – Femmes sur les enjeux autour des violences basées sur le genre, la santé de Reproduction et l’hygiène menstruelle. Plus concrètement, il s’agira de prendre en compte les aspects suivants dans le manuel :

  • Le Cadre normatif sur le genre ;
  • Les normes sociales de genre en lien avec la gestion de l’hygiène menstruelle (GHM)  ;
  • Les barrières physiques, sociales, économiques et environnementales à une bonne gestion de l’hygiène menstruelle dans communautés ;
  • Droits Humains et GHM ;
  •  ODD et GHM ;
  • La nécessité, le concept et les composantes de la GHM ;
  • L’impact de la non prise en compte de l’hygiène menstruelle sur les femmes et les filles ;
  • Différents types de protections hygiéniques ;
  • Inclusion et rôle des hommes dans la bonne gestion de l’hygiène menstruelle ;
  • Les piliers d’une bonne gestion de l’hygiène menstruelle.

L’approche devra aider les Jeunes Femmes du programme PEA-Jeunes ainsi que les hommes et acteurs intervenant à  mieux connaitre l’hygiène menstruelle et les actions à entreprendre pour une meilleure hygiène menstruelle des filles ainsi que les enjeux y afférents afin d’impulser une réaction/dynamique allant dans le sens d’améliorer l’accès à leurs besoins en termes de protection et de droits. L’approche doit également être participative et inclusive avec des images et des études de cas pour faciliter la compréhension.

Les thématiques abordées dans le manuel seront utilisées lors de la formation des formateurs.

Planification de la mission

Le temps utile de travail pour la mission est de 20 HoJ sur une période d’un mois.

Etapes Période
Une note d’orientation pratique pour le manuel de formation des formateurs, ressortant l’approche pédagogique à utiliser par le consultant ; 5J
Draft des manuels de formation et de l’apprenant 8 J
Présentation à un atelier de validation

 

2 J
Finalisation du document à la lumière des observations et des inputs de l’atelier de validation 2J
Facilitation de la formation des formateurs issus des centres d’incubation du PEA-Jeunes en utilisant le contenu du manuel

 

3J

 

 

 

[1] OUTPUT 1.1: Increased equitable and sustainable access of youth aged 15-35 to vocational training and learning opportunities relevant to the productive sector

Output; 1.1.2 More girls have access to services and information on HIV /AIDS prevention and treatment and on Menstrual Hygiene Management

Output: 1.2.1The potentials of young girls and women are enhanced to enable them to participate in development efforts in all sectors and enjoy the benefits of growth on an equal basis with men

 

II. Fonctions et responsabilités   

Sous la supervision du responsable du programme et le suivi technique de l’Expert Autonomisation Economique, le consultant (e) devra faire la revue documentaire des documents d’ONU Femmes en lien avec la thématique et analyser les besoins des populations rurales de la zone de Ntui et Batchenga afin de produire des documents ayant un contenu qui répond aux besoins des populations dans le domaine de l’hygiène menstruelle dans ces zones-là ;

Concrètement, il s’agira pour le consultant d’un travail en 05 (cinq étapes) repartis ainsi qu’il suit :

 

Etapes Durée
  1. Procéder à une analyse des documents internes à ONU femmes sur les thématiques.

Cette phase sera réalisée à travers une revue documentaire et la sélection du contenu qui va être intégré dans les manuels

 

05 J

  1. Analyses des besoins des populations de la zone en Gestion de l’hygiène menstruelle

Au cours de cette phase, des descentes de terrain sont prévues avec des entretiens auprès de la population afin d’identifier les besoins prioritaires qui seront pris en compte dans le manuel. Ce sera l’occasion de ressortir les pratiques néfastes et spécifiques dans la zone qui seront clairement présentées et définies dans les manuels ainsi que des solutions de bonnes pratiques

 

05J

  1. La rédaction des manuels et la Consolidation

Après cette prise en compte des besoins et la revue des documents, le consultant produira respectivement :

  • Un manuel de formateur sur GHM et un manuel d’apprenant

Après l’intégration des contributions issues des échanges pendant la consolidation, un atelier de validation sera organisé et le document sera validé

8 J
  1. Un atelier de formation des formateurs sera organisé

Lors de cette étape, le Consultant devra former les formateurs des 12 Centres d’incubation à l’usage du manuel

2 J

 

III. Livrables du consultant

  1. Une note d’orientation pratique dont une sur le manuel du Formateur et une sur le manuel de l’apprenant. Celle-ci fera ressortir l’approche pédagogique à utiliser par le consultant
  2. Un manuel de formateur sur GHM et un manuel de l’apprenant
  3. Une présentation Power point de chaque manuel produit
  4. Un contenu décrivant la méthodologie pour la formation des formateurs ;
  5. Un rapport de l’atelier de formation des formateurs.
 

 

 

Compétences
Valeurs fondamentales :

  • Respect de la diversité
  • Intégrité
  • Professionnalisme

Compétences fondamentales :

  • Sensibilisation et sensibilité en ce qui concerne les questions de genre
  • Responsabilisation
  • Donner l’exemple
  • Résoudre les problèmes de façon créative
  • Communication Efficace
  • Collaboration inclusive
  • Engagement des parties prenantes

 

 

V. Qualifications Techniques :

Education :

  • Minimum Bac+ 3 dans les sciences sociales (Genre, sciences juridiques, etc…), sciences de l’éducation, développement international ou équivalent ;

Expérience :

  • Expérience professionnelle de 05 ans, au moins, dans la pratique professionnelle ou académique du Genre ;
  • Expérience dans la prise en compte des inégalités de genre spécifiquement de l’hygiène menstruelle  ;
  • Connaissances et expérience des instruments juridiques nationaux, régionaux et internationaux dans le domaine du genre ;
  • Avoir une bonne connaissance des thématiques hygiène menstruelle selon l’approche des 03 piliers ;
  • Avoir une bonne connaissance des thématiques hygiène menstruelle et droits des Femmes ;
  • Une expérience avérée dans le domaine de l’éducation des adultes (andragogie) ;
  • Avoir une compétence avérée de travail et de collaboration avec les autorités administratives et les services techniques déconcentrés de l’Etat.
  • Une expérience avérée dans l’élaboration de manuel de formation et des documents scientifiques ;
  • Une expérience de travail en équipe ;
  • Rédaction d’articles scientifiques ;
  • Expérience dans la rédaction des rapports de projets Une excellente capacité d’analyse, de rédaction, et de synthèse ;

Langues requises : 

  • Une excellente maîtrise de la langue française, la connaissance de l’anglais est un atout.

VII. Dossier à soumettre 

Le consultant doit joindre les documents suivants :

  • Un CV et une lettre de motivation
  • Une offre technique

VIII. Grille d’évaluation des dossiers de candidature

Critères d’éligibilité Pondération
Minimum Bac+ 3 dans les sciences sociales en (Genre, sciences juridiques, etc…) sociales, développement international ou équivalent Oui = 20 Non = 0
Avoir une bonne connaissance des thématiques hygiène menstruelle selon l’approche des 03 piliers /;

Avoir une bonne connaissance des thématiques hygiène menstruelle et droits des Femmes ;

Bonne = 20 Moyenne = 10 Faible = 5
Une expérience avérée dans le domaine de l’éducation des adultes (andragogie) Bonne = 20 Moyenne = 10 Faible = 5
Une expérience de travail en équipe ;

Rédaction d’articles scientifiques

Bonne = 10 Moyenne = 5 Faible = 0
Expérience dans la rédaction des rapports de projets /Une excellente capacité d’analyse, de rédaction, et de synthèse ; Bonne = 10 Moyenne = 5 Faible = 0
Offre technique faisant une analyse critique des termes de référence et présentant de façon détaillée l’approche méthodologique pour la réalisation de la mission Bonne = 20 Moyenne = 10 Faible = 5

 

IV. Chronogramme de la Mission   

La mission démarrera dès la notification du contrat et selon le calendrier ci-dessous :

 Etapes Période
Une note d’orientation pratique pour le manuel de formation, ce manuel ressortira l’approche pédagogique à utiliser par le consultant ;
Draft de manuel de formation
Présentation à un atelier de validation
Finalisation du document à la lumière des observations et des inputs de l’atelier de validation ;
Facilitation de la formation des formateurs issus des centres d’incubation du PEA-Jeunes en utilisant le contenu du manuel

 

Modalités de paiement

Le/La Consultant(e) sera payé(e) Conformément à la grille des consultants du SNU au Cameroun, en fonction des compétences et expériences professionnelles avérées. Le paiement des émoluments du/de la consultant(e) se fera en quatre tranches et de la manière suivante :

  1. Vingt pour cent (20%) après la remise et approbation de la note d’orientation pratique dont une sur le manuel du Formateur et une sur le manuel de l’apprenant.  Celle-ci fera ressortir l’approche pédagogique à utiliser par le consultant ;
  2. Vingt pour cent (20%) après la remise et approbation du manuel de formateur sur GHM et un manuel de l’apprenant ;
  3. Trente pour cent (30%) après la remise et approbation de la présentation Power point de chaque manuel produit et du contenu décrivant la méthodologie pour la formation des formateurs ;
  4. Trente pour cent (30%) après la remise et approbation du rapport final incluant le rapport de l’atelier de formation des formateurs.

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Poste 4 : Consultante Global Thematic Evaluation of WCARO « Women Peace and Security (WPS) » programme pour une meilleure prévention des conflits et pour la consolidation de la paix dans la région du Sahel

Emplacement : Domicile avec déplacement dans les pays bénéficiaires, SENEGAL
Date limite d’inscription : 14 août 22 (Minuit New York, États-Unis)
Depuis de nombreuses années, la région du Sahel connaît de nombreuses crises politiques, sécuritaires et humanitaires exacerbées par le terrorisme et l’extrémisme violent avec de graves cas de violations des droits des femmes et des filles. Malgré les potentialités de la région, cette instabilité entrave les efforts de développement. Ces défis ont également mis en évidence non seulement la vulnérabilité à grande échelle des femmes et des filles, mais ils fournissent également des preuves de leur potentiel à favoriser la paix et la résilience dans la région.

Les femmes du Sahel ont été impliquées et affectées de manière centrale par les défis actuels en matière de développement, de sécurité et de gouvernance dans la région. Les indices de genre du Sahel confirment que les femmes de la région sont parmi les plus pauvres du monde. Les effets des crises de paix et de sécurité dans la région ont contribué à une expansion des ménages dirigés par des femmes, y compris dans de nombreux camps de réfugiés et de personnes déplacées. La région enregistre l’un des niveaux les plus élevés de mortalité maternelle au monde, de mariages d’enfants, de mutilations génitales féminines… À un autre niveau, le résultat de niveaux prolongés d’insécurité et de conflit au Sahel a contribué à des niveaux élevés de violence à l’égard des femmes, une situation aggravée par les activités envahissantes d’extrémistes violents, ce qui contribue au recul des droits fondamentaux des femmes. Par ailleurs, l’étendue de la participation des femmes à la gouvernance et à la prise de décision reste faible dans tout le Sahel, leur offrant des possibilités limitées d’influencer et d’informer les politiques sur la sécurité, la gouvernance et le développement. L’insécurité persistante contribue également à l’engagement limité des femmes dans les processus politiques au Sahel.

Afin d’attirer l’attention sur les dimensions sexospécifiques de l’insécurité et de l’instabilité auxquelles sont confrontés le Sahel et le bassin du lac Tchad et de souligner la nécessité de soutenir les contributions des femmes pour relever ces défis, les femmes des pays du G5 se sont réunies à Ndjamena, au Tchad, du 22 au 23 juillet 2015, pour un Forum des femmes du Sahel, organisé sous l’égide du Bureau de la Conseillère spéciale pour le Sahel, de l’Union africaine et d’ONU Femmes. Les femmes dirigeantes du Forum ont publié un communiqué appelant les États membres et les partenaires internationaux à reconnaître et à engager les femmes en tant que partenaires dans les efforts visant à ramener la paix et la sécurité au Sahel.

Les preuves empiriques issues de la recherche ont souligné la nécessité de prendre en compte les droits des femmes et de les impliquer dans les efforts de paix, comme le soulignent la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies et toutes les résolutions ultérieures sur les femmes, la paix et la sécurité. La Déclaration sur la lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent au Sahel, adoptée par les chefs d’État du G5 Sahel en mai 2015, a explicitement reconnu le rôle crucial des femmes dans la lutte contre la propagation de l’extrémisme violent. Lors du Forum des femmes du Sahel, convoqué à Bamako en février 2017 et qui a adopté la Déclaration de Bamako, les femmes ont défini une série d’interventions prioritaires en vue de faciliter leur pleine participation en tant que partenaires dans la lutte contre l’insécurité et la violence dans les pays du Sahel.

Malgré les efforts déployés par les gouvernements et les différents partenaires, la situation sécuritaire continue de se détériorer et l’un des impacts de ce contexte complexe est l’augmentation des tensions sociales et de la crise politique qui ont conduit à une série de coups d’État dans la région. Au Mali, en Guinée. Burkina Faso, les juntes militaires en Afrique de l’Ouest ont pris le pouvoir ces derniers mois et le Tchad est également dans un processus de transition.

Considérant la grave situation sécuritaire qui prévaut dans la région et les priorités de l’agenda Femmes, Paix et Sécurité, ONU FEMMES soutient les efforts pour la paix et la sécurité dans la région du Sahel. ONU Femmes a élaboré en 2017 un programme régional axé sur l’accompagnement de la région du Sahel vers l’atteinte de trois (3) résultats majeurs d’ici 2021, notamment : (i) Créer un environnement propice à la mise en œuvre effective des engagements et des normes sur les femmes, la paix et la sécurité est renforcée au niveau national et régional ; (ii) Assurer la participation active des organisations féminines de la société civile à la prévention des conflits communautaires et à la lutte contre l’extrémisme violent ainsi qu’aux mécanismes de paix formels et informels ;

Ce programme est en parfaite adéquation avec les instruments régionaux, notamment la stratégie du G5 Sahel pour le développement et la sécurité et son plan d’action ainsi que le cadre politique de la CEDEAO pour la réforme et la gouvernance du secteur de la sécurité (SSRG) de 2016. Elle a contribué à la mise en œuvre de la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel (SINUS) et de son Plan d’appui au Sahel, qui reconnaissent tous le rôle primordial que les femmes doivent jouer dans le rétablissement de la paix et de la stabilité dans la région du Sahel.

Tous les bureaux de pays d’ONU FEMMES mettent également en œuvre des programmes solides sur les FPS et la réponse humanitaire. Neuf pays du Sahel couverts par l’UNISS ont déjà élaboré leurs plans d’action nationaux pour la mise en œuvre ou UNSCR1325.

Plusieurs acteurs tentent d’apporter des réponses directes et indirectes à la crise sahélienne à travers des interventions militaires, des programmes de développement et une meilleure gouvernance. La complexité des conflits existants dans de nombreux pays de la région du fait des problèmes de gouvernance, de pauvreté, d’accès aux ressources naturelles, de trafics illicites, de criminalité transfrontalière et d’extrémisme violent, etc. exige plus que jamais que les femmes et les jeunes redoublent d’efforts. efforts et découvrir des approches innovantes pour le retour de la paix, de la fraternité et de la cohésion sociale. La pandémie de COVID-19 a eu de multiples impacts qui affecteront la sécurité et les opérations des organisations de femmes, et certaines s’inquiètent même pour leur survie. Pour ces raisons,

La zone de couverture géographique est la suivante : Burkina Faso, Guinée-Bissau, Niger, Nigeria,

Sénégal, Mali, Mauritanie, Gambie, Tchad, Cameroun.

 

But et objectifs de l’évaluation

L’objectif principal de cette évaluation thématique régionale est de contribuer à renforcer l’intervention et l’approche d’ONU Femmes pour accroître le leadership des femmes en matière de paix et de sécurité dans la région du Sahel. Face à la situation sécuritaire, politique et humanitaire qui ne cesse de se dégrader au Sahel, ONU FEMMES doit repenser et adapter ses approches et stratégies d’intervention en tenant compte de ce nouveau contexte, mais aussi s’aligner sur les instruments régionaux de paix et de sécurité tels que l’UNISS.

Cette évaluation vise à analyser la pertinence, l’efficacité, l’efficience et la durabilité de l’intervention d’ONU FEMMES sur les FPS dans la région du Sahel, mais aussi à évaluer les relations entre les différentes stratégies et les changements réels dans la vie des femmes et, en même temps, elle contribuera à l’apprentissage organisationnel dans le domaine des WPS.

Gestion de l’évaluation

Cette évaluation est menée sous la direction directe du spécialiste de l’évaluation au niveau régional. Les spécialistes de l’évaluation respecteront la politique d’évaluation d’ONU Femmes et les normes, standards, éthiques et autres directives pertinentes de l’UNEG.

Afin de faciliter un examen complet des produits d’évaluation, ONU Femmes – AOC met en place un groupe de référence.

Composition et fonction du groupe de référence d’évaluation d’ONU Femmes

Le groupe de référence d’ONU Femmes fait partie intégrante de la structure de gestion de l’évaluation et est constitué pour faciliter la participation des parties prenantes concernées à la conception et à la portée de l’évaluation, en sensibilisant aux différents besoins d’information, en assurant la qualité tout au long du processus et en diffusant les résultats de l’évaluation.

Le groupe de référence d’ONU Femmes sera composé [d’experts FPS du système des Nations Unies, de représentants d’organisations non gouvernementales, du gouvernement ou d’universités].

Les membres du groupe de référence devront :

  • Agir en tant que source de connaissances pour l’évaluation.
  • Agir en tant qu’informateur du processus d’évaluation.
  • Participer à la collecte d’informations et de documents pertinents.
  • Aider à identifier les parties prenantes externes à consulter au cours du processus.
  • Jouer un rôle clé dans la diffusion des conclusions de l’évaluation et la mise en œuvre de la réponse de la direction.
  • Participer à toutes les réunions du groupe de référence.
  • Fournir des informations et une assurance qualité sur les principaux produits d’évaluation : termes de référence, rapport initial et projet de rapport d’évaluation.
  • Participer à la réunion de validation du rapport d’évaluation final.
  • Participer aux activités d’apprentissage liées au rapport d’évaluation.

La composition du groupe de référence proposé comprend les éléments suivants :

Nom Fonction Adresse e-mail
Oulimata Sarr Représentant/Directeur RO [email protected]
Marie-Josée Kandanga Conseiller politique de Gouvernance Paix et Sécurité [email protected]
Cyuma Mbayiha Spécialiste régional de l’évaluation [email protected]
Mailika Leconte Coordonnateur régional du programme WPS [email protected]

 Critères et questions clés pour l’évaluation

Les questions suivantes fournissent une indication des informations clés devant être éclairées par l’exercice d’évaluation.

Pertinence

Les éléments suivants peuvent guider l’analyse :

  • Quel est l’impact de l’intervention d’ONU FEMMES sur la paix et la sécurité dans la région du Sahel ?
  • Les interventions d’ONU FEMMES sont-elles alignées sur les engagements locaux et nationaux et les priorités des pays et des partenaires ?
  • Les activités et les résultats du projet FPS sont-ils cohérents avec les priorités mondiales et nationales globales en matière de genre ?
  • La stratégie de mise en œuvre des projets FPS a-t-elle rencontré l’accord de la culture locale ou était-elle plutôt inadaptée à la situation géographique et au contexte ?
  • Dans quelle mesure les projets FPS ont-ils joué un rôle de catalyseur pour s’attaquer à certaines des causes profondes de la fragilité politique et de l’inégalité entre les sexes, y compris celles qui entravent la participation politique des femmes à la paix et à la sécurité ?
  • Les cibles identifiées sont-elles les plus pertinentes en termes de vulnérabilités ?
  • Dans quelle mesure la population locale, les bénéficiaires et les observateurs externes perçoivent-ils l’intervention d’ONU-FEMMES comme pertinente ?
  • Les besoins et problèmes identifiés sont-ils restés pertinents dans le processus de mise en œuvre du projet ou ont-ils évolué ? S’ils ont évolué, quelle a été la capacité du projet à répondre aux changements et aux nouveaux besoins et priorités ?
  • Comment ONU-FEMMES peut-elle améliorer sa stratégie d’intervention FPS et Jeunesse Paix et sécurité (YPS) dans la région du Sahel ?
  • Comment ONU-Femmes peut-elle mieux s’intégrer et s’aligner sur les instruments régionaux de paix et de sécurité ?

Efficacité

Les points suivants doivent être étudiés :

  • Quels progrès ont été réalisés dans la réalisation des résultats attendus du plan de travail ? Quels résultats spécifiques ont été obtenus, qu’ils soient attendus ou inattendus, positifs ou négatifs ? Dans quelle mesure les bénéficiaires sont-ils satisfaits des résultats ?
  • Quels sont les principaux facteurs qui ont contribué à l’atteinte ou à la non-atteinte des objectifs visés par le projet ?
  • Les projets disposent-ils de mécanismes de suivi efficaces pour mesurer les progrès vers les résultats ?
  • Dans quelle mesure les données de suivi ont-elles été utilisées objectivement pour les actions de gestion et la prise de décision ?
  • Les stratégies de mise en œuvre utilisées ont-elles été les plus efficaces ?
  • Les partenaires identifiés pour la mise en œuvre sont-ils les plus efficaces sur le terrain ? Les structures organisationnelles, le soutien de la gestion et les mécanismes de coordination du projet ont-ils soutenu efficacement la mise en œuvre du projet ? Quelles sont les recommandations d’amélioration ?
  • Des résultats satisfaisants ont-ils été atteints par rapport aux objectifs fixés ? Quelles sont les causes de l’atteinte et de la non-atteinte des résultats attendus ?
  • Quelle est la mesure de l’évolution des produits et des effets observés ? Quelle est la valeur ajoutée du travail d’ONU Femmes pour la paix et la sécurité par rapport aux autres acteurs de la paix et de la sécurité ?
  • Dans quelle mesure les approches et stratégies du programme sont-elles innovantes pour accroître la participation des femmes dans le contexte de la paix et de la sécurité ? Quels types de bonnes pratiques innovantes, le cas échéant, ont été introduites dans le programme pour obtenir des résultats dans ce domaine ?
  • Dans quelle mesure les changements ou les progrès réalisés peuvent-ils être attribués au projet ?
  • La valeur des changements observés est-elle positive ou négative ?
  • Quels étaient les contraintes et les facteurs favorables (par exemple, la politique, les bonnes pratiques, la bureaucratie, etc.) qui ont affecté la mise en œuvre et les résultats du projet ? Quels efforts ont été déployés pour atténuer les risques et tirer parti des opportunités ?
  • Dans quelle mesure la stratégie de partenariat a-t-elle influencé l’efficacité du projet ? Y avait-il une synergie avec d’autres interventions de paix et de sécurité sur le terrain ? Y avait-il un lien entre les activités de chaque partenaire de mise en œuvre pour un plus grand impact du projet ?
  • Les populations cibles du projet ont-elles réellement bénéficié des changements induits par le projet ?
  • Dans quelle mesure les avantages de l’intégration du genre dans les interventions de paix et de sécurité et l’autonomisation économique des cibles ont-ils eu un impact plus large (sur plus de personnes dans la région) ?
  • Dans quelle mesure les projets ont-ils lié la paix et la sécurité au développement ?
  • Dans quelle mesure les résultats ont-ils amélioré les différents plans d’ONU Femmes ?

Efficacité

  • Les projets du programme ont-ils utilisé les ressources de la manière la plus rentable pour atteindre leurs objectifs ? /ou : Les ressources (financières, humaines, soutien technique, etc.) ont-elles été allouées stratégiquement pour atteindre les résultats du programme ?
  • Les projets du programme ont-ils été mis en œuvre de la manière la plus optimale par rapport aux alternatives ?
  • Quelles mesures ont été prises lors de la planification et de la mise en œuvre pour s’assurer que les ressources étaient utilisées efficacement ?
  • Les produits ont-ils été livrés à temps ? Si non, comment l’équipe du projet a-t-elle atténué l’impact des retards ?
  • Le programme et ses composantes sont-ils rentables ? Les activités et les produits auraient-ils pu être réalisés avec moins de ressources ou dans un délai plus court, sans réduire leur qualité et leur quantité ?
    • Quelle est l’efficacité des procédures opérationnelles d’ONU Femmes dans sa réponse à la paix et à la sécurité des femmes par rapport aux agences des Nations Unies travaillant sur des questions similaires ? Dans quelle mesure le partenariat entre les partenaires de mise en œuvre peut-il être considéré comme efficace ?

Durabilité

  • Quelle capacité des partenaires nationaux, tant techniques qu’opérationnels, a été renforcée ?
  • Dans quelle mesure les capacités des détenteurs d’obligations et des titulaires de droits ont-elles été renforcées ?
  • Comment les partenariats (avec les gouvernements, l’ONU, les donateurs, les ONG, les organisations de la société civile, les chefs religieux, les médias) ont-ils été établis pour favoriser la durabilité des résultats ?
  • La conception de l’intervention comprenait-elle une stratégie de durabilité et de sortie appropriée (y compris la promotion de l’appropriation nationale/locale, l’utilisation des capacités locales, etc.) pour soutenir des changements positifs en matière d’égalité des sexes et de droits de l’homme après la fin de l’intervention ? Dans quelle mesure les parties prenantes ont-elles été impliquées dans la préparation de la stratégie ?
  •  Y a-t-il des indications que le projet a eu un effet catalyseur sur les acteurs nationaux dans leur engagement à poursuivre d’autres activités de consolidation de la paix, et y a-t-il des signes d’un soutien potentiel de la part d’autres donateurs ?
  • Y a-t-il des preuves de transformations durables au niveau local et national qui peuvent être associées à l’intervention conjointe ?
  • Dans quelle mesure l’intervention a-t-elle contribué à l’élan de paix en encourageant les participants et les communautés à développer leurs propres initiatives, également grâce au soutien initial apporté au projet ?
  • Dans quelle mesure cet effort a-t-il abouti à la création ou à la réforme d’institutions ou de mécanismes politiques qui traitent de manière significative les griefs ou les injustices ?

Égalité des genres et droits de l’homme

  • Dans quelle mesure les principes d’égalité des sexes et des droits de l’homme ont-ils été intégrés dans les objectifs et les buts du projet ?
  • Les processus et les activités des projets ont-ils été menés de manière à ne pas discriminer les parties prenantes ?

Intégration du genre

  • Le document de programme intègre-t-il un diagnostic de genre avec des données désagrégées qui fournissent des preuves des besoins et contraintes spécifiques auxquels sont confrontées les femmes ?
  • L’équipe de gestion du programme est-elle équilibrée entre les sexes ?
  • Les résultats spécifiques des projets sur les hommes et les femmes sont-ils clairement mis en évidence dans les rapports d’avancement ?

Diversité et inclusion

  • Les personnes handicapées ont-elles été incluses et impliquées dans la planification et la mise en œuvre du projet ?
  • Des personnes handicapées faisaient-elles partie des bénéficiaires du projet ?
  • À quels obstacles les personnes handicapées ont-elles dû faire face ?

La liste des questions n’est pas exhaustive. L’équipe d’évaluation peut engager des discussions avec les parties prenantes et envisager d’ajouter des critères d’évaluation supplémentaires liés à la valeur ajoutée du programme, au partenariat, à l’innovation, à la flexibilité, etc. Et/ou revoir la liste des questions clés identifiées ci-dessus.

Sur la base de ces consultations, l’évaluateur élaborera une matrice d’évaluation qui comprend des questions clés, des critères d’évaluation, des indicateurs, des sources d’information à utiliser et des références croisées.

Méthodologie (processus et méthode)

L’évaluation sera menée conformément aux normes d’évaluation d’ONU Femmes (GERAAS) et du Groupe des Nations Unies pour l’évaluation (UNEG), intégrant les droits de l’homme et l’égalité des sexes. Le processus d’évaluation sera participatif depuis la phase de planification jusqu’à la remise du rapport final.

La méthodologie doit clairement se concentrer sur l’identification des questions de genre dans la mise en œuvre du programme. C’est l’un des éléments à travers lesquels cette évaluation sera examinée en révisant la classification des rapports, conformément aux critères UN-SWAP.

Globalement, l’évaluation commencera par une phase préparatoire puis l’équipe d’évaluation effectuera une mission de collecte de données sur les sites d’intervention d’ONU-FEMMES dans la région du Sahel. Au retour de cette mission, l’équipe soumettra un rapport de mission à ONU Femmes et préparera l’aide-mémoire pour un atelier de débriefing. Au cours de cet atelier, l’équipe présentera les principaux résultats. Si nécessaire, l’équipe entreprendra une collecte de données supplémentaires pour intégrer les modifications de l’atelier de rétroaction. Un rapport intérimaire sera produit et soumis à ONU Femmes pour examen. Enfin, l’équipe d’évaluation produira le rapport d’évaluation final. Tous les produits d’évaluation soumis par l’équipe d’évaluation seront examinés par rapport aux normes d’assurance qualité GERAAS d’ONU Femmes.

La méthodologie d’évaluation sera élaborée par l’équipe d’évaluation au cours de la phase initiale. Le rapport initial détaillera l’approche méthodologique proposée par l’équipe, en faisant référence aux éléments suivants :

  • Une conception d’évaluation basée sur les questions d’évaluation détaillées et sélectionnées et organisée dans une matrice d’évaluation ;
  • Les outils et moyens (entrevues, observations, groupes de discussion, revue de la littérature, sondage, visites de sites, etc.) qui seront utilisés pour recueillir des informations et des données pertinentes, y compris l’identification d’une variété d’informateurs clés à interroger ;
  • Approches d’analyse et d’interprétation des données (p. ex., types d’analyses de données utilisées, instruments de collecte de données, niveau de précision, méthodes d’échantillonnage);

Dans le rapport initial, l’équipe précisera sa sélection des méthodes les plus appropriées, incluant éventuellement, mais sans s’y limiter :

  • Une revue de la littérature : Une revue de la littérature incluant le système de S&E ;
  • Entretiens avec les différentes parties prenantes du projet (équipe projet, partenaires locaux du projet, responsables d’ONU Femmes, bénéficiaires du projet, autorités administratives, etc.).
  • Entretiens individuels et groupes de discussion : autres acteurs de la paix et de la sécurité, divers groupes de bénéficiaires (comités VBG, membres de coopératives, survivants VBG, membres de la famille, chefs traditionnels et religieux, etc.)
  • Observations directes dans le domaine de la cohésion sociale,
  • Une analyse des données de base et secondaires, en utilisant une approche de triangulation.
  • La liste des sources d’information recueillies sera annexée au rapport (sources : documents, bases de données institutionnelles, dossiers financiers, bénéficiaires, personnel, bailleurs de fonds, experts, fonctionnaires et associations communautaires, médias).

Gestion des rôles et responsabilités d’évaluation

Le processus d’évaluation du projet sera guidé par le groupe de gestion de l’évaluation, qui fournit des orientations et des conseils généraux sur la conduite de l’évaluation. Le responsable de l’évaluation sera responsable de la supervision de l’évaluation afin de produire un rapport de bonne qualité et de minimiser les risques potentiels pouvant survenir au cours du processus. En revanche, les aspects logistiques de l’évaluation (espace de bureau, soutien administratif et de secrétariat, télécommunications, photocopie de la documentation, déplacements, etc.) ainsi que la conception et la diffusion des outils de collecte de données seront à la charge de l’évaluateur. ONU Femmes organisera les différents ateliers prévus lors du processus d’évaluation (processus de validation).

Le groupe de référence est essentiel pour s’assurer que l’approche utilisée dans l’évaluation est solide et pertinente pour toutes les parties prenantes impliquées dans le processus de mise en œuvre. Les membres du groupe de référence fourniront des commentaires et des conseils à chaque étape du processus d’évaluation sur les termes de référence, le rapport initial et le rapport de pré-évaluation. Au besoin, ils feront des suggestions aux commissaires à l’évaluation pour orienter davantage le processus d’évaluation. Le responsable de l’évaluation collaborera avec l’ERG.

Composition, compétences et expériences de l’équipe d’évaluation

  • Groupe de gestion de l’évaluation
  • Groupe de référence
  • Partenaires de mise en œuvre
  • Bénéficiaires du projet
  • Équipe d’évaluation

Plage de temps

 Tâche Délai Personne responsable
Mandat final 1 semaine Responsable de l’évaluation d’ONU Femmes
Recrutement d’évaluateur(s) 3 semaines après diffusion Responsable de l’évaluation d’ONU Femmes
Phase de lancement 3 semaines (après la signature du contrat) Évaluateur
Phase de conduite (collecte de données) 11 semaines (soumission du rapport post-création) Évaluateur
Étape du rapport (analyse et présentation des résultats préliminaires) 3 semaines (après la collecte finale des données) Évaluateur
Utilisation et suivi 6 semaines après le rapport final Responsable de l’évaluation d’ONU Femmes

Résultats attendus 

L’évaluateur doit remettre les rapports suivants sous format papier et électronique (format A4) et sous format électronique (email, clé USB) au format Word et Excel en français et en anglais avec les résumés en français et en anglais comme indiqué dans le tableau suivant :

Livrable Description des livrables Partie responsable
Rapport initial En consultation avec l’équipe d’ONU Femmes et le groupe de référence, l’équipe d’évaluation élaborera un rapport initial, qui comprendra une méthodologie et des instruments de collecte de données et un plan d’évaluation conforme aux termes de référence. Équipe d’évaluation
Présentation des conclusions préliminaires Une fois la collecte de données terminée, l’équipe d’évaluation procédera à une présentation des résultats préliminaires afin de donner aux parties prenantes la possibilité de faire des contributions et d’autres commentaires sur les conclusions initiales et d’autres résultats de l’analyse des données. Équipe d’évaluation
Rapport intérimaire  

La première ébauche du rapport doit être soumise pour examen et commentaires au groupe de gestion de l’évaluation et, par conséquent, au groupe de référence de l’évaluation. Plusieurs séries de commentaires peuvent s’avérer nécessaires pour s’assurer que le rapport reflète la qualité attendue, conformément aux normes GERAAS d’ONU Femmes

Équipe d’évaluation
Rapport d’évaluation final Le rapport d’évaluation final aura pris en compte tous les commentaires reçus du groupe de référence et du groupe de gestion de l’évaluation. Équipe d’évaluation

Tâches détaillées du consultant en évaluation

Évaluation des performances

La performance du consultant sera évaluée en fonction de la rapidité, de la responsabilité, de l’initiative, de la communication, de l’exactitude et de la qualité des produits livrés.

Calendrier de paiement

A l’issue de :

  • Phase préparatoire incluant le rapport initial : 20%
  • Collecte des données et présentation des conclusions préliminaires : 20 %
  • Rapport intermédiaire : 30%
  • Rapport d’évaluation final : 20 %
  • Présentation des résultats :10%

 

Valeurs fondamentales:

  • Respect de la diversité
  • Intégrité
  • Professionnalisme

Les compétences de base:

  • Sensibilisation et sensibilité aux questions de genre
  • Responsabilité
  • Résolution créative de problèmes
  • Communication efficace
  • Collaboration inclusive
  • Engagement des parties prenantes
  • Montrer l’exemple

Compétences fonctionnelles

  • Compétences en formulation, mise en œuvre, suivi et évaluation de programmes
  • Bonne connaissance de la gestion axée sur les résultats
  • Capacité à résumer les notes prises lors des entretiens
  • Sensibilisation à l’analyse de genre

 

Éducation

Master en économie, sciences politiques, genre, études du développement, gestion de la performance ou dans un domaine similaire

Expériences 

  • 7 ans d’expérience professionnelle en évaluation
  • Expérience / connaissances sur les questions d’égalité des sexes et d’autonomisation des femmes, la paix et la sécurité, les questions de jeunesse, l’intégration du genre, les cadres normatifs pour promouvoir les droits des femmes et l’autonomisation économique aux niveaux régional et mondial ; analyse de genre et connaissance des mandats connexes au sein du système des Nations Unies et en particulier celui d’ONU Femmes ;
  • Expérience ou connaissance des systèmes de protection sociale sensibles au genre, du travail domestique et des soins non rémunérés, de la sécurité du revenu des femmes et du travail décent ;
  • Solides compétences en matière d’analyse, de facilitation et de communication et capacité à négocier avec un large éventail de parties prenantes ;
  • Familiarité avec le niveau régional et national de la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
  • Connaissance des questions relatives aux droits de l’homme, de l’approche de la programmation fondée sur les droits de l’homme, de l’analyse des droits de l’homme et des mandats connexes au sein du système des Nations Unies.

Langues

  • Parle couramment le français et l’anglais

Sélection des candidats

Les candidats présélectionnés seront invités à un entretien basé sur les compétences. ONU Femmes peut demander aux candidats présélectionnés de partager un échantillon d’un rapport qu’ils ont récemment rédigé.

Code de conduite éthique

ONU Femmes a élaboré un formulaire d’accord pour les consultants en évaluation d’ONU Femmes (Code de conduite du GNUE pour l’évaluation dans le système des Nations Unies) pour les évaluateurs qui doivent être signés dans le cadre du processus de passation de marchés, qui est basé sur les directives éthiques du GNUE et l’engagement d’engagement envers l’éthique. Conduite en évaluation. Ces documents seront annexés au contrat du consultant.

Application:

Toutes les candidatures doivent inclure (en pièce jointe) le formulaire d’histoire personnelle d’ONU Femmes (P-11) dûment rempli, qui peut être téléchargé à partir de :  https://www.unwomen.org/sites/default/files/Headquarters/Attachments/Sections/About %20Us/Employment/UN-Women-P11-Personal-History-Form.doc . Veuillez noter que le système n’autorisera qu’une seule pièce jointe. Les candidatures sans le formulaire ONU Femmes P-11 rempli seront traitées comme incomplètes et ne seront pas prises en compte pour une évaluation plus approfondie.

Noter:

En juillet 2010, l’Assemblée générale des Nations Unies a créé ONU Femmes, l’Entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. La création d’ONU Femmes est intervenue dans le cadre du programme de réforme de l’ONU, rassemblant des ressources et des mandats pour un plus grand impact. Il fusionne et s’appuie sur le travail important de quatre parties auparavant distinctes du système des Nations Unies (DAW, OSAGI, INSTRAW et UNIFEM), qui se concentraient exclusivement sur l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.

Diversité et inclusion:

À ONU Femmes, nous nous engageons à créer un environnement diversifié et inclusif de respect mutuel. ONU Femmes recrute, emploie, forme, rémunère et promeut sans distinction de race, de religion, de couleur, de sexe, d’identité de genre, d’orientation sexuelle, d’âge, de capacité, d’origine nationale ou de toute autre base couverte par la loi appropriée. Tout emploi est décidé sur la base des qualifications, des compétences, de l’intégrité et des besoins organisationnels.

Si vous avez besoin d’aménagements raisonnables pour soutenir votre participation au processus de recrutement et de sélection, veuillez inclure ces informations dans votre candidature.

ONU Femmes applique une politique de tolérance zéro à l’égard des comportements incompatibles avec les buts et objectifs des Nations Unies et d’ONU Femmes, notamment l’exploitation et les abus sexuels, le harcèlement sexuel, l’abus d’autorité et la discrimination. Toutes les candidates sélectionnées devront adhérer aux politiques et procédures d’ONU Femmes et aux normes de conduite attendues du personnel d’ONU Femmes et seront donc soumises à une vérification rigoureuse des références et des antécédents. (La vérification des antécédents comprendra la vérification des diplômes universitaires et des antécédents professionnels. Les candidats sélectionnés peuvent être tenus de fournir des informations supplémentaires pour effectuer une vérification des antécédents.)

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