ONU FEMMES recrute pour ces 09 postes (19 Juillet 2022)

ONU FEMMES recrute pour ces 09 postes (19 Juillet 2022)

Informations sur l'emploi

Titre du Poste : 09 postes

Niveau Requis : BAC + 3

Année d'Expérience Requise : 3 ans

Lieu du Travail : Mali

Date de Soumission : 25/07/2022

Description de l'emploi

ONU Femmes, fondée sur la vision de l’égalité inscrite dans la Charte des Nations Unies, œuvre pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes et des filles, l’autonomisation des femmes et la réalisation de l’égalité entre les femmes et les hommes en tant que partenaires et bénéficiaires du développement, des droits de l’homme, de l’action humanitaire et de la paix et de la sécurité.

Le secteur Agricole est le pilier stratégique du développement socio-économique du Mali. Il occupe près de 80% de la population active et contribue en moyenne pour 40% à 45% au PIB. L’agriculture au Mali est essentiellement basée sur les cultures vivrières, les cultures agro-industrielles. Les défis liés à ce secteur sont donc l’augmentation de la production agricole et la valorisation des produits locaux en mettant l’accent sur la transformation agroalimentaire pour assurer la sécurité alimentaire et exporter l’excédent dans les pays de la sous-région. En effet les besoins alimentaires au Mali augmentent de plus en plus du fait du taux de croissance assez élevé de la population du pays, de 15 199 000 en 2010, elle est passée à 18 083 763 habitants en 2015. Elle pourrait être multipliée par près de 3 ou 4 d’ici 2050 et se situer alors entre 45 et 60 millions d’habitants. Aussi, au Mali, les femmes représentent 51% de la population totale, plus de 49% de la population agricole et 70,2% des exploitants maraîchers.
Les femmes restent cependant confrontées à plusieurs contraintes qui limitent leur contribution au développement du secteur agricole : L’accès et la sécurité foncière ; l’accès aux financements ; l’accès aux moyens de production, à l’encadrement adéquat lié aux techniques modernes d’agriculture, à l’information, aux effets négatifs du changement climatique et aux marchés porteurs.

Pour apporter une contribution positive pour l’amélioration des conditions de vie des femmes, ce programme « accès des femmes aux moyens de production pour une agriculture résiliente aux changements climatiques » est élaboré par ONU Femmes Mali. A travers une approche holistique, il propose quatre axes majeurs d’intervention pour lever les goulots d’étranglement pour une
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autonomisation pérennes des femmes rurales. Il vise donc à accompagner les femmes surtout celles vivant en milieu rural pour devenir des vraies actrices des filières : oignon, échalote, pomme de terre, dans 6 régions agricoles du Mali : Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti et Gao. Les régions de Ségou, et Koulikoro ont aussi été ajoutées aux zones d’intervention du programme compte tenu des potentiels d’accroissement des revenus des femmes dans ces régions. Le programme contribuera à autonomiser 25 000 femmes impactées par le changement climatique sur 5 ans en renforçant leur capacité de résilience pour accroitre leur revenu.
Financé par le Luxembourg pour un montant total de 3.950.000 EURO, des financements institutionnels du Danemark et de la Suède, le programme a réellement démarré en février 2017 pour une période de 5 ans.
De façon globale, d’ici fin 2021, le programme devrait contribuer à améliorer l’accès des femmes rurales aux facteurs de production et aux opportunités économiques. Il devait aussi réduire la vulnérabilité économique et sociale des femmes vivant dans la précarité, des victimes de l’insécurité alimentaire et des changements climatiques. De façon spécifique, les objectifs de chaque composante étaient libellés comme suit :
Résultat 1 : Les femmes exploitantes agricoles et transformatrices des produits ciblés (l’oignon, l’échalotte et la pomme de terre) ont un meilleur accès à la terre et aux autres facteurs de production ;
Résultat 2 : Les femmes exploitantes agricoles et transformatrices des produits ont accès à un dispositif de financement adapté à leurs besoins (l’oignon, l’échalotte et la pomme de terre) ;
Résultat 3 : Les femmes exploitantes agricoles et transformatrices des produits bénéficient de l’accompagnement d’un dispositif de renforcement de capacités et d’appui-conseil ;
Résultat 4 : Le programme est géré avec efficacité et efficience
Le programme répond à la théorie de changement qui sous-tend que : « Si (1) les politiques agricoles sont sensibles au genre et les agricultrices exercent leurs droits d’accès aux terres et à un régime foncier stable ; si (2) elles ont un accès égal aux ressources, services et technologies productifs nécessaires à une agriculture durable ; si (3) elles parviennent à disposer de la capacité financière pour investir ; et si (4) elles participent pleinement aux chaînes de valeur et ont accès aux marchés; alors (5) les agricultrices sont autonomes économiquement et résilientes face au changement climatique ; parce que (6) les causes profondes et les facteurs de la disparité entre les sexes dans l’agriculture ont été éliminés. »
L’implémentation du programme agriculture a nécessité la collaboration avec les départements ministériels en charge de l’Agriculture à travers un contrat de partenariat avec l’IER. Au niveau du ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, ONU Femmes a obtenu auprès du fonds climat Mali un financement complémentaire de 874 749 USD. Quant au Ministère de l’Economie Numérique et de la Prospective, les agences AGEFAU (Agence de Gestion du Fonds d’Accès Universel) et AGETIC (Agence des Technologies de l’Information et de la Communication) appuient pour l’opérationnalisation et la mise en oeuvre de plusieurs activités visant à faciliter l’accès des femmes rurales aux NTIC. Plusieurs agences des Nations Unies notamment la FAO, le PAM, le PNUD, l’UNCDF ont conjointement mis en oeuvre le Programme à travers des études du marché, l’aménagement des parcelles maraichères et la mise en oeuvre du projet Développement Local Inclusif et Equitable au Mali (IELD). On note également, le partenariat avec les ONG AMEDD et CAEB pour l’appui technique, financier et commercial des bénéficiaires.

Cette évaluation permettra d’informer les bailleurs de fonds, le gouvernement malien, ONU Femmes Mali ainsi que toutes les parties prenantes du programme dont notamment les services techniques et les partenaires d’exécution sur l’état de réalisation des objectifs du programme, outputs et effets, ses points forts et ses points faibles et de tirer des leçons visant à renforcer l’agricultures durable dans le contexte de changement climatique tout en renforçant l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. L’évaluation permettra de répondre à des questions classiques d’une évaluation en lien avec la pertinence, l’efficacité, l’efficience ainsi que la durabilité des résultats obtenus qui mettent en exergue l’amélioration de la situation des femmes dans leurs communautés à travers les revenus générés.
Ainsi cette évaluation finale revêt un caractère informatif, d’apprentissage et de bilan. L’apprentissage permettra d’éclairer la prise des décisions de ONU Femmes Mali afin d’améliorer la conception, la programmation et la mise en oeuvre de programmes similaires.
L’évaluation sera aussi une opportunité d’apprentissage pour les bénéficiaires qui gagneront une meilleure vue de l’analyse de leur expérience, leur permettant ainsi d’améliorer d’une part leurs pratiques agricoles et d’autre part de mieux utiliser l’opportunité de programmes similaires pour renforcer leur autonomie économique et obtenir un meilleur rapport de genre dans les relations Homme, femmes.
Quant aux services techniques d’appui, ils obtiendront des informations utiles pour mieux accompagner de tels programmes pour plus d’efficacité
Cette évaluation finale a comme Principaux objectifs :
– Etablir un bilan du programme en vue d’identifier les points forts et les points faibles de l’intervention en lien avec l’égalité genre et l’autonomisation économique des femmes rurales ;
– Faire l’état des lieux sur les résultats atteints et leurs contributions à la réalisation des objectifs de résilience au changement climatique pour les femmes rurales dans la zone d’intervention du programme ;
– Dégager des mesures éventuelles à prendre en compte pour assurer une pérennisation des actions et un processus d’autonomisation des femmes de manière durable ;
– Identifier et valider les enseignements tirés, les bonnes pratiques et les innovations allant dans le sens de l’égalité des sexes et des droits humains dans le domaine de l’agriculture sensible aux changements climatiques ;
– Emettre des recommandations réalisables relatives à la mise en oeuvre de programmes similaires.
L’évaluation permettra aussi d’estimer la contribution du programme aux résultats attendus de la note stratégique de ONU Femmes pour ce qui concerne le programme phare autonomisation économique des femmes, qui contribue à l’égalité entre des sexes au sein des ménages bénéficiaires.
Les enquêteurs(trices) seront des résidents des localités concernées et collecteront les données auprès des cibles concernées. Cette proximité constitue un atout majeur pour les questions de logistique et confiance avec les différentes parties prenantes locales.

Les enquêteure(trices) doivent avoir les compétences requises et des expériences suffisantes, précisément ils/elles doivent :

• Avoir une maitrise du français et au moins une langue locale dans les zones d’intervention.
• Avoir une bonne maitrise des outils informatiques (Word, Excel, PowerPoint, …).
• Avoir une connaissance des questions relatives aux droits humains, et de la programmation sein du Système des Nations unies sera considérée comme un atout.

Les enquêteure(trices) doivent avoir les cqualifications requises et des expériences suffisantes, précisément ils/elles doivent :
• Avoir un diplôme de niveau Bac+3 au moins en agronomie, sciences sociales, statistiques ou autres disciplines connexes ;
• Avoir au moins 3 ans d’expérience de travail en tant qu’enquêteur/enquêtrice

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