African Parks Network (APN) est une organisation de conservation à but non lucratif qui assume l’entière responsabilité de la réhabilitation et de la gestion à long terme des parcs nationaux en partenariat avec les gouvernements et les communautés locales. L’APN gère actuellement 22 parcs nationaux et aires protégées couvrant plus de 20 millions d’hectares dans les 12 pays suivants : Angola, Bénin, République centrafricaine, République du Congo, République démocratique du Congo, Malawi, Mozambique, Rwanda, Soudan du Sud, Tchad, Zambie et Zimbabwe.
Description:
Le responsable du développement communautaire est chargé de diriger la mise à jour et l’exécution du plan de développement communautaire de la fondation pour le parc national d’Odzala-Kokoua ainsi que pour le sanctuaire des gorilles de Lossi dans le strict respect des SOP de la fondation ainsi que de l’APN.
En tant que chef de département, ce poste est membre de l’unité de gestion du parc national d’Odzala-Kokoua et soutient également la mise en œuvre d’activités communautaires dans le sanctuaire des gorilles de Lossi.
Exigences:
Rattaché à : Directeur
du Parc Lieu d’affectation : Mbomo ; Siège social du parc,
Description des responsabilités :
Responsabilité administrative :
• Elaboration du plan d’affaires du parc et assurer sa mise en œuvre.
• Assurer la gestion budgétaire du département.
• Assurer l’évaluation de la performance du personnel des services de développement de la communauté et constituer une équipe solide qui interagira avec les communautés autour du parc.
• Assurer le reporting mensuel et annuel au Directeur du Parc.
• Contribuer à la rédaction de rapports à l’intention des bailleurs de fonds.
• Participation aux réunions de direction.
• Gestion administrative du service développement communautaire (signature des ordres de mission, validation des dépenses…)
En termes de communication :
• Être une interface entre le parc et les communautés, afin de faciliter une communication fluide.
• Planification et gestion semestrielles des forums communautaires et préparation des restitutions pour le Conseil d’Administration.
• Assurer la liaison régulière avec les présidents des ASDD (associations locales de développement communautaire au niveau des villages).
• Liaison permanente avec les deux représentants des communautés locales au Conseil d’Administration de la Fondation Odzala-Kokoua-Llossi.
En termes d’implication communautaire :
• Assurer le soutien de la mise en œuvre du Fonds de développement communautaire et de ses activités.
•Structurer les ASDD pour la gestion et la mise en valeur des ressources naturelles dans les zones associées à leurs villages.
• Aider à structurer les groupes, associations, etc. souhaitant travailler à la gestion et à la protection des ressources naturelles du parc national d’Odzala et du sanctuaire des gorilles de Llossi.
• Surveiller et évaluer l’utilisation des ressources extraites du parc par les communautés.
• Matérialiser les limites du zonage du parc par la mise en œuvre des plans locaux d’aménagement du territoire et du plan directeur.
• Définir le mécanisme de cogestion et de valorisation des ressources naturelles dans les zones d’éco-développement et en périphérie du parc.
• Évaluer et proposer des améliorations au mécanisme d’approbation des permis d’accès spéciaux dans la zone tampon du parc.
• S’assurer que les candidatures locales sont prises en compte et classées par ordre de priorité dans les processus de recrutement.
• Mettre en œuvre un plan de soutien en santé communautaire avec des partenaires externes.
• Veiller à ce que toutes les communautés soient au courant du mécanisme de gestion des plaintes.
Éducation et sensibilisation :
• Coordonner le plan de soutien aux écoles à la périphérie des aires protégées et évaluer les programmes d’éducation à l’environnement afin de suggérer des moyens de mieux les mettre en œuvre à l’avenir.
• Développer un programme de sensibilisation communautaire sur les différents thèmes liés à la conservation.
• Améliorer la capacité des acteurs locaux (Administration/communauté locale) à aider à la gestion du plan d’aménagement du territoire.
• Améliorer les capacités des parties prenantes locales (administration/communauté locale) en matière de conservation par des visites régulières dans le parc.
• Faciliter la mise en œuvre du mécanisme de gestion des plaintes et de résolution des conflits avec les communautés.
En termes de développement (Economie) :
• Accompagner les ASDD dans la formulation des AGR (activités génératrices de revenus) afin d’améliorer la chaîne de valeur autour du parc.
• Assurer la collaboration avec toutes les ONG concernées actives autour du parc et les initiatives de développement autour du parc.
• Soutenir les entreprises privées œuvrant dans les domaines du tourisme et de la mise en valeur de la faune afin de développer des relations professionnelles avec les TSA.
• Développer des incitations socio-économiques à la périphérie du parc.
En matière de gestion des conflits entre l’homme et la faune sauvage :
• Accompagner les départements de l’Agriculture et de la Forêt dans la mise en place du processus d’indemnisation des cultures dévastées par la faune sauvage.
• Assurer la mise à jour et la mise en œuvre régulières du plan de lutte contre les conflits entre l’homme et la faune du parc.
• Gérer le programme d’assurance dévastation.
Compétences requises :
• Langues : Français, Anglais. Les langues nationales (lingala) sont un atout important.
• Logiciel : Maîtrise de la suite Office
IV. Environnement de travail :
1. Responsabilité et supervision
• Le chef du département du développement communautaire est responsable de son équipe, qui comprend actuellement des assistants et des facilitateurs ainsi que des assistants techniques de Nature+
Compétences minimales :
• Diplôme universitaire en développement rural, en économie rurale ou en anthropologie.
• 5 à 10 ans d’expérience professionnelle avérée dans des environnements et des rôles similaires, avec un accent particulier sur l’interface entre la gestion communautaire et la gestion
du parc• Compétences linguistiques : la connaissance orale et écrite du français est indispensable et la langue
locale• Expérience avérée de l’élaboration et de la rédaction dans le domaine du développement
rural• Expérience de travail dans des environnements multiculturels, et en particulier en étroite collaboration avec les équipes de gestion du parc.
NB : Cette liste de tâches n’est pas exhaustive ; le gestionnaire du développement communautaire peut être appelé à effectuer toute autre tâche qui est raisonnablement associée, mais qui n’est pas incluse dans la présente description de travail lorsqu’elle est assignée par son superviseur.